25 novembre 2025

Tchad | un château d’eau pour désaltérer l’avenir de Siheb Algoz

Le Sous-préfet Raddy Abdelkerim



Le sous-préfet de Siheb Algoz, Raddy Abdelkerim, a effectué une visite de terrain ce lundi 24 novembre 2025 sur le site du futur château d’eau. Un projet structurant qui vise à garantir un accès durable à l’eau potable pour les habitants de la localité.


Le sous-préfet Raddy Abdelkerim, accompagné de plusieurs collaborateurs, s’est rendu sur le chantier du nouveau château d’eau de Siheb Algoz. Objectif: évaluer l’état d’avancement des travaux et s’assurer du respect du calendrier établi. Sur place, l’effervescence est palpable. Les ouvriers s’activent autour des fondations, posant les bases d’une infrastructure appelée à changer le quotidien des habitants du village et ses environs.


Cette visite de terrain a permis aux autorités locales de constater la rigueur et le professionnalisme des équipes techniques. Le projet avance à un rythme soutenu, preuve de l’engagement des parties prenantes à répondre aux besoins pressants de la population en matière d’accès à l’eau.


Une fois opérationnel, ce château d’eau viendra renforcer considérablement la capacité de stockage et de distribution dans la localité. Il s’inscrit dans une dynamique de lutte contre les pénuries récurrentes, notamment durant les périodes de saison séche, qui affectent durement les foyers et les activités économiques locales.


À Siheb Algoz, l’espoir renaît. Les habitants, longtemps confrontés aux aléas d’un approvisionnement irrégulier, voient dans ce projet une promesse de mieux-être. Car ici, plus qu’ailleurs, chacun le sait : l’eau, c’est la vie.


Mahamat Abdelbanat Kourma





Tchad | la Secrétaire générale Zara Moussa Brahim mobilise les forces de l’ordre




Pour bien assurer la sécurité dans sa circonscription, la Secrétaire Générale du département de Haraze-Mangueigne, Mme Zara Moussa Brahim, a convoqué ce lundi 24 novembre 2025 une réunion stratégique avec les responsables des forces de défense et de sécurité. Objectif : renforcer la coordination et anticiper les risques.



La rencontre, tenue dans un contexte régional tendu, a permis de dresser un état des lieux des défis sécuritaires auxquels fait face le département, frontalier de la République centrafricaine et proche du Soudan. Les récents troubles dans ces pays voisins ont accru les risques d’infiltration et de banditisme transfrontalier.



Dans son discours d’ouverture, Mme Zara Moussa Brahim a insisté sur la nécessité d’une collaboration renforcée entre les différentes unités de sécurité. Elle a exhorté les forces en présence à conjuguer leurs efforts pour endiguer les actes criminels et garantir la tranquillité des populations.



Elle a également annoncé une mesure forte : l’interdiction de circulation des motos entre 22h et 5h du matin, afin de limiter les déplacements suspects et les agressions nocturnes. Cette décision s’inscrit dans une stratégie préventive visant à sécuriser les zones sensibles.



La Secrétaire Générale a conclu en appelant la population à jouer un rôle actif dans la surveillance communautaire. Elle a encouragé chacun à signaler toute présence inhabituelle et à coopérer avec les forces de l’ordre. « La sécurité est l’affaire de tous », a-t-elle martelé, soulignant l’importance d’un engagement collectif pour préserver la paix.



Mahamat Abdelbanat Kourma avec Sam Abdel Aziz Ahmat






24 novembre 2025

Tchad | la Présidence met en garde contre les Images truquées du Président



La Direction Générale de la Communication de la Présidence de la République (DGCOM/PR) durcit le ton. Un communiqué officiel interdit formellement toute manipulation de l’image du Président de la République, Maréchal Mahamat Idriss Deby Itno, en réponse à la montée des deepfakes et autres usages illicites de l’intelligence artificielle.


À travers une note rendue publique le 24 novembre 2025, la DGCOM/PR a rappelé le caractère sacré et institutionnel de l’image du Chef de l’État. L’alerte intervient dans un contexte de multiplication des contenus numériques générés ou modifiés à l’aide de l’IA, qui portent atteinte à l’honneur, à la dignité et à la fonction du Président.


Le communiqué interdit explicitement : toute manipulation ou altération de l’image présidentielle ; la création de deepfakes ou de contenus synthétiques imitant le Président dans des contextes non officiels ; et l’usage caricatural ou moqueur de son image à des fins politiques ou humoristiques.


Ces pratiques sont désormais considérées comme des atteintes à l’ordre public et pourront entraîner des poursuites judiciaires, selon les lois en vigueur.


La DGCOM/PR appelle donc à la vigilance et à la responsabilité des citoyens, journalistes, artistes et influenceurs dans l’usage de l’image présidentielle. L’enjeu est clair : préserver l’intégrité d’une institution symbole de l’unité nationale.


Mahamat Abdelbanat Kourma


Tchad | le village Amdjabir décimé par les flammes




Un incendie d’une violence inouïe a ravagé le village d’Amdjabir, situé à 16 km de Dagour, ce lundi 24 novembre 2025 aux environs de 11h15. Le sinistre, dont l’origine reste inconnue, a laissé des dizaines de familles sans abri ni ressources.



Alors que les habitants d’Amdjabir, situé dans le département d'Aboudeïa, province du Salamat, étaient absorbés par les travaux champêtres, un feu d’une intensité redoutable s’est déclaré, consumant en quelques instants une grande partie du village. Alertées, les autorités locales se sont rendues sur place pour constater l’ampleur des dégâts.



Le sous-préfet de Dagour, Abakar Hamid Idriss, a confirmé la destruction totale de 28 cases et de quatre chambres, emportant avec elles tous les biens des familles : bijoux, céréales, ustensiles, vêtements, nattes… Rien n’a pu être sauvé. Les flammes, attisées par le vent sec, n’ont laissé que désolation et cendres.



Les sinistrés, abasourdis, errent désormais sans repères, privés de toit et de moyens de subsistance. « C’est une tragédie pour notre communauté », a confié un habitant, les yeux embués de larmes.



Face à cette catastrophe, le sous-préfet a lancé un appel pressant à la solidarité nationale et internationale. Il exhorte les bonnes volontés, ONG et autorités à venir en aide aux victimes, afin de leur permettre de reconstruire leur vie et leur dignité.



Mahamat Abdelbanat Kourma








23 novembre 2025

Lecture | Pourquoi lire transforme notre esprit et notre société




Sur le plan intellectuel, la lecture stimule la mémoire, développe le vocabulaire et améliore la concentration. Elle permet de mieux comprendre le monde qui nous entoure, d’analyser les situations avec recul et de structurer sa pensée. Un lecteur régulier acquiert une aisance dans l’expression écrite et orale, ce qui est un atout précieux dans la vie professionnelle et sociale.



Mais les bienfaits de la lecture ne s’arrêtent pas là. Elle joue aussi un rôle essentiel dans le développement personnel. En lisant, on apprend à se mettre à la place des autres, à ressentir leurs joies, leurs peines, leurs luttes. Cela renforce l’empathie et la tolérance. Les romans, les récits de vie, les essais nous confrontent à des réalités diverses et nous aident à mieux comprendre les enjeux humains et sociaux.



La lecture est également un refuge. Dans un monde agité, elle offre un moment de calme, de recentrage. Elle permet de s’évader, de rêver, de se reconstruire. Pour les jeunes, elle est un outil de construction identitaire; pour les adultes, un moyen de se ressourcer; pour les aînés, une façon de garder l’esprit vif.



Enfin, lire, c’est cultiver sa liberté. C’est choisir ses sources, confronter les points de vue, se forger une opinion. Dans une société où l’information circule vite, la lecture approfondie reste un rempart contre la superficialité.



Encourager la lecture, c’est investir dans l’intelligence collective, dans la paix sociale et dans l’avenir. Ouvrir un livre, c’est ouvrir son esprit.


Mahamat Abdelbanat Kourma

Tchad | le Sous-préfet de Khach-Khacha veut redresser la gestion du Centre de santé de Mina



Le Centre de santé de Mina, confronté à des difficultés de gestion, a été au cœur d’une réunion présidée par le Sous-préfet de Khach-Khacha, Moussa Ali Abdoulaye, ce jeudi 20 novembre 2025. Objectif : trouver des solutions concrètes pour bien relancer l’établissement.





La rencontre s’est tenue dans les locaux du Centre de santé de Mina, en présence du Médecin Chef du district de Djouma, du Chef de la zone sanitaire, de leaders communautaires et de représentants de diverses couches sociales. Tous ont répondu à l’appel du Sous-préfet, soucieux de la situation préoccupante de l’établissement.



Selon Moussa Ali Abdoulaye, le centre peine à fonctionner efficacement en raison de problèmes de gestion persistants. Cette réunion visait à identifier les obstacles et à proposer des mesures correctives pour garantir un meilleur service à la population locale.



Des recommandations ont été formulées, notamment l’organisation régulière de rencontres entre le Responsable du centre et le Comité de gestion. Des orientations claires ont également été données pour renforcer la coordination et améliorer la gouvernance de l’établissement.



Le Sous-préfet a insisté sur l’urgence d’une mobilisation collective afin de redonner au Centre de santé de Mina sa pleine capacité opérationnelle. Un signal fort pour replacer la santé communautaire au cœur des priorités locales.



Mahamat Abdelbanat Kourma



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