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10 octobre 2024

Tchad | une campagne de sensibilisation du Projet RENFORT lancée dans les zones rurales du Salamat



Le Secrétaire général de la province du Salamat Maab Mara, représentant le gouverneur a officialisé ce mercredi 9 octobre 2024, l'ouverture de la campagne d'informations, de communication et de sensibilisation du Projet RENFORT dans les zones rurales de la province du Salamat.




Le Projet de Renforcement de l’Innovation dans l’Entrepreneuriat Agro-pastoral des Jeunes et des Femmes du Tchad (RENFORT), est le fruit de la Coopération entre la République du Tchad et le Fonds International de Développement Agricole (FIDA).



D’une durée de mise en œuvre de 6 ans, le projet RENFORT est financé par le Gouvernement du Tchad, le FIDA, et le Fonds Vert pour le Climat. Le premier adjoint au maire de la ville d'Am-Timan, Ahmat Abderahim a souhaité la bienvenue aux participants.



Doubé BARO, Chef d'antenne du projet RePER, déclare avoir la pleine conviction que cette campagne de sensibilisation permettra aux participants de mieux comprendre les approches du projet RENFORT et de contribuer efficacement à sensibiliser les populations de la province du Salamat, à saisir les opportunités qu'offre ce projet.



Lançant la campagne, le Secrétaire général de la province du Salamat, Maab Mara, a saisi l'opportunité pour exhorter les participants en tant que parties prenantes à s'engager dans l'accompagnement de la mise en œuvre pour faciliter l'atteinte des objectifs du projet RENFORT dans la province du Salamat.



Ce projet privilégie une approche inclusive et innovante basée sur le développement de l'entrepreneuriat des jeunes et des femmes, axée sur une agriculture intelligente face au climat avec un accent particulier sur les Technologies de l'information et de la communication.



Mahamat Abdelbanat Kourma

04 septembre 2024

Tchad | l'ONG Voice4Thought prévoit une formation à l'endroit des médias en ligne



APPEL A CANDIDATURE


Vous êtes passionnez par les médias et avez à cœur de promouvoir la paix et la cohésion social au Tchad ?

Nous recherchons des jeunes créatifs et engagés, pour participer au Projet d’appui à la Formation des jeunes médias en ligne dénommé BON-BUZ.

Le projet BON-BUZ est une initiative de Voice4Thought (V4T) une ONG Hollandaise en collaboration avec le Centre de Recherches en Anthropologie et Sciences Humain (CRASH) du Tchad. L’initiative vise à créer une base solide des publicistes qui seront capable de créer une vraie alternative contre les histoires polarisantes, sensationnelles et souvent fausses qui provoque les « Mauvais Buzz », renforcer la capacité des participants à la production des histoires dépolarisantes créant des « Bon BUZ ».

Condition de participation :

- Etre titulaire d’une licence ou d’un Master en Communication, Lettres Modernes, 

Sciences Sociales et Juridiques, Sciences Politiques ou tout autres domaines connexes ;

- Etre âgé entre 18 et 35 ans et avoir deux années d’expériences dans son domaine ;

- Maitrise parfaite des méthodes et outils d’analyses pour des études similaires

- Excellente capacité d’analyse, de synthèse et de rédaction ;

- Appartenir à un organe de presse en ligne ou hors ligne ;

- Maitrise de l’outils informatique (Word, Internet).

Dossiers à fournir :

Une Lettre de motivation, un CV, une copie du dernier diplôme, une copie de pièce d’identité, un article d’au moins deux pages ou podcast.

Dépôt de dossier :

Les candidatures intéressées sont invités à adresser leurs dossiers exclusivement en version électronique aux adresses suivantes :

Laurens Nijzink :
laurens@voice4thought.org

ALLIOUM TONDANDI :
altondandi@gmail.com

MADJADOUM Firmin
madjoumfirmin@gmail.com

Téléphone : (235) 66 05 22 10/68 50 91 95

Les dossiers seront acceptés du 19 Aout au 07 Septembre 2024. Seuls les dossiers complets seront examinés et recevront un retour. Les candidatures issues des associations locales des jeunes sont encouragées.

27 mai 2024

Tchad | Gouvernement de la 5è République



Décret n° 002/PR/PM/2024 du 27 mai 2024 Portant nomination des membres du Gouvernement de la 5è République



Ministre d'État, Ministre des Affaires Étrangères, de l’Intégration Africaine et des Tchadiens de l'Etranger, et de la Coopération Internationale, Porte-parole du Gouvernement,
M. ABDERAMAN KOULAMALLAH

Ministre d'Etat, Ministre de la Justice et des Droits Humains, Garde des Sceaux, 
M. ABDERAHIM BIREME HAMID

Ministre d'État, Ministre de l'Enseignement Supérieur, de la Recherche Scientifique et de la Formation Professionnelle, 
M. TOM ERDIMI

Ministre d'État, Ministre de l'Administration du Territoire et de la Décentralisation, 
M. LIMANE MAHAMAT

Ministre d'État, Ministre de la Femme et de la Petite Enfance, 
Mme AMINA PRISCILLE LONGOH

Ministre des Finances, du Budget, de l’Economie et du Plan, 
M. TAHIR HAMID NGUILIN

Ministre de l'Education Nationale et de la Promotion Civique, 
M. MAHAMADOU BOUKAR GANA

Ministre de la Santé Publique, 
Dr. ABDELMADJID ABDERAHIM MAHAMAT

Ministre de l’Eau et de l’Energie, 
M. PASSALÉ KANABÉ MARCELIN 

Ministre de l'Action Sociale, de la Solidarité et des Affaires Humanitaires, 
Mme FATIME BOUKAR KOSSEÏ

Ministre des Armées, des Anciens et des victimes de guerre, 
M. ISSAKHA MALLOUA DJAMOUSS

Ministre de la Sécurité Publique et de l'Immigration, 
M. MAHANMAT CHARFADINE MARGUI

Ministre de l’Environnement, de la Pêche et du Développement Durable, 
Dr. IDRISS SALEH BACHAR

Ministre des Infrastructures, des Désenclavements et de l’Entretien Routier, 
M. AZIZ MAHAMAT SALEH

Ministre du Pétrole, des Mines et de la Géologie, 
Mme NDOLENODJI ALIXE NAIMBAYE

Ministre de l’Aménagement du Territoire, de l’Urbanisme et de l’Habitat, 
M. MAHAMAT ASSILECK HALATA

Ministre de la Fonction Publique et de Concertation Sociale, 
M. ABDOULAYE MBODOU MBAMI

Ministre des Communications, de l’Economie Numérique et de la Digitalisation de l’Administration, 
M. BOUKAR MICHEL

Ministre des Transports, de l’Aviation Civile et de la Météorologie Nationale, 
Mme FATIME GOUKOUNI WEDDEYE

Ministre de l’Elevage et de la Production Animale, 
M. ABDERAHIM AWAT ATTEÏB

Ministre de la Production et de l’Industrialisation Agricole : 
M. KEDA BALLA

Ministre du Développement Touristique, de la Culture et de l’Artisanat, 
M. ABAKAR ROZI TEGUIL

Ministre de la Jeunesse et des Sports, 
M. ABAKAR DJARMA OUMI

Ministre du Commerce et de l’Industrie, 
M. GUIBOLO FANGA MATHIEU

Ministre Secrétaire Générale du Gouvernement, chargée de la Promotion du Bilinguisme et des Relations avec les Grandes Institutions, 
Dr RAMATOU MAHAMAT HOUTOUIN

Ministre Déléguée auprès du Ministre des Affaires Étrangères chargée de l’Intégration Africaine et des Tchadiens de l'étranger, 
Mme FATIME ALDJINEH GARFA

Ministre Déléguée auprès du Ministre des Finances chargée de l’Économique et du Plan, 
Mme FATIME HARAM ACYL

Secrétaire d’État à l'Enseignement Supérieur, à la Recherche Scientifique et à la Formation Professionnelle, 
M. ABAKAR MOUSSA KALLÉ

Secrétaire d’État à l'Administration du Territoire chargé de la Décentralisation : 
M. AHMAT OUMAR

Secrétaire d’Etat aux Finances et Budget, 
M. ALI DJADA KAMPARD

Secrétaire d’Etat à l’Education Nationale, 
M. MAÏDÉ HAMIT LONY

Secrétaire d’Etat à la Santé Publique, 
Pr. ABDELRAZAKH ADOUM FOUDA

Secrétaire d’Etat aux Infrastructures chargée de l’Entretien Routier, 
Mme HAOUA ABDELKERIM AHMADAYE

Secrétaire d’Etat au Pétrole chargé des mines et Géologie, 
M. OUMAR DJIMET MOUSSA

Secrétaire Général Adjoint du Gouvernement : 
M. SALEH BOURMA



Fait à N’Djamena le 27 Mai 2024
Le Président de la République, Chef de l'Etat

MAHAMAT IDRISS DEBY ITNO

16 mai 2024

Tchad | le programme APEF organise un atelier de capitalisation des acquis dans le Salamat



Le Programme des aires protégées et des écosystèmes fragiles du Tchad (APEF) organise ce jeudi 16 mai 2024, un atelier de capitalisation de ses acquis dans la province du Salamat. La cérémonie officielle a eu lieu sous la houlette du gouverneur Abdoulaye Ibrahim Siam.




Financé par l'Union européenne, le Programme des aires protégées et des écosystèmes fragiles du Tchad (APEF) s'inscrit dans le cadre de la mise en œuvre du Programme indicatif national (PIN) 11e FED, secteur n°2 « gestion durable des ressources naturelles ».



L'objectif global est de promouvoir la conservation durable et concertée de la faune sauvage, de la biodiversité et du patrimoine du Tchad au bénéfice des populations. 



Lors de son intervention, le coordonnateur national du programme APEF, Djadou Moksia a précisé que le Programme vise à préserver et à restaurer les écosystèmes terrestres, en veillant à les exploiter de façon durable, gérer durablement les forêts, lutter contre la désertification, enrayer et inverser le processus de dégradation des sols.
 


Le gouverneur du Salamat, Abdoulaye Ibrahim Siam dans son discours d'ouverture que « ce programme vise une démarche concertée de conservation, de gestion et de mise en réseau de plusieurs aires protégées et écosystèmes fragiles à haute valeur écologique, culturelle et touristique au Tchad ». 



Durant deux jours, les participants seront outillés d'une part sur le niveau de réalisation des résultats, et d'autre part recueillir les leçons apprises, les bonnes pratiques ainsi que les changements et acquis du projet.



Mahamat Abdelbanat Kourma

15 mars 2024

Tchad | le FONAP satisfait de sa participation à l'édition 2024 de la SENAFET à Am-Timan



Le Fonds national d'appui à la formation professionnelle (FONAP) est parmi les organisations qui ont pris activement part à l'édition 2024 de la Semaine nationale de la femme tchadienne (SENAFET) organisée du 1er au 7 mars 2024 à Am-Timan, chef-lieu de la province du Salamat.



L'équipe du FONAP qui a fait le déplacement dans la province du Salamat, est dirigée par Mme Kaltouma Babakar, Cheffe de service formation continue aux entreprises. La mission a démarré ses actions en date du 2 mars. Le stand du FONAP a reçu beaucoup de visiteurs qui ont fait le déplacement vers le ''Village SENAFET'', lieu de la foire, abritée par le Centre de lecture et d'animation culturelle.


L'objectif visé par le FONAP à travers cette participation à cette circonstance d'envergure nationale, c'est d'informer et sensibiliser les femmes ainsi que les jeunes, des missions du FONAP. L'institution veut aussi profiter de l'occasion pour vulgariser les produits et la procédure de leur financement. 


Selon la cheffe de mission Mme Kaltouma Babakar, le FONAP n'a pas oublié les femmes. Il les appuie à la création des activités génératrices de revenus (AGR) et à promouvoir leur prise en charge pour garantir leur autonomisation. 


Lors de la foire, l'équipe du FONAP a largement informé et sensibilisé le public de sa mission qui consiste de collecter la taxe d'apprentissage et de formation professionnelle en vue de financer les actions de formations des entreprises assujettis à la taxe d'apprentissage, des associations, des groupements, des ONG, des jeunes déscolarisés et non scolarisés, des filles mères et des handicapés.


En cette SENAFET, le FONAP informe qu'il soutient les femmes dans leurs projets de formation et les accompagne en leur donnant des kits pour booster leurs projets de formation, citant entre-autres domaines : l'agriculture, l'élevage, la transformation des produits locaux et la Couture.


Mahamat Abdelbanat Kourma

06 décembre 2023

Tchad | la coalition pour un OUI au référendum constitutionnel lance sa campagne dans le Salamat



Le Chef de mission de la Coalition pour un ''OUI'' au référendum constitutionnel 2023 pour la province du Salamat, Dr. Abdelmadjif Abderahim, a lancé officiellement ce mardi 5 décembre 2023, la campagne référendaire par une cérémonie organisée dans le département de Haraze-Mangueigne.



Le changement survenu à la tête de l'Etat, suite au décès tragique du maréchal du Tchad en avril 2021, a débouché sur une première période de transition consacrée par une charte et dirigée par un Conseil militaire de transition.


Dans le but de sortir du cycle récurrent des conflits et d'assurer un avenir radieux au pays, les Tchadiens ont organisé du 20 août au 8 octobre 2022, un Dialogue national inclusif et souverain (DNIS), qui devait permettre de se tourner résolument vers la paix et la prospérité à travers la refondation de l'Etat.


Parmi ses résolutions, le Dialogue prévoit le référendum constitutionnel qui s'organise le 17 de ce mois. Dans son mot de bienvenue, la présidente du comité d'organisation, Zara Moussa, a, au nom du comité, adressé ses salutations fraternelles au chef de mission et à toute l'équipe qui l'accompagne.


Le Chef de mission, Dr. Abdelmadjid Abderahim, lance officiellement la campagne. Déclarant que : « la mission en provenance de N'Djaména est venue pour (...) transmettre un message : le ''OUl'' est l'expression d'un devoir national, une décision de faire du Tchad un Etat unitaire fortement décentralisé, engagé sur la voie de l'émergence où les femmes et les jeunes ont une place de premier plan pour tracer le chemin de la promotion et de la participation active aux actions de développement durable ».


Par ailleurs, il ajoute que le projet de constitution pour lequel la coalition pour un ''OUI'' est en campagne actuellement au Salamat, a pris en compte l'ensemble des préoccupations des participants du DNIS, exprimées sous forme de résolutions et de recommandations.


Ce sont les résolutions et recommandations au niveau constitutionnel qui sont intégrées dans le projet de constitution.


Mahamat Abdelbanat Kourma

25 novembre 2023

Tchad | la ville d'Am-Timan accueillera la Semaine nationale de la femme tchadienne édition 2024



Une mission de prospection du ministère de la femme, de la protection de la petite enfance et de la solidarité nationale, est à Am-Timan, chef-lieu de la province du Salamat. 



Elle a échangé ce vendredi 24 novembre 2024, avec les autorités administratives, les leaders traditionnels et les organisations de la société civile sur l’organisation de la SENAFET, édition 2024. C’était au cours d’une rencontre présidée par le Secrétaire général du département de Bahr-Azoum, Djido Ali, représentant le gouverneur du Salamat.


La Journée internationale de la femme, célébrée le 8 mars de chaque année, trouve son origine, de la lutte de longue haleine des femmes. Cette commémoration est issue de l’histoire de luttes féministes. 


Au Tchad, conscient du rôle indéniable que jouent les femmes au processus de développement, le gouvernement a donné son quitus en consacrant toute une semaine pour la commémoration à la cause féminine.


En prélude de cette semaine qui s’annonce, la province du Salamat est retenue cette année comme site national, raison pour laquelle, le ministère de la femme à travers à travers la direction générale de la promotion du genre été de l’autonomisation de la femme, a effectué cette mission de prospection au Salamat afin de s’imprégner de la réalité en vue un appui technique aux autorités provinciales pour l’organisation de ladite semaine.


Le chef de mission Malloum Kollo Goni, déclare que la tenue de la Semaine nationale de la femme tchadienne à Am-Timan, offre l’occasion particulière aux femmes de la province du Salamat, pour réfléchir et mener des actions sur des thématiques diverses liées aux conditions de la femme tchadienne, notamment au leadership, à l’égalité et l’équité de genre, à la santé maternelle et infantile, aux violences basées sur le genre.


Représentant le gouverneur, le Secrétaire général du département de Bahr-Azoum, Djido Ali Abatcha, souligne qu’au Tchad, les femmes représentent la majorité de la population. 


Elles sont fortement présentes dans le secteur informel et agro-sylvo-pastoral. Il ajoute que si elles constituent 86 % de la main d’œuvre de la population active au Tchad, dans le Salamat, elles sont la cheville ouvrière du développement de cette province à vocation agro-sylvo-pastoral.


Les échanges avec les participants, ont permis à la mission de prospection d’identifier et d’évaluer les besoins essentiels des organisations opérationnelles et dynamiques sur le terrain. Les différents acteurs et partenaires locaux, sont mobilisés pour une meilleure organisation de la SENAFET dans le Salamat.


Mahamat Abdelbanat Kourma

23 novembre 2023

Tchad | le projet de la nouvelle constitution vulgarisé dans la province du Salamat



Le projet de la nouvelle constitution a été présenté ce jeudi 23 novembre 2023 à Am-Timan, chef-lieu de la province du Salamat. La cérémonie a été officialisée par le gouverneur Abdoulaye Ibrahim Siam en présence des autorités administratives civiles et militaires.



L'élaboration de la nouvelle constitution, est l'une des recommandations du Dialogue national inclusif et souverain qui le prévoit en remplacement de la Charte de transition. Pour présenter ce nouveau contrat social, un atelier de vulgarisation est organisé à l'endroit de toutes les forces vives de la province, réunies dans la grande salle de formation de la commune d'Am-Timan.


Selon la cheffe de mission, Mme Selgué Achta Aguidi, la caravane de vulgarisation est organisée pour présenter et expliquer de fond en comble au peuple tchadien, le contenu de la loi fondamentale qui actera le nouveau contrat social tchadien et mettra en œuvre la refondation du Tchad. Elle a remis officiellement le projet de la nouvelle constitution au premier magistrat de la province.


« Doter notre pays d'une nouvelle constitution pour déterminer la forme de l'Etat ainsi que des institutions fortes, qui puissent traduire la volonté du peuple tchadien de s'engager résolument vers la paix durable et le développement harmonieux », a déclaré le gouverneur du Salamat Abdoulaye Ibrahim Siam, lors de son discours.


Il ajoute que ce processus, « est une émanation des résolutions et recommandations du Dialogue National Inclusif et Souverain (DNIS), qui s'est tenu du 20 août au 08 octobre 2022 ».


Il a exhorté les participants à être attentifs et participatifs pour mieux appréhender les enjeux du projet de cette construction afin de le relayer à leurs structures de base.


Mahamat Abdelbanat Kourma

15 novembre 2023

Tchad│le prix d'essence flambe et les vendeurs ont de la peine à ravitailler la clientèle à Am-Timan



Depuis quelques jours, le carburant (principalement l’essence) est devenu une denrée rare, non seulement extrêmement chère, mais elle est rarissime dans la ville.



L’essence est parmi les carburants les plus utilisés par la population pour accomplir certains besoins vitaux. C’est un produit très indispensable pour accompagner la population à atteindre les principaux objectifs du développement socio-économique du pays.


Pour rendre l’essence disponible sur le marché, les opérateurs économiques de la province du Salamat, doivent l’acheter à N’Djamena. Mais, selon leur déclaration lors d’une rencontre organisée ce mercredi 15 novembre 2023, avec le président de la Chambre de commerce, d’industrie, d’agriculture, des mines et d’artisanat (CCIAMA), Abdel-Aziz Hamid, toutes les possibilités de ravitaillement au niveau de la raffinerie de Djermaya, sont rendues inaccessibles pour eux.


Certains d’entre eux, avaient leur bordereau en main depuis plus de 3 mois sans être servis au niveau de la raffinerie. La dernière quantité de carburant reçue dans la ville, se résume à deux citernes, et cela, depuis deux semaines déjà. Ils informent que, pour avoir une citerne de Djermaya, il faut offrir un pot-de-vin qui s’élève à 7 millions de francs CFA à des représentants commerciaux, ces personnes en charge de démarcher les potentiels clients.


Le litre d’essence, se vend aujourd’hui en ville, au prix de 1250 Fcfa et dans la périphérie, il avoisine déjà les 1500 Fcfa. Les opérateurs économiques indiquent que cette pénurie n’est pas la première. Ils ont déjà vécu des situations pareilles à plusieurs reprises. Dans leurs quêtes des solutions, ils ont même impliqué les autorités provinciales qui les ont soutenus en apportant leurs contributions. Le Président de la CCIAMA, a même effectué une mission à N’Djamena, mais sans trouver de solution adéquate.


La vile d’Am-Timan tourne toujours avec du carburant exporté de la Libye que les opérateurs économiques partent acheter dans les villes d’Abéché et d’Ati. Depuis quelques jours, ils ont du mal à ravitailler la clientèle. Pour tenter de remédier à cela, ils ont mis en place le « Groupement des pétroliers du Salamat », un organe chargé de mener les démarches en lieu et place des traditionnels - représentants commerciaux ou démarcheurs – de N’Djamena.


Mahamat Abdelbanat Kourma

21 octobre 2023

Tchad | le Schéma provincial d'aménagement du territoire (SPAT) du Salamat vulgarisé dans la sous-préfecture d'Am-Timan



Le projet "d'Appui au développement et à la mise en œuvre d'un modèle concerté et intégré de conservation du grand écosystème fonctionnel de Zakouma (GEFZ)'', organise ce samedi 21 octobre 2023, un atelier de vulgarisation du Schéma provincial d'aménagement du territoire de la province du Salamat (SPAT), dans la sous-préfecture d'Am-Timan.



Mis en œuvre par un consortium piloté par l'Union internationale pour la conservation de la nature (UICN), le projet "d'Appui au développement et à la mise en œuvre d'un modèle concerté et intégré de conservation du grand écosystème fonctionnel de Zakouma (GEFZ)'', vise globalement à contribuer à la conservation durable de la faune sauvage, de la biodiversité et autre patrimoine du Tchad au bénéfice de la population.


Lors de son mot de bienvenue, le chef de projet UICN, Ndomassal Néhémie, informe que les provinces du Salamat et du Guéra disposent chacune d'un Plan provincial de développement et même d'un Plan provincial d'aménagement du territoire (SPAT) pour le Salamat.


Mais qui ne prend pas suffisamment en compte la problématique de conservation de la biodiversité et le développement des nouvelles aires protégées en  l'occurrence, la transformation de la réserve de faune de Siniaka Mina en Parc national à l'horizon 2021.


Représentant le préfet de Bahr-Azoum, le sous-préfet d'Am-Timan rurale, Haroun Egrei Erdi, prononçant son allocution, s'est réjoui de cet atelier qui permettra de faciliter la compréhension du SPAT aux parties prenantes au niveau de la base car, les actions prioritaires seront expliquées aux communautés pour l'appropriation de ce document de référence.


Au total, 70 participants parmi lesquels, des autorités administratives, chefs traditionnels, leaders religieux, ONGs, représentants de la société civile... ont participé à cet atelier. Une copie du SPAT est remise par le projet aux autorités administratives.


Mahamat Abdelbanat Kourma

18 octobre 2023

Tchad | les autorités provinciales veulent accélérer la rentrée scolaire très timide dans le Salamat



Face au démarrage de la rentrée scolaire, très timide dans la province du Salamat, le Gouverneur Abdoulaye Ibrahim Siam a organisé ce mercredi, 18 octobre 2023, une rencontre regroupant, enseignants, parents d'élèves et autorités traditionnelles pour accélérer la reprise effectivement des cours dans les établissements scolaires.



Prévue pour diagnostiquer les maux qui freinent l'effectivité de la reprise des cours dans l'ensemble de la province, cette rencontre a mobilisé un grand nombre de personnes, toutes, parties prenantes du système éducatif dans la province. 


Dès l'entame de la rencontre, le gouverneur du Salamat, Abdoulaye Ibrahim Siam a dans son message, martelé que le secteur de l'éducation reste et demeure une constance de réflexion des pouvoirs publics et des partenaires techniques et financiers.


Depuis le lancement officiel de la rentrée pédagogique dans la province, la reprise des activités semble très timide selon le constat fait par le gouverneur. Raison pour laquelle, cette rencontre a été tenue. 


Pour le gouverneur du Salamat, le secteur éducatif est une priorité des plus hautes autorités du pays. Il ajoute que c’est dans cette optique que la séance est convoquée en vue d’identifier les causes réelles qui entravent la reprise, et proposer des pistes de solutions idoines pour permettre l’effectivité des cours dans les etablissements. 


L'éducation étant considérée l'affaire de tous, il exhorte les responsables en charge, les parents d'élèves, les autorités administratives et traditionnelles, à tout mettre en œuvre pour l'envoi massif des enfants dans les établissements scolaires.


Mahamat Abdelbanat Kourma

14 octobre 2023

ANALYSE | l'Afrique fait peur au monde



Analyse du Professeur Charles-Philippe David, professeur d'études stratégiques Canadien 

Méditation et partage fortement recommandés
 
« Cela fait maintenant plus de 25 ans que j'enseigne la stratégie. Dans ma carrière, j'ai eu affaire à des dizaines d'officiers et de hauts fonctionnaires africains. Je suis obligé de confesser que le malheur de l'Afrique, et de plusieurs nations prospères dans le monde, vient de sa rencontre avec l'Occident. 
 
L'Afrique était en pleine construction au 15e siècle, avec des cités qui n'avaient rien à envier aux villes occidentales. Il y avait de grands hommes militaires et de grands stratèges. Mais tout cela a été sciemment effacé de la mémoire des africains. 
 
Mais aujourd'hui, à une allure extraordinaire, l'Afrique se reconstruit. Le problème c'est que les gens ne le savent pas. Un exemple, la population africaine qui était tombée en dessous de 100 millions d'habitants vers la 2e moitié du 19e siècle est en passe de devenir la plus forte au monde. D'autres peuples ayant subi moins que les africains ont totalement disparu. 
 
Je vais vous expliquer
pourquoi l'Afrique fait peur au monde. Au moment où je parle, le *monde fait face à trois enjeux principaux : l'énergie, la défense stratégique et la mondialisation.
 
L'Afrique est au carrefour de tout ça !
 
Commençons par l'énergie :
Toutes les ressources énergétiques stratégiques les plus rares du monde sont en Afrique. Même si nos pays de l'ouest se sont vulgairement servis, personne ne peut parler d'une extinction des réserves car chaque jour, on en découvre de nouveaux. Vous allez constater que les médias n'en parlent jamais. 
On préfère détourner les regards des africains et du monde vers les guerres et la pauvreté. C'est de l'arnaque pour celui qui est éveillé. Vous a t-on jamais parlé de la ressource extraordinaire que constitue le vaste désert du Sahara ? Vous a t-on jamais parlé de l'immensité des ressources en eau douce du sous-sol africain ? 
 
C'est conscients de cette richesse phénoménale que constitue l'Afrique que des pays comme les USA, la France, le Royaume Uni, etc. sont décidés à la maintenir dans une position de réservoir et déversoir mondial. 
 
Il y a aujourd'hui des task force un peu partout, chargés d'étudier et de proposer des solutions qui permettront à ces nations de faire main basse sur les ressources mondiales, de s'assurer que quoi qu'il advienne, leur approvisionnement sera assuré. 
 
Que peut l'Afrique ? L'Afrique, c'est 54 minuscules états écartelés entre la banque mondiale, le fmi, le club de Paris, le club de Londres, les vendeurs d'armes, les mercenaires, les médias occidentaux, etc. Ces États n'ont même pas eu le temps de reconstituer leur histoire, qu'ils tombent dans la mondialisation. Que peuvent faire les présidents de ces États ? Soit ils obéissent, soit ils sont écartés. 
La marge de manoeuvre existe, mais très faible. L'occident a su mettre en place un vaste système pour gouverner le monde. Et jusqu'à présent, aucun pays n'est arrivé à tenir, excepté la Chine. Regardez l'Amérique latine et dites moi quel pays s'en sort ? Aucun. Que pensez-vous des pays arabes ? Aucun n'est réellement indépendant, même l'Arabie Saoudite. 
 
Ensuite, la défense stratégique : L'état de déliquescence des armées est organisé à dessein. On ne colonise pas une région en y laissant une armée forte. Les armées africaines ont donc été transformées en armées de répression intérieure que de guerre ou de défense intelligente.
 
Pourquoi ? Parce que nos nations ont besoin que vos armées se retournent contre vos peuples pour nous garantir l'accès aux richesses. Les États ne peuvent non plus avoir accès au financement militaire. Les Chefs d'État ont peur de financer l'armée parce qu'elle peut être retournée à tout moment et les renverser. 
 
Prenez par exemple le cas de la défense anti-aérienne. Il n'y a quasiment aucun pays qui possède un système de défense équipé de missiles anti-aériens modernes. L'accès a été extrêmement verrouillé. Ce qui laisse le champ libre aux avions de reconnaissance occidentaux pour pénétrer les territoires africains en toute quiétude. Et aucun pays n'a accès à des satellites capables de le renseigner sur les mouvements de personnes ou d'aéronefs suspects dans son espace aérien sans l'aide de forces étrangères. Tout cela est fait exprès pour créer de la dépendance et avoir des chefs d'état dociles.
 
Aujourd'hui, des pays comme les Etats-Unis, la France ou le Royaume-Uni peuvent détruire, en une journée, toutes les structures d'une armée africaine sans envoyer un seul soldat au sol... Rien qu'en se servant des satellites, des missiles de croisière et des bombardiers stratégiques. A mon avis cela ne durera pas longtemps. Les africains commencent par comprendre les enjeux. 
 
Si les pays africains se mettent ensemble, et que chacun accepte de donner seulement 10 % de son budget militaire à un centre continental de recherche et d'application sur les systèmes de défense, le continent peut faire un pas de géant. Il y a en Russie, en Ukraine, en Chine, en Inde, des centaines de scientifiques de très haut niveau qui accepteraient de travailler pour 3000 dollars US par mois afin de vous livrer des armes sophistiquées fabriquées sur le continent et servant à votre défense. 
Ne croyez pas que je rigole. Il ne faut jamais être naïf. Si la survie de l'Occident passe par une re-colonisation de l'Afrique et la mainmise sur ses ressources naturelles vitales, cela se fera sans état d'âme. Ne croyez pas trop au droit international et aux principes de paix, ce sont toujours les faibles qui s'accrochent à ces chimères.
 
Je pense qu'il est temps de transformer vos officiers en scientifiques capables de faire de la recherche et du développement. Vos petits États ne disposent pas de la ressource pour cela. Vous êtes en guerre, depuis votre rencontre avec l'occident. 
 
Enfin, la mondialisation : si vous comprenez que vous êtes en guerre, vous avez tout compris. Ne faites pas attention à tout ce qui se raconte dans les médias occidentaux. A savoir, l'aide aux pays sous-développés, aider les pays pauvres à faire face à la mondialisation, etc. Quel intérêt avons nos pays à vous voir développés ? Aucun. 
 
Vous savez, dans mes fonctions, il y a des réalités que je ne peux dire, mais je vais vous les dire. 
 
La mondialisation est juste la forme moderne de perpétuation de l'inégalité économique. Pour être clair, je vous dirai que ce concept a un but : garder certains pays comme sources d'approvisionnement en biens et ressources qui permettraient à d'autres de conserver leur niveau de vie. Les notions même de pays pauvres et pays riches sont biaisées. Autrement dit, le travail dur, pénible, à faible valeur ajoutée et impraticable en Occident sera fait dans le Tiers-monde. Ainsi, les appareils électroniques qui coûtaient 300 dollars US en 1980 reviennent toujours au même prix en 2006. 
 
Certains petits pays sont gardés pour être un réservoir de consommation où seront déversés tous les produits fabriqués dans le monde. Et ce n'est pas l'Afrique seule. 
 
Pour moi, l'indépendance signifie d'abord un certain degré d'autonomie. Mais, quand je vois que des pays comme le Sénégal, le Mali, le Niger, le Tchad ou la Centrafrique importent quasiment 45 % de leur propre nourriture de l'étranger, vous comprendrez qu'un simple embargo militaire sur les livraisons de biens et services suffirait à les anéantir. Sans oublier l'indépendance militaire et monétaire. Mais cela ne s'acquiert pas subitement ! 
 
Pour terminer, je vais vous raconter une anecdote: Je parlais avec un colonel sénégalais venu en stage chez nous il y a quelques mois. Nous regardions à la télévision les images de millions de Libanais qui défilaient dans les rues pour réclamer le retrait des soldats syriens de leur pays. Je lui ai demandé ce qu'il en pensait.
Il m'a simplement répondu : « géopolitique ». Ce qui est exact ! Tout est géopolitique et géostrategie. Dans ces manifestations, Israël piaffe d'impatience d'en découdre avec le Hezbollah et puisque Tel-Aviv ne peut faire la guerre en même temps aux Palestiniens, au Hezbollah et à la Syrie, son souhait est que Damas se retire. Une fois le Liban à découvert, Israël aura carte blanche pour l'envahir et y faire ce qu'elle veut. 
 
Tous les conflits dans le monde sont l'expression de jeux et lutte pour une ressource précise. 
 
Ce qui est certain, l'Afrique a progressé et les africains ont de plus en plus conscience de la nécessité de l'union, de l'analyse et de l'anticipation. 

L'Histoire nous démontre que la coexistence entre peuples a toujours été et sera toujours un rapport de force. Le jour où vous aurez votre arme nucléaire comme la Chine et l'Inde, vous pourrez vous consacrer tranquillement à votre développement. 
 
Je suis optimiste. Car, si demain l'Union Africaine ou la CEDEAO décide de créer un Institut africain d'études stratégiques crédible et fiable, cela ne décollera pas forcément immédiatement, mais cela marquera la fin d'une ère. 
 
L'Afrique doit d'abord s'unir. Ensuite il vous faudra développer votre manière de voir le monde, une manière africaine tenant compte des intérêts de l'Afrique. Alors, les fonctionnaires qui seront là devront arrêter de faire du copier-coller. Ils devront créer des outils et stratégies propres à l'Afrique. Avant que vos ministères des Affaires étrangères ne fassent des analyses sur la marche du monde, ils feraient mieux d'en faire d'abord pour votre propre « intérêt ».
 

Veuillez transmettre ce message aux amis et connaissances africains et à tous ceux qui se soucient du sort de ce beau continent.

05 octobre 2023

Tchad | la journée mondiale des enseignants célébrée à Am-Timan par un défilé



La journée mondiale des enseignants est célébrée ce 5 octobre 2023 à Am-Timan par une cérémonie officielle organisée sous la houlette du gouverneur Abdoulaye Ibrahim Siam.



Les enseignantes et enseignants de la province du Salamat ont, à l'instar de leurs collègues du monde, célébré ce 5 octobre, leur journée mondiale par un défilé où ils ont pris activement part.



Le président du comité d'organisation, Didier Guidi a, lors de mot de bienvenue, remercié tous ceux qui ont contribué de près ou de loin pour la réussite de l'événement. 



Pour Daoud Oumar Hassip, Secrétaire général du syndicat des enseignants du Tchad/section du Salamat, cette journée mondiale offre l'occasion de rappeler et d'échanger sur la mission et le rôle non-négligeables des enseignants et les difficultés du métier.



Le gouverneur du Salamat, Abdoulaye Ibrahim Siam se prononçant en cette circonstance, déclare que l'objectif à la journée mondiale des enseignants, est de sensibiliser à l'importance du rôle des enseignants dans le système éducatif tout en examinant la qualité du travail des formateurs dans le monde.



Parmi leurs recommandations au gouvernement, figurent entre autres : le recrutement en nombre suffisant des enseignants ayant le niveau requis pour un meilleur enseignement et la construction des salles de classe en respectant le ratio élèves - salles de classe.


Mahamat Abdelbanat Kourma 

16 septembre 2023

Tchad | le projet RePER renforce les capacités des membres du CPA et CDA de la province du Salamat



Le secrétaire général de la province du Salamat, Maab Mara, a présidé ce 14 septembre 2023 à Am-Timan, une cérémonie d'ouverture d'un atelier visant à renforcer les capacités opérationnelles des membres des comités techniques des CPA et CDA pour l'exécution du plan d'action bisannuel 2023 - 2024.



Lors de cet atelier de deux jours, les membres des comités techniques du CPA et ceux du CDA de la province du Salamat vont bénéficier d'une opportunité afin d'acquérir de nouvelles compétences dans le but d'améliorer leurs activités.


Mahamat Ahmat Zenallah, chef d'antenne du projet  Renforcement de la productivité des exploitations agropastorales familiales et résilience (RePER), a souhaité la bienvenue aux participants avant de les exhorter à mieux suivre la formation pour la réussite de l'exécution du plan d'action.


Dans son discours d'ouverture, le secrétaire général de la province du Salamat, Maab Mara, a mis en évidence l'importance de former les membres des comités techniques du CPA et CDA pour une mise en œuvre efficace du plan d'action. Il a souligné que ces comités jouent un rôle primordial dans la réalisation des objectifs de développement de la province.
 

En somme, cette formation se révèle cruciale pour assurer un développement durable de la province et atteindre les objectifs fixés par le gouvernement.


Mahamat Abdelbanat Kourma

06 septembre 2023

Soudan : au Darfour, sans Internet ni téléphone, les lettres manuscrites font leur retour



Dans une région grande comme la France, les familles sont obligées de confier leurs courriers à des chauffeurs de taxis collectifs pour avoir des nouvelles.



Sans Internet ou téléphone et sous les feux croisés de l’armée soudanaise et des paramilitaires en guerre, au Darfour, il ne reste plus qu’un seul moyen de se donner des nouvelles : les lettres manuscrites acheminées par les chauffeurs de taxis collectifs.


Ahmed Issa est parti depuis plusieurs jours de Nyala, le chef-lieu du Darfour-Sud où il a toujours vécu, laissant derrière lui des proches et de nombreux amis. Aujourd’hui, à l’abri à Ed Daein, à près de 150 kilomètres à l’est de Nyala, il écrit des missives dans un petit café en plein air. « Déjà, au début des combats, on avait du mal à contacter les gens des autres quartiers à l’intérieur même de Nyala », raconte à l’AFP ce Soudanais de 25 ans, chemise aux motifs colorés sur le dos et dégradé afro soigneusement taillé.


Aujourd’hui, les nouvelles sont encore plus incertaines au Darfour, une région de l’ouest du Soudan grande comme la France où vivent un quart des 48 millions de Soudanais dans des villes ravagées il y a vingt ans déjà par une très sanglante guerre civile.


« Parfois, une lettre met une semaine à arriver à son destinataire et, même s’il la reçoit, rien ne garantit qu’il pourra lui aussi renvoyer une lettre en retour », poursuit le jeune homme, en pliant et repliant une lettre qu’il vient d’écrire sur une feuille lignée de bloc-notes.


Plus d’eau ni électricité



Car les routes vers et depuis Nyala sont semées d’embûches. Après El-Geneina, chef-lieu du Darfour-Ouest, devenu en juin la ville martyre emblématique du retour des violences ethniques au Darfour, Nyala est désormais au cœur des affrontements entre l’armée et les paramilitaires des Forces de soutien rapide (FSR).


En dix jours en août, plus de 50 000 habitants ont fui Nyala, la deuxième ville la plus peuplée du Soudan après Khartoum, rapporte l’ONU. Des dizaines de civils ont été tuées. Les réseaux d’eau et d’électricité ne fonctionnent plus, une catastrophe dans une ville où, déjà avant la guerre, un habitant sur quatre dépendait de l’aide humanitaire, ajoute l’ONU.


Dimanche, le conflit a franchi un nouveau palier à Nyala : pour la première fois depuis le début de la guerre en avril, l’armée de l’air a rejoint les combats. Ses avions ont frappé plusieurs quartiers résidentiels tenus par les FSR, rapportent à l’AFP des habitants.


Ces informations parviennent au compte-gouttes et souvent avec beaucoup de retard, raconte sur X (anciennement Twitter) le militant des droits humains Ahmed Gouja, lui-même sorti de Nyala mais qui tente d’alerter le monde sur les tueries qui s’y déroulent.


Un seul rêve : avoir des nouvelles



Il y a une semaine, il y rapportait la mort de « cinq familles entières » dans les violences. « J’ai passé seize jours sans aucune nouvelle de mes proches vivant à Nyala », écrit-il, avant de recevoir un message « d’un de mes frères qui a retrouvé Internet à Ed Daein ». « On meurt à chaque instant passé sans nouvelle de nos familles : on ne rêve que d’une chose, savoir comment vont nos proches et nos amis », poursuit-il.


Depuis des semaines, Souleimane Moufaddal voit défiler dans son petit bureau aux murs jaunes décrépis des familles anxieuses de savoir comment vont ceux restés à Nyala. « Avec la coupure des télécommunications, les gens se sont remis à écrire des lettres pour prendre des nouvelles de leurs proches », raconte-t-il à l’AFP, en triant les enveloppes sur lesquelles sont soigneusement notées les adresses des destinataires, avant de les envoyer dans une voiture à Nyala.


Les chauffeurs qui travaillent avec lui reviennent régulièrement de Nyala et « souvent, ils distribuent des lettres. En général, le destinataire écrit lui-même aussitôt une réponse qu’il remet au chauffeur ». A charge à lui de réussir ensuite à reprendre la route. Une gageure sous les bombes et alors que la saison des pluies met régulièrement des voies hors d’usage.


Le Monde avec AFP

23 juin 2023

Tchad | le pont de Goz-Mabilé de nouveau praticable pour l'accès à la ville d'Am-Timan



Le pont de Goz-Mabilé qui constitue l'un des ouvrages indispensables permettant l'accès à la ville d'Am-Timan en saison des pluies, est de nouveau praticable après une longue période d'attente dûe à sa destruction en août dernier. 




Il était construit il n'y a quelques années pour tenter de soulager le calvaire des populations en période d'hivernage. Ce pont jugé au début comme une solution définitive aux problèmes répétitifs de destructions de la route, causées par les eaux abondantes du fleuve Bahr-Azoum, n'a pas pu résister que peu de temps face aux inondations menaçantes. 



Les eaux du fleuve Bahr-Azoum étant détournées de leur lit principal, ont emprunté les lits secondaires pour constituer une déviation du fleuve Bahr-Azoum vers le petit pont de Goz-Mabilé, pour en créer un nouveau ''fleuve'' d'ici les années à venir. C'est pourquoi l'ouvrage est toujours menacé voire détruit. Et c'est le cas l'année dernière. 



En août dernier, précisément le 12 de ce mois, les eaux ont monté sur la route pour détruire par la suite le pont. Des travaux de réfection ont démarré en mai 2023 pour aboutir à remettre en bon état l'ouvrage qui est de nouveau praticable ce jour, 22 juin 2023. La population se réjouit de la réhabilitation du pont qui permettra de soulager un peu le calvaire vécu l'année dernière.

14 juin 2023

Tchad | nomination des chefs des stations provinciales de l'ONAMA




Par arrêté nº032 du 14 juin 2023 portant nomination à des postes de responsabilité dans les Stations provinciales de I'Office national des médias audiovisuels (ONAMA),


Les agents dont les noms suivent sont nommés aux postes de
responsabilité ci-après :


STATION PROVINCIALE D'ADRÉ
Chef de Station : MAHAMAT TAHIR MAHAMAT


STATION PROVINCIALE DE LAÏ
Chef de Station : NANA TOÏDI


STATION PROVINCIALE D'AMDJARASS
Chef de Station : ADAM NASSOUR OUIGUE


STATION PROVINCIALE DE KOUMRA
Chef de Station : Mme APPOLINE GANI


STATION PROVINCIALE D'AM-TIMAN
Chef de Station : ABDALLAH HAMID DJOUMA


STATION PROVINCIALE DE BILTINE
Chef de Station : OUSMANE SEBY ABDELKERIM


STATION PROVINCIALE DE BOL
Chef de Station : BACHAR YAYA HANGA


STATION PROVINCIALE DE BONGOR
Chef de Station : SALEH YOUNOUSS


STATION PROVINCIALE DE KYABE
Chef de Station : ASSANE LAMÉ


STATION PROVINCIALE DE DOBA
Chef de Station : RACHAD HASSANE TAHA


STATION PROVINCIALE DE KELO
Chef de Station : ABDELMADJID MAHAMAT HASSANE


STATION PROVINCIALE DE MAO
Chef de Station : AHMAT MALLOUM


STATION PROVINCIALE DE PALA
Chef de Station : FIKANE PAKAGNE ROBERT


STATION PROVINCIALE DE MASSAKORY
Chef de Station : OUMAR IDRISS


STATION PROVINCIALE DE MASSENYA
Chef de Station : BECHIR MAHAMAT MOUSSA


STATION PROVINCIALE DE MONGO
Chef de Station : JUSTIN NGOMITA


STATION PROVINCIALE DE MOUNDOU
Chef de Station : HASSANE BOUKAR AGREY



STATION PROVINCIALE DE MOUSSORO
Chef de Station : MAHAMAT CHERIF MAHAMAT

03 juin 2023

Tchad | les jeunes du Salamat reçoivent les chèques de l'initiative 50000 emplois



Ce vendredi 2 juin 2023, une cérémonie de remise des chèques aux jeunes de la province du Salamat, est organisée sous le patronage du gouverneur Abdoulaye Ibrahim Siam. La cérémonie est organisée dans la grande salle du Centre de lecture et d'animation culturelle (CLAC). 



Plusieurs responsables administratifs, civils, militaires sont aussi présents en cette circonstance. L'activité entre dans le cadre de la politique nationale de l'emploi des jeunes. Le projet ''50.000 emplois'' en faveur de la jeunesse, prévoit de financer les projets des jeunes dans les 23 provinces du pays. 



Selon le délégué provincial de la jeunesse, des sports et de la promotion de l'entrepreneuriat du Salamat, Abdelsalam Abakar Ali, 24 jeunes prometteurs ont bénéficié de 22.500.000 Fcfa, lors de la première vague.

31 mai 2023

Tchad | la réhabilitation du pont de Goz-Mabilé avance mieux pour désenclaver le Salamat



Le pont de Goz-Mabilé situé à 8 kilomètres à la sortie nord d'Am-Timan, subi depuis quelques semaines, des travaux de réparation pour le rendre de nouveau praticable pour la saison de pluie qui commence déjà à s’installer dans la zone. 




Cet ouvrage est nécessairement primordial pour la capitale de la province du Salamat, car c’est la seule voie qui permet au minimum à la dite province de communiquer avec les autres localités du pays, même si l’enclavement est une tradition pour cette localité.



Sauvagement détruit par les fortes inondations de la saison dernière, ce pont devenu impraticable depuis le mois d’août 2022, a compliqué davantage le calvaire vécu par la population. 



D’énormes pertes en vies humaines et matériels ont été enregistrés sans compter la flambée des prix sur le marché. A l’approche de la saison de pluies, les autorités du pays par le biais du ministère des infrastructures et du désenclavement, ont donné le coup d’envoi des travaux de réparation dudit pont.



Pour accélérer la réussite des travaux, l’entreprise en charge de la réhabilitation de l’ouvrage, a mis en œuvre deux équipes qui opèrent simultanément. L’une, ici au pont et l’autre au fleuve pour boucher les lits secondaires du Bahr-Azoum, qui constituent la principale menace qui cause des sérieux dégâts sur la seule voie reliant la province au reste du pays.



Pour bien finaliser le chantier, il ne reste qu’un mois à l’entreprise, car au mois de juillet, les eaux du fleuve vont commencer à couler pour inonder la province.

03 mai 2023

Tchad | la Journée mondiale de liberté de la presse célébrée à Am-Timan



A l'occasion de la 30è édition, de la Journée mondiale de liberté de la presse, les médias publics et privés ont pris part cet après-midi, mardi 2 mai 2023, à un exposé suivi d'un débat organisé dans la salle des réunions du Centre de lecture et d'animation culturelle (CLAC) d'Am-Timan. 




Proclamé le 3 mai 1993 par l'Assemblée générale des Nations unies, la Journée mondiale de liberté de la presse, ou tout simplement Journée mondiale de la presse, a pour objectif de sensibiliser à l'importance de la liberté de la presse et rappeler aux gouvernements leur obligation de respecter et faire respecter le droit de liberté d'expression consacré par l'article 19 de la Déclaration universelle des droits de l'homme.



Animée par le sous-Directeur de la station provinciale ONAMA d'Am-Timan, Adoum Mangana Adoum assisté par Noël Laoumaye Laohoreu, directeur du CLAC, cette assise dont le thème s'intitule ''contribution des journalistes de la province du Salamat pour la réussite de l'organisation du référendum'', a permis d'échanger à quelques heures de la célébration de la Journée mondiale la liberté de la presse prévu ce 3 mai 2023.



Au cours de l'exposé, le présentateur a évoqué le rôle important des hommes de médias et particulièrement ceux de la province du Salamat qui mènent convenablement les activités sur le terrain malgré les difficultés liées au manque de moyens et de renforcement des capacités. Pour Adoum Mangana Adoum, la célébration de cette journée, soit normalement décentralisée dans les autres localités au lieu de la capitale, comme toujours. 



Il fait savoir qu'en cette deuxième phase de la transition, le rôle à jouer par la presse dans l'appréhension des acquis du Dialogue national inclusif et souverain, est capital. La population doit être suffisamment informée du bien fondé du retour à l'ordre constitutionnel dans ce pays. 



À travers cette activité, il déclare avoir posé des jalons pour qu'à l'avenir, les autres confrères puissent immortaliser l'événement. « Qu'on soit presse publique ou privée, nombre dénominateur commun c'est l'information », renchérit l'exposant. La célébration coïncide avec les préparatifs de l'arrivée du Président de la transition, Mahamat Idriss Deby Itno à Am-Timan, il exhorte les journalistes à s'impliquer activement dans la mobilisation de masse.



Mahamat Abdelbanat Kourma

Tchad | une campagne de sensibilisation du Projet RENFORT lancée dans les zones rurales du Salamat

Le Secrétaire général de la province du Salamat Maab Mara, représentant le gouverneur a officialisé ce mercredi 9 octobre 2024, l'ouvert...