01 octobre 2021

Mali : Macron qualifie de «honte» les propos du Premier ministre sur un «abandon» par Paris

Au micro de RFI, le président français a qualifié jeudi 30 septembre de « honte » les accusations d'« abandon » du Mali par la France proférées par le Premier ministre malien de transition Choguel Maïga à la tribune de l'ONU. Emmanuel Macron s'est dit « choqué » par ces propos.



En marge de la clôture de la saison Africa 2020 à l'Élysée, Emmanuel Macron s'est exprimé jeudi soir pour la première fois au micro de l'envoyée spéciale de RFI Valérie Gas sur les déclarations du Premier ministre malien à la tribune de l'ONU où il a évoqué « l'abandon » de la France. Le chef de l'État français les juge « inacceptables ».

« Je rappelle que le Premier ministre malien est l’enfant de deux coups d’État, si je puis dire. Puisqu’il y a eu un coup d’État en août 2020 et un coup d’État dans le coup d’État. Donc la légitimité du gouvernement actuel est démocratiquement nul. Alors qu’hier nous avons présidé à l’hommage national au sergent Blasco et qu’aujourd’hui il est enterré parmi les siens, ce qu’a dit le Premier ministre malien est inadmissible. C’est une honte. Et ça déshonore ce qui n’est même pas un gouvernement. »

Paris avait déjà fermement condamné ces derniers jours les propos tenus samedi par Choguel Maïga, qui a affirmé que l'annonce par Emmanuel Macron en juin de la réorganisation de la présence militaire française, avec la fin programmée de Barkhane, représentait « une espèce d'abandon en plein vol ».

« Je sais que ce n’est pas ce que pensent les Maliens, a estimé le président français. Les Maliens sont les premières victimes du terrorisme jihadiste. Je sais qu’aujourd’hui, tant et tant de Maliennes et Maliens pensent à leurs enfants qui sont morts de ces terroristes, mais ils pensent aussi à ces familles de soldats qui ont perdu un fils à des milliers de kilomètres d’eux pour aider à sauver le Mali. Qu’il y ait tant de mépris des actuels dirigeants maliens à l’égard de nos soldats, des vies qui ont été laissées, c’est inadmissible. »

Emmanuel Macron, très remonté, n'a pas mâché ses mots et a affirmé qu'il n'attendait « rien » du gouvernement malien, avant d'ajouter qu'il devait respecter ses engagements : organiser des élections en février et arrêter de mettre en prison les dirigeants politiques. Emmanuel Macron a exprimé sa colère et sa fermeté.

Dans ce que j’attends, c’est que le processus électoral soit fait, que ceux qui sont là par le fruit d’un coup d’Etat respectent la vie démocratique et arrêtent de mettre en prison les dirigeants politiques….

30 septembre 2021

AM-TIMAN | de qui est composé le Comité de prévention et gestion des conflits de la province du Salamat

Par arrêté nº84 du 25 septembre 2021, il est mis en place, un Comité de prévention et de gestion des conflits de la province du Salamat. La cérémonie officielle de l'installation est organisée ce mercredi 29 septembre 2021 à la résidence du Gouverneur Abdoulaye Ibrahim Siam





Ce comité est composé des personnalités issues des institutions étatiques notamment :


Les autorités administratives, judiciaires, militaires, traditionnelles, les leaders religieux, les ONG, les associations de la société civile oeuvrant dans la province, les cadres de la province, les députés, les cadres de partis politiques représentant la majorité présidentielle et de l'opposition démocratique implantés dans la province.





Le Comité de prévention et de gestion des conflits de la province du Salamat a pour mission de contribuer à prévenir par des mécanismes pour éviter les conflits. En cas de survenance d'un conflit, il émet des aveux pour une solution efficace à la crise en proposant des modes de résolution aux intérêts des parties au conflit.


Le comité est compétant de mener les activités suivantes : organiser des réunions semestrielles et annuelles et faire état sur les conflits latents et ouverts. Sensibiliser la population sur la cohabitation pacifique. Agir pour le respect du couloir de transhumance. Organiser dans les départements, des caravanes de paix et de la cohabitation pacifique. Organiser le théâtre forum pour le changement des mentalités. Mettre en place une base des données des actions menées...


Le Comité est mis en place pour un mandat d'un an renouvelable une fois. Il peut faire recours à toute personne susceptible de l'aider dans l'accomplissement de ses missions.


Le Comité est dirigé par un bureau composé de :

  1. Président : Gouverneur
  2. Vice-président : Com-zone nº10
  3. 2è vice-président : Un député
  4. Rapporteur : Directeur de cabinet du gouverneur
  5. 2è rapporteur : Procureur
  6. 3è rapporteur : Un membre d'une ONG locale
  7. Trésorier : Trésorier provincial
  8. Trésorier adjoint : Un membre de CELIAF
  9. Conseiller : Conseiller à la sécurité du gouverneur
  10. Chargé de projet et programme : Représentant d'une ONG locale
  11. Chargé de mobilisation des ressources : Conseiller économique du gouverneur
  12. Chargé de la communication : Sous directeur de l'ONAMA d'Am-Timan


MEMBRES :

  • Le Secrétaire général provincial
  • Tous les préfets
  • Le Com-legion
  • Le Com GNNT
  • Le délégué de la police
  • Le Chef d'antenne ANS
  • Tous les délégués provinciaux et chefs de service déconcentrés de l'État
  • Président provincial de la chefferie traditionnelle
  • Trois (3) représentants de confessions religieuses
  • Deux (2) représentants de la société civile
  • Quatre (4) représentants des partis politiques de la majorité présidentielle et de l'opposition démocratique
  • Deux (2) représentants des ONG
  • Deux (2) représentants des associations de jeunes
  • Deux (2) représentantes des associations féminines
  • Deux (2) représentants des agriculteurs
  • Deux (2) représentants des éleveurs

Tchad | une campagne de sensibilisation du Projet RENFORT lancée dans les zones rurales du Salamat

Le Secrétaire général de la province du Salamat Maab Mara, représentant le gouverneur a officialisé ce mercredi 9 octobre 2024, l'ouvert...