24 novembre 2025

Tchad | la Présidence met en garde contre les Images truquées du Président



La Direction Générale de la Communication de la Présidence de la République (DGCOM/PR) durcit le ton. Un communiqué officiel interdit formellement toute manipulation de l’image du Président de la République, Maréchal Mahamat Idriss Deby Itno, en réponse à la montée des deepfakes et autres usages illicites de l’intelligence artificielle.


À travers une note rendue publique le 24 novembre 2025, la DGCOM/PR a rappelé le caractère sacré et institutionnel de l’image du Chef de l’État. L’alerte intervient dans un contexte de multiplication des contenus numériques générés ou modifiés à l’aide de l’IA, qui portent atteinte à l’honneur, à la dignité et à la fonction du Président.


Le communiqué interdit explicitement : toute manipulation ou altération de l’image présidentielle ; la création de deepfakes ou de contenus synthétiques imitant le Président dans des contextes non officiels ; et l’usage caricatural ou moqueur de son image à des fins politiques ou humoristiques.


Ces pratiques sont désormais considérées comme des atteintes à l’ordre public et pourront entraîner des poursuites judiciaires, selon les lois en vigueur.


La DGCOM/PR appelle donc à la vigilance et à la responsabilité des citoyens, journalistes, artistes et influenceurs dans l’usage de l’image présidentielle. L’enjeu est clair : préserver l’intégrité d’une institution symbole de l’unité nationale.


Mahamat Abdelbanat Kourma


Tchad | le village Amdjabir décimé par les flammes




Un incendie d’une violence inouïe a ravagé le village d’Amdjabir, situé à 16 km de Dagour, ce lundi 24 novembre 2025 aux environs de 11h15. Le sinistre, dont l’origine reste inconnue, a laissé des dizaines de familles sans abri ni ressources.



Alors que les habitants d’Amdjabir, situé dans le département d'Aboudeïa, province du Salamat, étaient absorbés par les travaux champêtres, un feu d’une intensité redoutable s’est déclaré, consumant en quelques instants une grande partie du village. Alertées, les autorités locales se sont rendues sur place pour constater l’ampleur des dégâts.



Le sous-préfet de Dagour, Abakar Hamid Idriss, a confirmé la destruction totale de 28 cases et de quatre chambres, emportant avec elles tous les biens des familles : bijoux, céréales, ustensiles, vêtements, nattes… Rien n’a pu être sauvé. Les flammes, attisées par le vent sec, n’ont laissé que désolation et cendres.



Les sinistrés, abasourdis, errent désormais sans repères, privés de toit et de moyens de subsistance. « C’est une tragédie pour notre communauté », a confié un habitant, les yeux embués de larmes.



Face à cette catastrophe, le sous-préfet a lancé un appel pressant à la solidarité nationale et internationale. Il exhorte les bonnes volontés, ONG et autorités à venir en aide aux victimes, afin de leur permettre de reconstruire leur vie et leur dignité.



Mahamat Abdelbanat Kourma








23 novembre 2025

Lecture | Pourquoi lire transforme notre esprit et notre société




Sur le plan intellectuel, la lecture stimule la mémoire, développe le vocabulaire et améliore la concentration. Elle permet de mieux comprendre le monde qui nous entoure, d’analyser les situations avec recul et de structurer sa pensée. Un lecteur régulier acquiert une aisance dans l’expression écrite et orale, ce qui est un atout précieux dans la vie professionnelle et sociale.



Mais les bienfaits de la lecture ne s’arrêtent pas là. Elle joue aussi un rôle essentiel dans le développement personnel. En lisant, on apprend à se mettre à la place des autres, à ressentir leurs joies, leurs peines, leurs luttes. Cela renforce l’empathie et la tolérance. Les romans, les récits de vie, les essais nous confrontent à des réalités diverses et nous aident à mieux comprendre les enjeux humains et sociaux.



La lecture est également un refuge. Dans un monde agité, elle offre un moment de calme, de recentrage. Elle permet de s’évader, de rêver, de se reconstruire. Pour les jeunes, elle est un outil de construction identitaire; pour les adultes, un moyen de se ressourcer; pour les aînés, une façon de garder l’esprit vif.



Enfin, lire, c’est cultiver sa liberté. C’est choisir ses sources, confronter les points de vue, se forger une opinion. Dans une société où l’information circule vite, la lecture approfondie reste un rempart contre la superficialité.



Encourager la lecture, c’est investir dans l’intelligence collective, dans la paix sociale et dans l’avenir. Ouvrir un livre, c’est ouvrir son esprit.


Mahamat Abdelbanat Kourma

Tchad | le Sous-préfet de Khach-Khacha veut redresser la gestion du Centre de santé de Mina



Le Centre de santé de Mina, confronté à des difficultés de gestion, a été au cœur d’une réunion présidée par le Sous-préfet de Khach-Khacha, Moussa Ali Abdoulaye, ce jeudi 20 novembre 2025. Objectif : trouver des solutions concrètes pour bien relancer l’établissement.





La rencontre s’est tenue dans les locaux du Centre de santé de Mina, en présence du Médecin Chef du district de Djouma, du Chef de la zone sanitaire, de leaders communautaires et de représentants de diverses couches sociales. Tous ont répondu à l’appel du Sous-préfet, soucieux de la situation préoccupante de l’établissement.



Selon Moussa Ali Abdoulaye, le centre peine à fonctionner efficacement en raison de problèmes de gestion persistants. Cette réunion visait à identifier les obstacles et à proposer des mesures correctives pour garantir un meilleur service à la population locale.



Des recommandations ont été formulées, notamment l’organisation régulière de rencontres entre le Responsable du centre et le Comité de gestion. Des orientations claires ont également été données pour renforcer la coordination et améliorer la gouvernance de l’établissement.



Le Sous-préfet a insisté sur l’urgence d’une mobilisation collective afin de redonner au Centre de santé de Mina sa pleine capacité opérationnelle. Un signal fort pour replacer la santé communautaire au cœur des priorités locales.



Mahamat Abdelbanat Kourma



22 novembre 2025

Tchad | le Ministre s’attaque à l’abandon de poste dans l’Éducation nationale



Face à la recrudescence des cas d’enseignants absents de leurs postes malgré leur affectation officielle, le ministère de l’Éducation nationale et de la Promotion civique du Tchad lance une offensive administrative pour restaurer la discipline dans les établissements scolaires.



Dans une circulaire officielle n°007 du 21 novembre 2027, le ministre Dr Aboubakar Assidick Tchoroma interpelle les recteurs d’académies et les délégués provinciaux sur un phénomène préoccupant : des enseignants affectés dans des écoles ne se présentent pas à leur poste, tout en continuant à percevoir leur salaire. Une situation jugée inacceptable par les autorités, qui dénoncent un comportement contraire à l’éthique professionnelle et nuisible à la qualité de l’enseignement.



Le ministère exige désormais un recensement rigoureux des enseignants en situation d’abandon de poste. Les responsables académiques devront transmettre un rapport détaillé à la Direction des ressources humaines afin que des mesures administratives soient prises sans délai. La circulaire insiste sur la tolérance zéro: aucune exception ne sera accordée.



L’école ne peut attendre. Le ministère agit pour que chaque enseignant soit là où il doit être : en classe.


Mahamat Abdelbanat Kourma




Tchad | les engins à deux-roues interdits dès 22h à partir du 22 novembre à Am-Timan



À partir du samedi 22 novembre 2025, la circulation des engins à deux roues est formellement interdite dans le périmètre urbain d’Am-Timan à partir de 22 heures. Une décision municipale qui vise à renforcer la sécurité publique.





Dans un communiqué officiel daté du 18 novembre 2025, le maire de la ville d’Am-Timan, Mahamat Ali Ibrahim, a annoncé l’entrée en vigueur de la décision n°2111, interdisant la circulation des motos et autres engins à deux roues dans le périmètre urbain à partir de 22h, et ce, tous les jours sans exception.



Cette mesure, selon les autorités municipales, s’inscrit dans une volonté de lutter contre l’insécurité grandissante observée durant les heures nocturnes. Les forces de l’ordre, notamment la police municipale, sont mobilisées pour veiller à l’application stricte de cette décision. Tout contrevenant s’expose à des sanctions prévues par les textes en vigueur, notamment des amendes.



La population est donc appelée à faire preuve de civisme et à respecter cette nouvelle réglementation, qui vise à garantir la tranquillité et la sécurité de tous les habitants.



Mahamat Abdelbanat Kourma


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