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| Le Président Umaro Sissoco Embaló |
La Guinée-Bissau vient de vivre un nouveau séisme politique. Ce mercredi 26 novembre 2025, le président Umaro Sissoco Embaló a été arrêté par une faction de l’armée, dans un contexte post-électoral tendu. Le pays, déjà marqué par une histoire de coups d’État, replonge dans l’instabilité.
Selon les premières informations confirmées par le président lui-même à Jeune Afrique, Umaro Sissoco Embaló a été interpellé vers midi alors qu’il se trouvait dans son bureau au palais présidentiel. Cette arrestation survient trois jours après une élection présidentielle contestée, où Embaló revendiquait 65 % des suffrages, tandis que son principal rival s’autoproclamait également vainqueur.
Dans le même élan, plusieurs hauts responsables sécuritaires ont été arrêtés, dont le chef d’état-major général des armées, le général Biague Na Ntan, son adjoint Mamadou Touré, et le ministre de l’Intérieur, Botché Candé. Une démonstration de force qui laisse entrevoir une prise de contrôle brutale et organisée.
La capitale Bissau est sous tension. Des tirs ont été entendus aux abords du palais, et les rues se sont vidées dans un climat de peur et d’incertitude. Les institutions sont paralysées, et aucune déclaration officielle n’a encore été faite par les nouveaux maîtres du pays.
Alors que la communauté internationale observe avec inquiétude, les Bissau-Guinéens retiennent leur souffle. Ce nouvel épisode rappelle que la démocratie reste fragile dans cette région, et que le chemin vers la stabilité est encore semé d’embûches. Le pays entre dans une nouvelle zone d’ombre, où tout reste à écrire.
Mahamat Abdelbanat Kourma

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