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28 novembre 2025

Washington attaqué, Trump réagit tentant de stopper l’immigration du Sud

 


Washington sous tension : Donald Trump relance la polémique migratoire après une attaque impliquant un ressortissant afghan. Le président américain annonce vouloir suspendre toute immigration en provenance des pays du « tiers-monde », ravivant les débats sur sécurité et xénophobie.

Le Président américain, Donald Trump


Le 27 novembre 2025, Donald Trump a annoncé sa volonté de « suspendre définitivement l’immigration en provenance de tous les pays du tiers-monde », à la suite d’une attaque à Washington impliquant un suspect afghan. Deux membres de la Garde nationale ont été blessés, déclenchant une vague d’émotion et une réponse politique immédiate. Le président américain a justifié sa position en affirmant que le système migratoire est « saturé » et que les États-Unis doivent « se rétablir complètement » avant d’accueillir de nouveaux arrivants.

  

Cette annonce s’inscrit dans une stratégie politique bien connue de Donald Trump, qui avait déjà durci les politiques migratoires lors de son précédent mandat. Il promet désormais d’annuler des millions d’admissions accordées sous l’administration Biden, d’expulser les migrants jugés « inutiles » ou « incapables d’aimer le pays », et de supprimer les aides fédérales aux non-citoyens. Des mesures qui suscitent l’inquiétude des défenseurs des droits humains et des communautés immigrées, dénonçant une stigmatisation généralisée.


L’usage du terme « tiers-monde », sans définition juridique précise, soulève de nombreuses critiques. Employé ici pour désigner les pays en développement, il renforce une vision binaire du monde et alimente les tensions diplomatiques. Plusieurs observateurs estiment que cette posture pourrait isoler davantage les États-Unis sur la scène internationale, tout en exacerbant les divisions internes. Pour certains analystes, cette sortie marque un tournant dans la campagne présidentielle à venir, où l’immigration redevient un thème central.


Alors que les États-Unis s’interrogent sur leur modèle migratoire, la déclaration de Donald Trump relance un débat brûlant entre sécurité, humanité et stratégie politique. Reste à savoir si cette annonce se traduira en actes ou si elle ne vise qu’à galvaniser une base électorale déjà acquise.


Mahamat Abdelbanat Kourma





 


Guinée-Bissau | le général Horta N'Tam nommé président de transition après le renversement d’Embaló




La Guinée-Bissau vient de basculer dans une nouvelle crise politique. Le président Umaro Sissoco Embaló a quitté précipitamment le pays pour se réfugier au Sénégal, après qu’une junte militaire a pris le pouvoir et nommé le général Horta N'Tam à la tête d’une transition. Ce nouvel épisode soulève des inquiétudes sur la stabilité de l’État et la réaction de la communauté internationale.


Dans la nuit du 26 au 27 novembre 2025, des éléments des forces armées bissau-guinéennes ont investi plusieurs sites stratégiques de la capitale, Bissau, annonçant la fin du régime d’Umaro Sissoco Embaló. Le président, élu en 2019, a été exfiltré vers Dakar dans les heures qui ont suivi, selon des sources diplomatiques sénégalaises.


La junte, qui se présente comme le "Haut Commandement militaire pour la restauration de la sécurité nationale", a justifié son action par une "dérive autoritaire" du pouvoir civil et une "paralysie institutionnelle". Elle a désigné le général Horta N'Tam comme président de transition, chargé de "rétablir l’ordre constitutionnel" dans un délai encore flou.


Cette prise de pouvoir intervient dans un contexte de tensions croissantes entre l’exécutif et les forces de sécurité, sur fond de réformes contestées et de rivalités internes. Embaló, connu pour son franc-parler et sa volonté de centraliser le pouvoir, avait récemment limogé plusieurs hauts gradés, ce qui aurait précipité la rupture.


À Dakar, le président sénégalais Bassirou Diomaye Faye a confirmé l’arrivée de son homologue bissau-guinéen et appelé à une réunion urgente de la CEDEAO. L’organisation régionale, qui condamne fermement les changements anticonstitutionnels, pourrait envisager des sanctions ou une médiation.


Alors que la Guinée-Bissau s’enfonce dans une nouvelle incertitude, les regards se tournent vers ses voisins et partenaires internationaux. Le sort d’Umaro Sissoco Embaló, désormais en exil, et la capacité du général Horta N'Tam à apaiser les tensions seront déterminants pour l’avenir d’un pays habitué aux soubresauts politiques. Une fois encore, la démocratie en Afrique de l’Ouest est mise à l’épreuve.


Mahamat Abdelbanat Kourma

27 novembre 2025

Tchad | Gouvernement et HCR unis pour une meilleure protection des réfugiés dans le Salamat




Le Secrétaire général de la province du Salamat, Maab Mara, a présidé ce jeudi 27 novembre 2025 un atelier organisé conjointement par le gouvernement tchadien et le Haut-Commissariat des Nations unies pour les réfugiés (HCR). L’objectif de cette rencontre était de vulgariser la loi sur l’asile en République du Tchad. La cérémonie s’est déroulée en présence du Secrétaire général du département de Bahr-Azoum, Djido Ali Abatcha, représentant le préfet, ainsi que du préfet de Haraze-Mangueigne, Dicky Abakar.


Adoptée en 2020, la loi sur l’asile constitue une avancée majeure dans l’histoire du droit d’asile au Tchad. Elle vise à renforcer le cadre juridique et institutionnel encadrant les procédures d’accueil et de protection des réfugiés sur le territoire national.


Lors de son intervention, le Délégué de la Commission nationale d’accueil des réfugiés et des rapatriés, Mahamat Hassan Abdraman, a souligné que cette session vise à renforcer les capacités des participants sur les concepts fondamentaux de la protection internationale des réfugiés. Il a également insisté sur la nécessité de consolider la collaboration entre le HCR et les forces de défense dans les situations d’urgence humanitaire, tout en soutenant l’application effective de la loi sur l’asile.


Ouvrant les travaux, le Secrétaire général de la province du Salamat, Maab Mara a rappelé que le Tchad accueille sur son territoire plus d'un million de personnes (rėfugiés et personnes déplacées internes) forcées de fuir les conflits et les persécutions dans la sous-région. Ajoutant qu'il porte ainsi par tradition et par nécessité, une lourde et noble responsabilité humanitaire d'où il est, et restera, une terre d'accueil.


Au total, 60 participants issus des départements de Bahr-Azoum et de Haraze-Mangueigne prennent part à cet atelier, qui s’inscrit dans une dynamique de sensibilisation et de renforcement des mécanismes de protection des personnes déplacées.


Mahamat Abdelbanat Kourma








04 juillet 2024

Tchad | la Semaine africaine de vaccination lancée par la délégation sanitaire provinciale du Salamat



La délégation sanitaire provinciale du Salamat, a lancé officiellement ce jeudi 5 juillet 2024, la Semaine africaine de vaccination. C'était au cours d'une cérémonie organisée dans les locaux du Centre de santé Am-Timan nord, sous les auspices du gouverneur Abdoulaye Ibrahim Siam.




Lors de son allocution, le délégué provincial de la Santé publique, Dr Adoum Mahamat Tidjani, a souligné que la vaccination est l’un de neuf axes mis en place par le Ministère de la santé Publique pour réduire la morbidité et la mortalité des enfants. 



Selon lui, dans la province du Salamat, les indicateurs de la vaccination constituent un problème sérieux de santé publique dû, non seulement à l'adhésion des parents, mais aussi au non-respect des stratégies avancées et à l’inaccessibilité géographique. 



Lançant les activités de la Semaine africaine de vaccination, le gouverneur du Salamat, exhorte les autorités et les partenaires à donner le meilleur d’eux-mêmes pour faire passer le message afin que la population adhère à la vaccination pendant cette semaine et durant toute l'année pour que les enfants soient épargnés des épidémies évitables par la vaccination. 



Par ailleurs, il tient à demander à tous les partenaires à la santé, de continuer à œuvrer pour le développement du secteur sanitaire, plus particulièrement dans le domaine de la vaccination. 



Le coup d'envoi de la vaccination est officiellement donné par le gouverneur qui a administré la dose de vaccin à quelques enfants. Cette semaine africaine de vaccination constitue l’une des réponses à des problèmes de santé, afin de mobiliser et d'engager les communautés pour inverser la tendance actuelle. 



Mahamat Abdelbanat Kourma

16 juin 2024

Tchad | les fidèles musulmans de la province du Salamat célèbrent la Tabaski par une prière à Am-Timan



Les fidèles musulmans de la ville d’Am-Timan, chef-lieu de la province du Salamat, ont célébré ce dimanche 16 juin, la fête de Tabaski par une prière organisée à la place de la nation d'Am-Timan.




C'est à 7 h 30 que la prière marquant cette grande fête musulmane a été dirigée par l’imam de la grande mosquée d'Am-Timan et président du Conseil supérieur des affaires islamiques, branche du Salamat, Cheikh Assaïd Abdallah Fadalallah.



Le Gouverneur du Salamat, Abdoulaye Ibrahim Siam est venu à la prière accompagné de quelques personnalités, notamment des responsables civils et militaires de la province.



Plusieurs centaines de fidèles musulmans venant des divers quartiers de la ville, ont pu effectivement accomplir un de leurs devoirs religieux majeurs, en cette circonstance. Après la prière, l’imam a prêché la bonne parole pour exhorter les musulmans au vivre-ensemble et à la culture de la paix.
  

    
La cérémonie à la place de la nation finie, les membres du Conseil supérieur des affaires islamiques, se sont rendus au gouvernorat pour présenter leurs vœux d'Aïd El-adha à l'autorité provinciale.



Mahamat Abdelbanat Kourma

27 mai 2024

Tchad | Gouvernement de la 5è République



Décret n° 002/PR/PM/2024 du 27 mai 2024 Portant nomination des membres du Gouvernement de la 5è République



Ministre d'État, Ministre des Affaires Étrangères, de l’Intégration Africaine et des Tchadiens de l'Etranger, et de la Coopération Internationale, Porte-parole du Gouvernement,
M. ABDERAMAN KOULAMALLAH

Ministre d'Etat, Ministre de la Justice et des Droits Humains, Garde des Sceaux, 
M. ABDERAHIM BIREME HAMID

Ministre d'État, Ministre de l'Enseignement Supérieur, de la Recherche Scientifique et de la Formation Professionnelle, 
M. TOM ERDIMI

Ministre d'État, Ministre de l'Administration du Territoire et de la Décentralisation, 
M. LIMANE MAHAMAT

Ministre d'État, Ministre de la Femme et de la Petite Enfance, 
Mme AMINA PRISCILLE LONGOH

Ministre des Finances, du Budget, de l’Economie et du Plan, 
M. TAHIR HAMID NGUILIN

Ministre de l'Education Nationale et de la Promotion Civique, 
M. MAHAMADOU BOUKAR GANA

Ministre de la Santé Publique, 
Dr. ABDELMADJID ABDERAHIM MAHAMAT

Ministre de l’Eau et de l’Energie, 
M. PASSALÉ KANABÉ MARCELIN 

Ministre de l'Action Sociale, de la Solidarité et des Affaires Humanitaires, 
Mme FATIME BOUKAR KOSSEÏ

Ministre des Armées, des Anciens et des victimes de guerre, 
M. ISSAKHA MALLOUA DJAMOUSS

Ministre de la Sécurité Publique et de l'Immigration, 
M. MAHANMAT CHARFADINE MARGUI

Ministre de l’Environnement, de la Pêche et du Développement Durable, 
Dr. IDRISS SALEH BACHAR

Ministre des Infrastructures, des Désenclavements et de l’Entretien Routier, 
M. AZIZ MAHAMAT SALEH

Ministre du Pétrole, des Mines et de la Géologie, 
Mme NDOLENODJI ALIXE NAIMBAYE

Ministre de l’Aménagement du Territoire, de l’Urbanisme et de l’Habitat, 
M. MAHAMAT ASSILECK HALATA

Ministre de la Fonction Publique et de Concertation Sociale, 
M. ABDOULAYE MBODOU MBAMI

Ministre des Communications, de l’Economie Numérique et de la Digitalisation de l’Administration, 
M. BOUKAR MICHEL

Ministre des Transports, de l’Aviation Civile et de la Météorologie Nationale, 
Mme FATIME GOUKOUNI WEDDEYE

Ministre de l’Elevage et de la Production Animale, 
M. ABDERAHIM AWAT ATTEÏB

Ministre de la Production et de l’Industrialisation Agricole : 
M. KEDA BALLA

Ministre du Développement Touristique, de la Culture et de l’Artisanat, 
M. ABAKAR ROZI TEGUIL

Ministre de la Jeunesse et des Sports, 
M. ABAKAR DJARMA OUMI

Ministre du Commerce et de l’Industrie, 
M. GUIBOLO FANGA MATHIEU

Ministre Secrétaire Générale du Gouvernement, chargée de la Promotion du Bilinguisme et des Relations avec les Grandes Institutions, 
Dr RAMATOU MAHAMAT HOUTOUIN

Ministre Déléguée auprès du Ministre des Affaires Étrangères chargée de l’Intégration Africaine et des Tchadiens de l'étranger, 
Mme FATIME ALDJINEH GARFA

Ministre Déléguée auprès du Ministre des Finances chargée de l’Économique et du Plan, 
Mme FATIME HARAM ACYL

Secrétaire d’État à l'Enseignement Supérieur, à la Recherche Scientifique et à la Formation Professionnelle, 
M. ABAKAR MOUSSA KALLÉ

Secrétaire d’État à l'Administration du Territoire chargé de la Décentralisation : 
M. AHMAT OUMAR

Secrétaire d’Etat aux Finances et Budget, 
M. ALI DJADA KAMPARD

Secrétaire d’Etat à l’Education Nationale, 
M. MAÏDÉ HAMIT LONY

Secrétaire d’Etat à la Santé Publique, 
Pr. ABDELRAZAKH ADOUM FOUDA

Secrétaire d’Etat aux Infrastructures chargée de l’Entretien Routier, 
Mme HAOUA ABDELKERIM AHMADAYE

Secrétaire d’Etat au Pétrole chargé des mines et Géologie, 
M. OUMAR DJIMET MOUSSA

Secrétaire Général Adjoint du Gouvernement : 
M. SALEH BOURMA



Fait à N’Djamena le 27 Mai 2024
Le Président de la République, Chef de l'Etat

MAHAMAT IDRISS DEBY ITNO

16 mai 2024

Tchad | le programme APEF organise un atelier de capitalisation des acquis dans le Salamat



Le Programme des aires protégées et des écosystèmes fragiles du Tchad (APEF) organise ce jeudi 16 mai 2024, un atelier de capitalisation de ses acquis dans la province du Salamat. La cérémonie officielle a eu lieu sous la houlette du gouverneur Abdoulaye Ibrahim Siam.




Financé par l'Union européenne, le Programme des aires protégées et des écosystèmes fragiles du Tchad (APEF) s'inscrit dans le cadre de la mise en œuvre du Programme indicatif national (PIN) 11e FED, secteur n°2 « gestion durable des ressources naturelles ».



L'objectif global est de promouvoir la conservation durable et concertée de la faune sauvage, de la biodiversité et du patrimoine du Tchad au bénéfice des populations. 



Lors de son intervention, le coordonnateur national du programme APEF, Djadou Moksia a précisé que le Programme vise à préserver et à restaurer les écosystèmes terrestres, en veillant à les exploiter de façon durable, gérer durablement les forêts, lutter contre la désertification, enrayer et inverser le processus de dégradation des sols.
 


Le gouverneur du Salamat, Abdoulaye Ibrahim Siam dans son discours d'ouverture que « ce programme vise une démarche concertée de conservation, de gestion et de mise en réseau de plusieurs aires protégées et écosystèmes fragiles à haute valeur écologique, culturelle et touristique au Tchad ». 



Durant deux jours, les participants seront outillés d'une part sur le niveau de réalisation des résultats, et d'autre part recueillir les leçons apprises, les bonnes pratiques ainsi que les changements et acquis du projet.



Mahamat Abdelbanat Kourma

10 avril 2024

Tchad | les fidèles musulmans du Salamat célèbrent l'Aïd el-Fitr



Les fidèles musulmans de la ville d’Am-Timan, chef-lieu de la province du Salamat, ont célébré la fête l'Aïd el-Fitr par une prière organisée à la place de la nation en présence du gouverneur Abdoulaye Ibrahim Siam.



C’est dès 8 heures ce mercredi 10 avril, que la prière prévue pour l'Aïd el-Fitr al-Moubarack a commencé. L’imam de la grande mosquée et président du Conseil supérieur des affaires islamiques, branche du Salamat, Cheikh Assaïd Abdallah Fadalallh a dirigé la prière qui a regroupé des centaines de fidèles musulmans venus pour accomplir une des exigences de la religion musulmane.


Peu avant la prière, le Gouverneur du Salamat, Abdoulaye Ibrahim Siam a fait sa venue à l'endroit indiqué pour accomplir son devoir religieux. Après la prière, l’imam a prêché la bonne parole de Dieu pour exhorter les musulmans au vivre-ensemble et à la culture de la paix.
 
     
Après la cérémonie à la place de la nation, les membres du Conseil supérieur des affaires islamiques, sont reçus par le Gouverneur pour la présentation de vœux.


Mahamat Abdelbanat Kourma

02 février 2024

30 janvier 2024

Tchad | réception officielle des rhinocéros noirs d'Afrique du Sud au Parc national de Zakouma



Le ministre de l’environnement, de la pêche et du développement durable, Mahamat Abdelkerim Hanno a présidé ce samedi 27 janvier 2024, la cérémonie officielle de réception des rhinocéros noirs d’Afrique du sud réintroduits au Parc national de Zakouma. L’événement est organisé au « Camp Dari », dans ledit Parc. 



Le 5 décembre 2023, cinq rhinocéros noirs d'Afrique du Sud, sont réintroduits au Parc national de Zakouma. Cet événement marquant, résulte de l'aboutissement des efforts mis en œuvre en 2018 dans le cadre de la coopération entre les deux pays. 


La perspective passionnante de la reproduction de ces rhinocéros dans un avenir proche, devient une étape cruciale dans le succès du projet de réintroduction de ces animaux disparus de Zakouma depuis les années 1970.


Le gouverneur de la province du salamat, Abdoulaye Ibrahim Siam, a souhaité la cordiale bienvenue au ministre et l'auguste délégation composée des hautes personnalités et chefs de missions diplomatiques.


Lorenzo Harrington, représentant l'ambassadeur de l'Union européenne au Tchad, souligne l'importance de la longue coopération entre le Tchad et l'Union européenne dans le domaine de la biodiversité.


L'ambassadeur d'Afrique du Sud, son excellence, Joseph NKOSI, a, au nom du gouvernement sud-africain, réaffirmé son engagement à poursuivre la coopération fructueuse entre les deux pays.


Le ministre de l’environnement, de la pêche et du développement durable, Mahamat Abdelkerim Hanno, justifie l'importance de l'événement qui, selon lui, est un processus majeur pour le développement du Tchad dans le domaine touristique.


Par la même occasion, le ministre a célébré le 60è anniversaire de la création du Parc national de Zakouma, qui a vu le jour, le 7 mai 1963.


Mahamat Abdelbanat Kourma

25 novembre 2023

Tchad | la ville d'Am-Timan accueillera la Semaine nationale de la femme tchadienne édition 2024



Une mission de prospection du ministère de la femme, de la protection de la petite enfance et de la solidarité nationale, est à Am-Timan, chef-lieu de la province du Salamat. 



Elle a échangé ce vendredi 24 novembre 2024, avec les autorités administratives, les leaders traditionnels et les organisations de la société civile sur l’organisation de la SENAFET, édition 2024. C’était au cours d’une rencontre présidée par le Secrétaire général du département de Bahr-Azoum, Djido Ali, représentant le gouverneur du Salamat.


La Journée internationale de la femme, célébrée le 8 mars de chaque année, trouve son origine, de la lutte de longue haleine des femmes. Cette commémoration est issue de l’histoire de luttes féministes. 


Au Tchad, conscient du rôle indéniable que jouent les femmes au processus de développement, le gouvernement a donné son quitus en consacrant toute une semaine pour la commémoration à la cause féminine.


En prélude de cette semaine qui s’annonce, la province du Salamat est retenue cette année comme site national, raison pour laquelle, le ministère de la femme à travers à travers la direction générale de la promotion du genre été de l’autonomisation de la femme, a effectué cette mission de prospection au Salamat afin de s’imprégner de la réalité en vue un appui technique aux autorités provinciales pour l’organisation de ladite semaine.


Le chef de mission Malloum Kollo Goni, déclare que la tenue de la Semaine nationale de la femme tchadienne à Am-Timan, offre l’occasion particulière aux femmes de la province du Salamat, pour réfléchir et mener des actions sur des thématiques diverses liées aux conditions de la femme tchadienne, notamment au leadership, à l’égalité et l’équité de genre, à la santé maternelle et infantile, aux violences basées sur le genre.


Représentant le gouverneur, le Secrétaire général du département de Bahr-Azoum, Djido Ali Abatcha, souligne qu’au Tchad, les femmes représentent la majorité de la population. 


Elles sont fortement présentes dans le secteur informel et agro-sylvo-pastoral. Il ajoute que si elles constituent 86 % de la main d’œuvre de la population active au Tchad, dans le Salamat, elles sont la cheville ouvrière du développement de cette province à vocation agro-sylvo-pastoral.


Les échanges avec les participants, ont permis à la mission de prospection d’identifier et d’évaluer les besoins essentiels des organisations opérationnelles et dynamiques sur le terrain. Les différents acteurs et partenaires locaux, sont mobilisés pour une meilleure organisation de la SENAFET dans le Salamat.


Mahamat Abdelbanat Kourma

23 octobre 2023

Tchad | la journée mondiale de l'alimentation célébrée à Am-Timan par la FAO



L'antenne de la FAO célèbre ce 23 octobre 2023, la Journée mondiale de l'alimentation dans la province du Salamat. La cérémonie de lancement officiel est présidée par Maab Mara, secrétaire général de la province du Salamat.



Célébrée chaque année le 16 octobre, la journée mondiale de l'alimentation, dont le thème de l'édition 2023 est : ''L'eau c'est la vie, l'eau nous nourrit. Ne laisser personne de côté'', est organisée cette année en différé dans la province du Salamat, pour des raisons d'ordre organisationnel. 


Pour Adoum Seïd Gamané, Chef d'antenne-est de l'Organisation des nations unies pour l'alimentation et l'agriculture (FAO), le thème de cette année, a pour but de sensibiliser le pouvoir public, la société civile, les chefs traditionnels et les leaders religieux sur l'importance et la gestion rationnelle de l'eau.


Le représentant du délégué de la production agricole, Noubarangué Alexis, notifie que l'eau est une force motrice pour les populations, l'économie et la nature.


Le Secrétaire général de la province du Salamat, Maab Mara lançant les activités, declare que la disponibilité de cette ressource précieuse est menacée par la croissance démographique, l'urbanisation, le développement économique et le changement climatique.


Plusieurs activités sont prévues, dont des jeux concours organisés au CEG Agro-pastoral d'Am-Timan.


Mahamat Abdelbanat Kourma

15 octobre 2023

Environnement | 2023 sera probablement l'année la plus chaude jamais enregistrée dans l'histoire



Ce mercredi, l'observatoire européen Copernicus a annoncé que 2023 serait en tout vraisemblance l'année la plus chaude de l'histoire de l'humanité.



Par exemple, juillet et août 2023 sont désormais les premier et second mois les plus chauds jamais enregistrés.
Un nouveau record tragique… L'été (juin-juillet-août 2023) a connu les températures mondiales moyennes les plus 


élevées jamais mesurées, annonce ce mercredi l'observatoire européen Copernicus, pour qui 2023 sera probablement l'année la plus chaude de l'Histoire. Canicules, sécheresses, inondations ou incendies ont frappé l'Asie, l'Europe et l'Amérique du Nord sur cette période, dans des proportions dramatiques et souvent inédites, avec leur prix en vies humaines et en dégâts sur les économies et l'environnement.  


16,77°C, la température moyenne mondiale


L'hémisphère sud, où de nombreux records de chaleurs ont été battus alors que la zone est en plein hiver austral, n'a pas été épargné. "La saison juin-juillet-août 2023 a été de loin la plus chaude jamais enregistrée dans le monde, avec une température moyenne mondiale de 16,77°C", a annoncé Copernicus. C'est 0,66°C au-dessus des moyennes de la période 1991-2020, déjà marquée par une élévation des températures moyennes mondiales en raison du réchauffement climatique causé par l'Homme. 


Juillet avait été le mois le plus chaud jamais mesuré, août 2023 est désormais le 2e, précise Copernicus. Et sur les huit premiers mois de 2023, la température moyenne du globe est "seulement 0,01°C derrière 2016, l'année la plus chaude jamais mesurée". 


Un record pas encore sûr mais très probable


Même si pour le moment, la température moyenne mondiale de 2023 est juste derrière celle de 2016, le record ne tient plus qu'à un fil, au vu des prévisions saisonnières et du retour en puissance dans le Pacifique d'El Niño, synonyme de réchauffement supplémentaire. 


Et "compte tenu de la chaleur en excès à la surface des océans, il est probable que 2023 sera l'année la plus chaude (...) que l'humanité ait connue", a affirmé à nos confrères de l'AFP Samantha Burgess, cheffe adjointe du service changement climatique (C3S) de Copernicus. 


Antoine LLORCA (TF1) avec l'AFP

14 octobre 2023

ANALYSE | l'Afrique fait peur au monde



Analyse du Professeur Charles-Philippe David, professeur d'études stratégiques Canadien 

Méditation et partage fortement recommandés
 
« Cela fait maintenant plus de 25 ans que j'enseigne la stratégie. Dans ma carrière, j'ai eu affaire à des dizaines d'officiers et de hauts fonctionnaires africains. Je suis obligé de confesser que le malheur de l'Afrique, et de plusieurs nations prospères dans le monde, vient de sa rencontre avec l'Occident. 
 
L'Afrique était en pleine construction au 15e siècle, avec des cités qui n'avaient rien à envier aux villes occidentales. Il y avait de grands hommes militaires et de grands stratèges. Mais tout cela a été sciemment effacé de la mémoire des africains. 
 
Mais aujourd'hui, à une allure extraordinaire, l'Afrique se reconstruit. Le problème c'est que les gens ne le savent pas. Un exemple, la population africaine qui était tombée en dessous de 100 millions d'habitants vers la 2e moitié du 19e siècle est en passe de devenir la plus forte au monde. D'autres peuples ayant subi moins que les africains ont totalement disparu. 
 
Je vais vous expliquer
pourquoi l'Afrique fait peur au monde. Au moment où je parle, le *monde fait face à trois enjeux principaux : l'énergie, la défense stratégique et la mondialisation.
 
L'Afrique est au carrefour de tout ça !
 
Commençons par l'énergie :
Toutes les ressources énergétiques stratégiques les plus rares du monde sont en Afrique. Même si nos pays de l'ouest se sont vulgairement servis, personne ne peut parler d'une extinction des réserves car chaque jour, on en découvre de nouveaux. Vous allez constater que les médias n'en parlent jamais. 
On préfère détourner les regards des africains et du monde vers les guerres et la pauvreté. C'est de l'arnaque pour celui qui est éveillé. Vous a t-on jamais parlé de la ressource extraordinaire que constitue le vaste désert du Sahara ? Vous a t-on jamais parlé de l'immensité des ressources en eau douce du sous-sol africain ? 
 
C'est conscients de cette richesse phénoménale que constitue l'Afrique que des pays comme les USA, la France, le Royaume Uni, etc. sont décidés à la maintenir dans une position de réservoir et déversoir mondial. 
 
Il y a aujourd'hui des task force un peu partout, chargés d'étudier et de proposer des solutions qui permettront à ces nations de faire main basse sur les ressources mondiales, de s'assurer que quoi qu'il advienne, leur approvisionnement sera assuré. 
 
Que peut l'Afrique ? L'Afrique, c'est 54 minuscules états écartelés entre la banque mondiale, le fmi, le club de Paris, le club de Londres, les vendeurs d'armes, les mercenaires, les médias occidentaux, etc. Ces États n'ont même pas eu le temps de reconstituer leur histoire, qu'ils tombent dans la mondialisation. Que peuvent faire les présidents de ces États ? Soit ils obéissent, soit ils sont écartés. 
La marge de manoeuvre existe, mais très faible. L'occident a su mettre en place un vaste système pour gouverner le monde. Et jusqu'à présent, aucun pays n'est arrivé à tenir, excepté la Chine. Regardez l'Amérique latine et dites moi quel pays s'en sort ? Aucun. Que pensez-vous des pays arabes ? Aucun n'est réellement indépendant, même l'Arabie Saoudite. 
 
Ensuite, la défense stratégique : L'état de déliquescence des armées est organisé à dessein. On ne colonise pas une région en y laissant une armée forte. Les armées africaines ont donc été transformées en armées de répression intérieure que de guerre ou de défense intelligente.
 
Pourquoi ? Parce que nos nations ont besoin que vos armées se retournent contre vos peuples pour nous garantir l'accès aux richesses. Les États ne peuvent non plus avoir accès au financement militaire. Les Chefs d'État ont peur de financer l'armée parce qu'elle peut être retournée à tout moment et les renverser. 
 
Prenez par exemple le cas de la défense anti-aérienne. Il n'y a quasiment aucun pays qui possède un système de défense équipé de missiles anti-aériens modernes. L'accès a été extrêmement verrouillé. Ce qui laisse le champ libre aux avions de reconnaissance occidentaux pour pénétrer les territoires africains en toute quiétude. Et aucun pays n'a accès à des satellites capables de le renseigner sur les mouvements de personnes ou d'aéronefs suspects dans son espace aérien sans l'aide de forces étrangères. Tout cela est fait exprès pour créer de la dépendance et avoir des chefs d'état dociles.
 
Aujourd'hui, des pays comme les Etats-Unis, la France ou le Royaume-Uni peuvent détruire, en une journée, toutes les structures d'une armée africaine sans envoyer un seul soldat au sol... Rien qu'en se servant des satellites, des missiles de croisière et des bombardiers stratégiques. A mon avis cela ne durera pas longtemps. Les africains commencent par comprendre les enjeux. 
 
Si les pays africains se mettent ensemble, et que chacun accepte de donner seulement 10 % de son budget militaire à un centre continental de recherche et d'application sur les systèmes de défense, le continent peut faire un pas de géant. Il y a en Russie, en Ukraine, en Chine, en Inde, des centaines de scientifiques de très haut niveau qui accepteraient de travailler pour 3000 dollars US par mois afin de vous livrer des armes sophistiquées fabriquées sur le continent et servant à votre défense. 
Ne croyez pas que je rigole. Il ne faut jamais être naïf. Si la survie de l'Occident passe par une re-colonisation de l'Afrique et la mainmise sur ses ressources naturelles vitales, cela se fera sans état d'âme. Ne croyez pas trop au droit international et aux principes de paix, ce sont toujours les faibles qui s'accrochent à ces chimères.
 
Je pense qu'il est temps de transformer vos officiers en scientifiques capables de faire de la recherche et du développement. Vos petits États ne disposent pas de la ressource pour cela. Vous êtes en guerre, depuis votre rencontre avec l'occident. 
 
Enfin, la mondialisation : si vous comprenez que vous êtes en guerre, vous avez tout compris. Ne faites pas attention à tout ce qui se raconte dans les médias occidentaux. A savoir, l'aide aux pays sous-développés, aider les pays pauvres à faire face à la mondialisation, etc. Quel intérêt avons nos pays à vous voir développés ? Aucun. 
 
Vous savez, dans mes fonctions, il y a des réalités que je ne peux dire, mais je vais vous les dire. 
 
La mondialisation est juste la forme moderne de perpétuation de l'inégalité économique. Pour être clair, je vous dirai que ce concept a un but : garder certains pays comme sources d'approvisionnement en biens et ressources qui permettraient à d'autres de conserver leur niveau de vie. Les notions même de pays pauvres et pays riches sont biaisées. Autrement dit, le travail dur, pénible, à faible valeur ajoutée et impraticable en Occident sera fait dans le Tiers-monde. Ainsi, les appareils électroniques qui coûtaient 300 dollars US en 1980 reviennent toujours au même prix en 2006. 
 
Certains petits pays sont gardés pour être un réservoir de consommation où seront déversés tous les produits fabriqués dans le monde. Et ce n'est pas l'Afrique seule. 
 
Pour moi, l'indépendance signifie d'abord un certain degré d'autonomie. Mais, quand je vois que des pays comme le Sénégal, le Mali, le Niger, le Tchad ou la Centrafrique importent quasiment 45 % de leur propre nourriture de l'étranger, vous comprendrez qu'un simple embargo militaire sur les livraisons de biens et services suffirait à les anéantir. Sans oublier l'indépendance militaire et monétaire. Mais cela ne s'acquiert pas subitement ! 
 
Pour terminer, je vais vous raconter une anecdote: Je parlais avec un colonel sénégalais venu en stage chez nous il y a quelques mois. Nous regardions à la télévision les images de millions de Libanais qui défilaient dans les rues pour réclamer le retrait des soldats syriens de leur pays. Je lui ai demandé ce qu'il en pensait.
Il m'a simplement répondu : « géopolitique ». Ce qui est exact ! Tout est géopolitique et géostrategie. Dans ces manifestations, Israël piaffe d'impatience d'en découdre avec le Hezbollah et puisque Tel-Aviv ne peut faire la guerre en même temps aux Palestiniens, au Hezbollah et à la Syrie, son souhait est que Damas se retire. Une fois le Liban à découvert, Israël aura carte blanche pour l'envahir et y faire ce qu'elle veut. 
 
Tous les conflits dans le monde sont l'expression de jeux et lutte pour une ressource précise. 
 
Ce qui est certain, l'Afrique a progressé et les africains ont de plus en plus conscience de la nécessité de l'union, de l'analyse et de l'anticipation. 

L'Histoire nous démontre que la coexistence entre peuples a toujours été et sera toujours un rapport de force. Le jour où vous aurez votre arme nucléaire comme la Chine et l'Inde, vous pourrez vous consacrer tranquillement à votre développement. 
 
Je suis optimiste. Car, si demain l'Union Africaine ou la CEDEAO décide de créer un Institut africain d'études stratégiques crédible et fiable, cela ne décollera pas forcément immédiatement, mais cela marquera la fin d'une ère. 
 
L'Afrique doit d'abord s'unir. Ensuite il vous faudra développer votre manière de voir le monde, une manière africaine tenant compte des intérêts de l'Afrique. Alors, les fonctionnaires qui seront là devront arrêter de faire du copier-coller. Ils devront créer des outils et stratégies propres à l'Afrique. Avant que vos ministères des Affaires étrangères ne fassent des analyses sur la marche du monde, ils feraient mieux d'en faire d'abord pour votre propre « intérêt ».
 

Veuillez transmettre ce message aux amis et connaissances africains et à tous ceux qui se soucient du sort de ce beau continent.

11 octobre 2023

Tchad | la journée internationale de la fille célébrée à Massakory



La délégation provinciale de la femme, de la protection de la petite enfance et de la solidarité nationale de Hadjer-lamis a organisé ce 11 octobre 2023, la journée internationale de la fille.



Placée sous le thème : ''Investir dans le droit des filles, notre leadership notre bien-être'', cette journée est célébrée dans la ville de Massakory par quelques activités dans les établissements scolaires. L'Ecole du centre, Etoile brillante, Espérance et le lycée arabe Al-Fatah, sont les 4 établissements scolaires choisis pour accueillir les actions de la délégation en cette circonstance.


Accompagné du délégué provincial de la jeunesse, de l'inspecteur départemental de l'éducation nationale, et du chef de service en charge de l'éducation et de la scolarisation et promotion de la fille, le délégué provincial de la femme, de protection de la petite enfance et de la solidarité nationale de Hadjer-lamis, Brahim Al-Hissein Ahmat a dans son message, invité les parents à envoyer les filles dans les écoles.


Il a exhorté les familles, les communautés et les décideurs à assurer leur responsabilité pour mettre fin aux violations graves des droits des filles. Le délégué a rassuré les filles que le ministère de la femme s'est engagé, grâce au soutien des plus hautes autorités du pays pour contrecarrer les violations liées au genre et contribuer efficacement pour promouvoir l'épanouissement de la femme.


Un jeu concours a été organisé pour encourager les filles. Des kits scolaires ont été remis aux meilleures qui ont bien répondu lors du jeu.


Mahamat Abdelbanat Kourma

05 octobre 2023

Tchad | la journée mondiale des enseignants célébrée à Am-Timan par un défilé



La journée mondiale des enseignants est célébrée ce 5 octobre 2023 à Am-Timan par une cérémonie officielle organisée sous la houlette du gouverneur Abdoulaye Ibrahim Siam.



Les enseignantes et enseignants de la province du Salamat ont, à l'instar de leurs collègues du monde, célébré ce 5 octobre, leur journée mondiale par un défilé où ils ont pris activement part.



Le président du comité d'organisation, Didier Guidi a, lors de mot de bienvenue, remercié tous ceux qui ont contribué de près ou de loin pour la réussite de l'événement. 



Pour Daoud Oumar Hassip, Secrétaire général du syndicat des enseignants du Tchad/section du Salamat, cette journée mondiale offre l'occasion de rappeler et d'échanger sur la mission et le rôle non-négligeables des enseignants et les difficultés du métier.



Le gouverneur du Salamat, Abdoulaye Ibrahim Siam se prononçant en cette circonstance, déclare que l'objectif à la journée mondiale des enseignants, est de sensibiliser à l'importance du rôle des enseignants dans le système éducatif tout en examinant la qualité du travail des formateurs dans le monde.



Parmi leurs recommandations au gouvernement, figurent entre autres : le recrutement en nombre suffisant des enseignants ayant le niveau requis pour un meilleur enseignement et la construction des salles de classe en respectant le ratio élèves - salles de classe.


Mahamat Abdelbanat Kourma 

29 septembre 2023

Un éclair ascendant spectaculaire observé sur la tour de l’horloge de la Mecque en Arabie saoudite



Un éclair hors du commun s’est abattu ce 27 septembre à la Mecque en Arabie saoudite.
Il s‘agit d’un éclair ascendant ne venant pas du ciel mais s’élevant du sol vers les nuages ! 


Ce n’est pas la première fois qu’un tel événement météorologique se produit sur la tour de l’horloge. En août dernier, d’autres images avaient été partagées par les médias du monde entier. 


Ce phénomène, qui ne dure qu’une fraction de secondes, se produit en effet au sommet de grandes structures similaires à la tour de l’horloge comme des antennes, des immeubles, des éoliennes et même, des montagnes !


Comment se forme un éclair ascendant ?


Comme le précise un communiqué du gouvernement du Canada, les éclairs se forment à partir d’un cumulonimbus (gros nuage). Sous l’effet d’importantes turbulences, les courants ascendants et descendants séparent les charges électriques contenues dans le nuage : les charges négatives (-) se concentrent alors au niveau de la base du nuage tandis que les charges positives (+) remontent dans la partie supérieure. Cela provoque la formation de champs magnétiques. 


Un canal de charges négatives (traceur par bonds) se déplace vers le sol par séries de bonds tandis qu’un courant de charges positives (traceur ascendant) remonte à partir du sol (en réponse au (-) du nuage) en ciblant des objets élevés comme les arbres, les poteaux et les bâtiments. 


La rencontre entre ces deux traceurs (entre 30 et 100 mètres au-dessus du sol) produit une importante décharge électrique qui monte jusqu’au nuage en suivant la trajectoire du traceur par bonds. On parle de décharge de retour, ou d’éclair ascendant. 


En 2021, ce phénomène encore mal compris a fait l’objet d’une étude plus approfondie visant à expliquer son origine et son processus de formation. Les résultats ont été publiés dans le Journal of Geophysical Research: Atmospheres.
    
     
SCIENCES ET VIE

09 septembre 2023

Au Niger, le jour sans fin de soldats français cloîtrés dans leur camp



Au Niger, le coup d'État a eu lieu il y a plus de six semaines. C'était le 26 juillet 2023. Depuis, Paris a suspendu le partenariat de combat avec les Forces armées nigériennes (FAN). Les 1 500 soldats français présents dans le pays ne sortent plus de leur base. RFI a pu joindre des militaires français cloîtrés dans leur camp de Niamey, ils évoquent leur quotidien.



Soldats, aviateurs et techniciens de la base de Niamey n'ont pour horizon que la piste d'aviation sur laquelle les chasseurs ne décollent plus et sur laquelle le fret aérien qui venait de France n'atterrit plus. « On est passé d'une mission passionnante, le partenariat de combat avec les forces nigériennes, à une ambiance un peu pesante », confie un officier.


« On peut rester ici longtemps, mais on va finir par se demander pour quoi faire »


« Techniquement, on peut rester ici longtemps », assure un autre militaire. Les stocks de nourriture sont importants et de temps à autre, des produits frais entrent même sur la base. « Mais, souffle-t-il, on va finir par se demander pour quoi faire. »


Les journées sont rythmées par l'entretien des matériels, les mécanos font tourner les moteurs des hélicos sans enclencher les rotors, les officiers planifient et échangent avec leurs homologues nigériens sur des sujets techniques. « On sent chez eux une certaine incompréhension de la position française », confie un gradé. « Mais de soldat à soldat, on arrive à se parler. Au début du mois d’août, on a pu ressentir chez nos partenaires un certain regret de voir ce partenariat très étroit s’arrêter. Depuis, ce sentiment "s’estompe". »


« Heureusement que la Coupe du monde de rugby commence ! »


Le détachement de 150 soldats français présents au nord du Niger, le long de la frontière avec le Mali, est également cloîtré dans le camp de Ouallam. « Pour eux, l’approvisionnement est plus complexe », reconnaît un officier. « Mais, loin de Niamey, il y a aussi moins de pression, c’est rustique, mais ils vivent comme en opération », ajoute-t-il.

Plus de lien avec la métropole, plus de mission, plus de sortie bien sûr, et avec un thermomètre qui taquine les 40 degrés, les journées sont donc longues sur la base aérienne projetée (BAP) de Niamey. Alors, on organise des concours sportifs. « Les chefs savent occuper les hommes », dit un galonné, qui ajoute aussitôt : « Heureusement que la Coupe du monde de rugby commence ce vendredi ! »


Par : Franck Alexandre (RFI)

06 septembre 2023

Soudan : au Darfour, sans Internet ni téléphone, les lettres manuscrites font leur retour



Dans une région grande comme la France, les familles sont obligées de confier leurs courriers à des chauffeurs de taxis collectifs pour avoir des nouvelles.



Sans Internet ou téléphone et sous les feux croisés de l’armée soudanaise et des paramilitaires en guerre, au Darfour, il ne reste plus qu’un seul moyen de se donner des nouvelles : les lettres manuscrites acheminées par les chauffeurs de taxis collectifs.


Ahmed Issa est parti depuis plusieurs jours de Nyala, le chef-lieu du Darfour-Sud où il a toujours vécu, laissant derrière lui des proches et de nombreux amis. Aujourd’hui, à l’abri à Ed Daein, à près de 150 kilomètres à l’est de Nyala, il écrit des missives dans un petit café en plein air. « Déjà, au début des combats, on avait du mal à contacter les gens des autres quartiers à l’intérieur même de Nyala », raconte à l’AFP ce Soudanais de 25 ans, chemise aux motifs colorés sur le dos et dégradé afro soigneusement taillé.


Aujourd’hui, les nouvelles sont encore plus incertaines au Darfour, une région de l’ouest du Soudan grande comme la France où vivent un quart des 48 millions de Soudanais dans des villes ravagées il y a vingt ans déjà par une très sanglante guerre civile.


« Parfois, une lettre met une semaine à arriver à son destinataire et, même s’il la reçoit, rien ne garantit qu’il pourra lui aussi renvoyer une lettre en retour », poursuit le jeune homme, en pliant et repliant une lettre qu’il vient d’écrire sur une feuille lignée de bloc-notes.


Plus d’eau ni électricité



Car les routes vers et depuis Nyala sont semées d’embûches. Après El-Geneina, chef-lieu du Darfour-Ouest, devenu en juin la ville martyre emblématique du retour des violences ethniques au Darfour, Nyala est désormais au cœur des affrontements entre l’armée et les paramilitaires des Forces de soutien rapide (FSR).


En dix jours en août, plus de 50 000 habitants ont fui Nyala, la deuxième ville la plus peuplée du Soudan après Khartoum, rapporte l’ONU. Des dizaines de civils ont été tuées. Les réseaux d’eau et d’électricité ne fonctionnent plus, une catastrophe dans une ville où, déjà avant la guerre, un habitant sur quatre dépendait de l’aide humanitaire, ajoute l’ONU.


Dimanche, le conflit a franchi un nouveau palier à Nyala : pour la première fois depuis le début de la guerre en avril, l’armée de l’air a rejoint les combats. Ses avions ont frappé plusieurs quartiers résidentiels tenus par les FSR, rapportent à l’AFP des habitants.


Ces informations parviennent au compte-gouttes et souvent avec beaucoup de retard, raconte sur X (anciennement Twitter) le militant des droits humains Ahmed Gouja, lui-même sorti de Nyala mais qui tente d’alerter le monde sur les tueries qui s’y déroulent.


Un seul rêve : avoir des nouvelles



Il y a une semaine, il y rapportait la mort de « cinq familles entières » dans les violences. « J’ai passé seize jours sans aucune nouvelle de mes proches vivant à Nyala », écrit-il, avant de recevoir un message « d’un de mes frères qui a retrouvé Internet à Ed Daein ». « On meurt à chaque instant passé sans nouvelle de nos familles : on ne rêve que d’une chose, savoir comment vont nos proches et nos amis », poursuit-il.


Depuis des semaines, Souleimane Moufaddal voit défiler dans son petit bureau aux murs jaunes décrépis des familles anxieuses de savoir comment vont ceux restés à Nyala. « Avec la coupure des télécommunications, les gens se sont remis à écrire des lettres pour prendre des nouvelles de leurs proches », raconte-t-il à l’AFP, en triant les enveloppes sur lesquelles sont soigneusement notées les adresses des destinataires, avant de les envoyer dans une voiture à Nyala.


Les chauffeurs qui travaillent avec lui reviennent régulièrement de Nyala et « souvent, ils distribuent des lettres. En général, le destinataire écrit lui-même aussitôt une réponse qu’il remet au chauffeur ». A charge à lui de réussir ensuite à reprendre la route. Une gageure sous les bombes et alors que la saison des pluies met régulièrement des voies hors d’usage.


Le Monde avec AFP

20 mai 2023

Soudan : vague de nominations dans l’entourage du général Al-Burhan


Au Soudan, alors que les combats continuent dans la capitale, le Darfour et le Nord-Kordofan, et que la crise humanitaire s’aggrave, le chef de l’armée a procédé ce vendredi à une vague de nominations dans son entourage. 



Le nouveau vice-président, c’est-à-dire numéro deux du Conseil de souveraineté du Soudan qui – officiellement du moins – gouverne toujours le pays, est donc Malik Agar. Le décret des forces armées le nommant à ce poste a été publié vendredi, juste après l’annonce du limogeage du général Hemedti.



Lui qui était déjà membre du Conseil avait soutenu publiquement le coup d’État de 2021 du général Al-Burhan, conduisant même à une scission au sein de son mouvement. Car il est aussi le chef de l’ancienne rébellion du SPLM-Nord et il est proche du gouvernement du Soudan du Sud, frontalier de son État natal du Nil Bleu dont il a été le gouverneur sous le régime d’Omar el-Béchir.


Des personnalités militaires connues


Dans un autre décret, le général Al-Burhan a également renforcé son entourage direct avec des personnalités militaires connues. Le général Shamseldin Kabbashi, son porte-parole depuis la chute du régime el-Béchir, est nommé adjoint du chef des armées.



Quant au général Yassir Al-Atta, qui faisait partie de la première junte en 2019, il est nommé « assistant de ce dernier, ainsi que le général Ibrahim Jader Ibrahim, qui faisait office de conseiller économique et de diplomate pour les militaires au pouvoir, notamment auprès de l’ONU.


Avec RFI

Article épinglé

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