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10 octobre 2024

Tchad | une campagne de sensibilisation du Projet RENFORT lancée dans les zones rurales du Salamat



Le Secrétaire général de la province du Salamat Maab Mara, représentant le gouverneur a officialisé ce mercredi 9 octobre 2024, l'ouverture de la campagne d'informations, de communication et de sensibilisation du Projet RENFORT dans les zones rurales de la province du Salamat.




Le Projet de Renforcement de l’Innovation dans l’Entrepreneuriat Agro-pastoral des Jeunes et des Femmes du Tchad (RENFORT), est le fruit de la Coopération entre la République du Tchad et le Fonds International de Développement Agricole (FIDA).



D’une durée de mise en œuvre de 6 ans, le projet RENFORT est financé par le Gouvernement du Tchad, le FIDA, et le Fonds Vert pour le Climat. Le premier adjoint au maire de la ville d'Am-Timan, Ahmat Abderahim a souhaité la bienvenue aux participants.



Doubé BARO, Chef d'antenne du projet RePER, déclare avoir la pleine conviction que cette campagne de sensibilisation permettra aux participants de mieux comprendre les approches du projet RENFORT et de contribuer efficacement à sensibiliser les populations de la province du Salamat, à saisir les opportunités qu'offre ce projet.



Lançant la campagne, le Secrétaire général de la province du Salamat, Maab Mara, a saisi l'opportunité pour exhorter les participants en tant que parties prenantes à s'engager dans l'accompagnement de la mise en œuvre pour faciliter l'atteinte des objectifs du projet RENFORT dans la province du Salamat.



Ce projet privilégie une approche inclusive et innovante basée sur le développement de l'entrepreneuriat des jeunes et des femmes, axée sur une agriculture intelligente face au climat avec un accent particulier sur les Technologies de l'information et de la communication.



Mahamat Abdelbanat Kourma

22 août 2024

Tchad | résidence et bureau du gouverneur de la province du Salamat envahis par les inondations



Les fortes précipitations pluviométriques envahissantes de cette année, n'ont pas épargné la ville d'Am-Timan, capitale de la province du Salamat. Depuis le lundi, 19 août 2024, les fortes eaux débordantes du fleuve, ont systématiquement détruit la seule route (encore praticable) reliant le Salamat en période d'hivernage aux autres localités.




Comme cela ne suffisait malheureusement pas, les eaux du fleuve poursuivent silencieusement leur progression destructrice en se dirigeant vers la zone nord de la ville d'Am-Timan. D'abord, le quartier Goz-Mabilé, se voit être la première victime touchée par l'inondation, et c'est depuis la mi-août pour ce quartier. Certaines personnes ont évacué leurs maisons pour trouver refuge ailleurs.



Ce mardi 20 août, les eaux ont commencé à envahir plusieurs institutions et édifices publics. La résidence et le bureau du Gouverneur, le Tribunal de grande instance d'Am-Timan, la Maison d'arrêt, le bureau de l'Office national pour la promotion de l'emploi (ONAPE), le stade omnisports, le Lycée moderne, sont entre autres, les lieux envahis par les violentes inondations.



Certaines habitations situées au nord et à l'est d'Am-Timan, ont aussi été également victimes. Ce mercredi 21 août, un Comité provincial de prévention et de gestion des inondations dans la province, est officiellement mis en place pour s'occuper des conséquences liées aux inondations.



Au cours de la rencontre, un bilan encore provisoire, est présenté par le Gouverneur. Les dégâts causés par les eaux dans toute la province, s'estiment à 293 villages dont 2.634 ménages touchés, 15.804 personnes affectées, 2.219 hectares de champs engloutis et des milliers d'animaux emportés.



Le gouverneur du Salamat, par ailleurs, président de ce comité provincial, appelle tous les membres à doubler les efforts pour proposer des solutions adéquates afin de secourir le plutôt possible, leurs frères et sœurs sinistrés qui ont tout perdu et continuent de perdre leurs biens, car les puissantes inondations gagnent toujours du terrain.


Mahamat Abdelbanat Kourma 

21 août 2024

Tchad | la province du Salamat coupée du monde par les inondations



Les puissantes eaux de débordements du fleuve Bahr-Azoum, viennent d'avoir raison du seul axe reliant encore la province aux autres localités du Tchad. Am-Timan, chef-lieu du Salamat, est coupée depuis ce lundi, 19 août 2024, car les fortes eaux débordantes du fleuve, ont détruit la route en terre battue, à plusieurs niveaux et continuent d'envahir la zone.




Chaque saison de pluies, la province du Salamat, est coupée du monde. Rares sont les fois où la route reste praticable en plein hivernage. La province reste toujours isolée. Cette ''mise en quarantaine imposée par les précipitations pluviométriques, impacte négativement le vécu quotidien de la population, qui traverse des moments durs, dûs à l'enclavement et à une cherté de vie inédite cette année. Les prix de produits de première nécessité ont grimpé en flèche sur les marchés.



Pour tenter de solutionner l'enclavement de la province par le seul axe non bitumé, un dalot (appelé pont) submersible dont les travaux ont démarré le 1er mai 2024, a été officiellement ouvert au public en date du 8 juillet 2024 par une cérémonie officielle. Ce jour, la population était heureuse, mais cette réjouissance n'est qu'éphémère ! Le pire est à venir.



Le 11 août 2024, le ''pont'' est complètement submergé par les eaux envahissantes. Malgré cela, la vie continue normalement, car les voitures chargées de marchandises ou les simples usagers, traversent sans soucis jusqu'à ce jour, 19 août, où la province est coupée du monde par les fortes inondations.



Lors d'une rencontre dirigée le 16 août par le gouverneur Abdoulaye Ibrahim Siam, relative à la situation des inondations dans la province, il ressort que 100 villages sont touchés par ce phénomène, 9.693 ménages affectés, 8.219 hectares de champs de différentes variétés de céréales engloutis et plusieurs têtes de bétail emportées, sans compter les pertes matérielles.



Face à cette situation intenable que traverse la population majoritairement vulnérable, les autorités provinciales lancent un appel aux plus hautes autorités du pays, aux humanitaires et aux personnes de bonne volonté, à intervenir pour remédier à la souffrance des sinistrés, victimes des inondations dans la province.



Mahamat Abdelbanat Kourma

09 août 2024

Tchad | la sous-préfecture de Mouraye envahie par les eaux du Bahr-Azoum



La sous-préfecture de Mouraye, département de Bahr-Azoum, province du Salamat, est sous les eaux de débordements du fleuve Bahr-Azoum. Cette localité située à 80 km à l'est d'Am-Timan, et ses villages environnants, subissent presque chaque année, les mêmes conséquences désastreuses des inondations, issues des débordements des eaux du fleuve.




Cette année, les précipitations étaient très fortes dans presque toutes les provinces du Tchad, et la sous-préfecture de Mouraye, « éternelle victime », n'a pas échappé aux conséquences néfastes causées par ce phénomène.



Les eaux ont commencé leur progression depuis le 30 juillet, et c'est au cours de cette semaine que la situation est devenue insupportable. Les marchés, l'inspection, la gendarmerie, la résidence du sous-préfet, tous ces endroits et la plupart de cette localité, sont envahis par les eaux. D'autres villages de la sous-préfecture, notamment, Kharoub, Karnoye, Al-Alkouk, Sihep sont aussi touchés.



Les sinistrés sont obligés à quitter leurs maisons pour trouver refuge de fortune chez les parents ou voisins. Aucune perte en vie humaine n'est signalée, pourtant, les dégâts matériels sont énormes. La pirogue motorisée, communément appelée ''hors-bord'' qui desserve Mouraye en cette période, est sollicitée dans la zone frontalière avec le Sila pour évacuer les habitants du village Djangatiti, complètement submergé.



Pour l'instant, la population de Mouraye est confrontée à ce sinistre et va, malheureusement le demeurer jusqu'en période de décrue. Un cri d'alarme est lancé à l'endroit des bonnes volontés pour porter assistance aux victimes.



Mahamat Abdelbanat Kourma

28 juillet 2024

Tchad | après une forte averse toute la ville d;Am-Timan est inondée



La grosse pluie qui s'est abattue sur la ville, a surpris certains, encore couchés au lit, car il a commencé à pleuvoir dès 5 heures du matin. Cette averse survenue ce dimanche 28 juillet 2024, dépasse de loin toutes les pluies précédemment tombées depuis le début la saison. Tous les quartiers de la ville sont touchés. 



Des concessions inondées. Plusieurs maisons envahies par les eaux, obligeant les familles à trouver refuge soit chez les voisins, soit vers d'autres abris de fortune pour espérer faire face à la situation en attendant de trouver une solution.



Au quartier Ridina, des sources rapports que plusieurs appartements se sont écroulés suite à l'inondation causée par la pluie violemment tombée en cette matinée. Aucune victime n'est encore signalée. 



Mahamat Abdelbanat Kourma 

27 juillet 2024

Tchad | face à la cherté de céréale à Am-Timan la population broie du noir



« Combien coûte le sac de bérébéré » ? Cette interrogation est sur toutes les lèvres de la population et constitue le principal sujet alimentant les débats en toute circonstance. Du nanti au plus démuni en passant par les décideurs, tous, dans la ville d'Am-Timan, chef-lieu de la province du Salamat, sont sidérés ou très surpris par la montée en flèche du prix de la denrée produite abondamment dans cette province. D'où son nom de « grenier du Tchad ». 




Le bérébéré, ce type de graminée dont la zone de production par excellence est le Salamat, est devenu extrêmement coûteux. Il n'est pas uniquement destiné pour la consommation locale, même s'il constitue l'aliment principal, mais cette céréale est commercialisée à travers son exportation vers d'autres villes du pays. Voire même le Soudan en temps normal.



Le sac de 100 kg qui se vendait moyennement à 10.000 FCFA, coûte actuellement au marché de la ville, entre 30.000 FCFA à 32.000 FCFA voire plus. Phénomène étrange, selon les habitants de la province, qui n'avaient jamais vécu de leur existence, une situation aussi délicate et inexplicable que celle-ci. 



Si cette région agro-pastorale avait connu des difficultés d'ordre alimentaire, c'était lors de la sécheresse de 1985 où le ''coro'' de bérébéré se vendait à 500 FCFA, à raison de 20.000 FCFA le sac. Aujourd'hui, il coûte entre 750 FCFA à 800 FCFA à Am-Timan. Dans d'autres localités de la province, le prix pourrait probablement être plus élevé, comme dans la sous-préfecture de Mangueigne où le coro est vendu à 1.750 FCFA, le sac à 70.000 FCFA.



Selon les techniciens agricoles, la mauvaise pluviométrie de l'année précédente n'a pas permis aux producteurs de faire une rente suffisante. Cette mauvaise répartition de la pluviométrie dans le temps et dans l'espace, a impacté négativement le rendement agricole.



Les producteurs agricoles et les opérateurs économiques, informent que cette céréale est exportée en quantité considérable vers d'autres localités. Les gros-porteurs font leur chargement dans les champs et les villages éloignés sans même passer par la ville. Le chargement destiné à être vendu ailleurs, prend généralement la direction de la zone est du pays, où près de 700.000 réfugiés soudanais et rapatriés tchadiens, sont victimes de la crise humanitaire issue de la guerre au Soudan.



La population traverse actuellement une situation intenable et a, assez de difficultés à joindre les deux bouts surtout en cette période de soudure qui s'étale de juin à septembre. Elle broie du noir et ne sait plus à quel saint se vouer. 



Mahamat Abdelbanat Kourma

08 juillet 2024

Tchad | le pont de Goz-Mabilé inauguré par le Gouverneur du Salamat



Le gouverneur de la province du Salamat, Abdoulaye Ibrahim Siam a procédé ce 8 juillet 2024, à l'ouverture officielle du pont de Goz-Mabilé couplée à la cérémonie de reconnaissance au Chef de l'État pour la construction de cet ouvrage submersible.




Ce nouvel ouvrage submersible, d'une longueur de 150 m sur une largeur de 12 m, est financé par l'État pour désenclaver la province et soulager la souffrance de la population.



Le Président du comité d'organisation, Ahmat Hassan Bremé a remercié tous ceux qui se sont impliqués à la réussite de la cérémonie.



Ashraf Abdelaty ABDELAAL HASSAN, Président-directeur général de l'entreprise S3C, a exprimé sa reconnaissance aux autorités pour la confiance accordée à sa société.



Dans la lecture d'une motion, la population recommande au gouvernement de finaliser les chantiers en cours, de s'impliquer davantage dans le processus de désenclavement de la province et de construire une université dotée d'un institut agro-pastoral.



Un certificat de satisfecit est remis par la population au Président de la République. Le gouverneur Abdoulaye Ibrahim Siam, a à nom de la population, remercié le Chef de l'État.



« La population de la Province du Salamat dans son ensemble unie et solidaire remercie infiniment le Président de la République, Chef de l'Etat pour avoir tenu à ses promesses celles de doter la province en infrastructures durables et de qualité », précise-t-il. 



Il coupe le ruban et procède à la visite technique du pont pour matérialiser l'ouverture officielle de l'ouvrage.



Mahamat Abdelbanat Kourma 

04 juin 2024

Tchad | visite inopinée du gouverneur du Salamat aux travaux de construction d'un pont



Le gouverneur de la province du Salamat, Abdoulaye Ibrahim Siam a effectué ce mardi, 4 juin 2024, une visite inopinée pour constater l'avancement des travaux de construction du Pont de Goz-Mabilé. Il est accompagné du préfet de Bahr-Azoum, Mahamat Ahmat Saleh et des chefs de service civils et militaires.




Démarrés le 1er mai dernier, les travaux de construction du nouveau pont de Goz-Mabilé situé à 8 kilomètres à la sortie nord de la ville d'Am-Timan, avancent progressivement bien.



La réalisation de ce pont tant attendu par la population du Salamat, va certainement soulager la souffrance issue des inondations qui détériorent la route, causant  l'enclavement totale de la province.



Salon Abdel-Aziz Hamid, président de la chambre de commerce, ce pont va alléger les difficultés que rencontrent les commerçants pour ravitailler la province.



Le Directeur technique de la Société de coopération, de construction et de commerce (S3C), Abdelkerim Mizari, affirme qu'en un mois, 50 % des travaux a été réalisé par la société.



Le gouverneur Abdoulaye Ibrahim Siam, a lors de son intervention, exprimé sa satisfaction pour l'avancement des travaux tout en demandant aux techniciens d'accélérer les travaux pour finaliser la réalisation de l'ouvrage avant la tombée des grosses pluies et l'arrivée du fleuve Azoum.



Les autorités provinciales, plaident pour la contruction de l'axe Aboudeïa - Am-Timan.



Mahamat Abdelbanat Kourma

16 mai 2024

Tchad | le programme APEF organise un atelier de capitalisation des acquis dans le Salamat



Le Programme des aires protégées et des écosystèmes fragiles du Tchad (APEF) organise ce jeudi 16 mai 2024, un atelier de capitalisation de ses acquis dans la province du Salamat. La cérémonie officielle a eu lieu sous la houlette du gouverneur Abdoulaye Ibrahim Siam.




Financé par l'Union européenne, le Programme des aires protégées et des écosystèmes fragiles du Tchad (APEF) s'inscrit dans le cadre de la mise en œuvre du Programme indicatif national (PIN) 11e FED, secteur n°2 « gestion durable des ressources naturelles ».



L'objectif global est de promouvoir la conservation durable et concertée de la faune sauvage, de la biodiversité et du patrimoine du Tchad au bénéfice des populations. 



Lors de son intervention, le coordonnateur national du programme APEF, Djadou Moksia a précisé que le Programme vise à préserver et à restaurer les écosystèmes terrestres, en veillant à les exploiter de façon durable, gérer durablement les forêts, lutter contre la désertification, enrayer et inverser le processus de dégradation des sols.
 


Le gouverneur du Salamat, Abdoulaye Ibrahim Siam dans son discours d'ouverture que « ce programme vise une démarche concertée de conservation, de gestion et de mise en réseau de plusieurs aires protégées et écosystèmes fragiles à haute valeur écologique, culturelle et touristique au Tchad ». 



Durant deux jours, les participants seront outillés d'une part sur le niveau de réalisation des résultats, et d'autre part recueillir les leçons apprises, les bonnes pratiques ainsi que les changements et acquis du projet.



Mahamat Abdelbanat Kourma

01 mai 2024

Tchad | le gouverneur du Salamat donne le coup d'envoi des travaux de construction du pont de Mabilé



Le gouverneur de la province du Salamat, Abdoulaye Ibrahim Siam, a procédé ce mercredi 1er mai 2024, à la relance des travaux de construction du Pont de Mabilé. La cérémonie officielle a lieu en présence des autorités administratives civiles et militaires ainsi que la population.




Le pont de Mabilé, situé à 8 km dans la ville d'Am-Timan à la sortie nord, est le seul point d'accès à la ville en période de saison de pluie. L'ouvrage construit depuis plusieurs années, a subi plusieurs réfections qui n'ont jamais abouti à faire de ce pont, un ouvrage durable au service de la population.



Cette fois-ci, le gouvernement tchadien a engagé la Société de coopération, de construction et de commerce (S3C) pour relancer les travaux de construction de cet ouvrage d'importance majeur pour la province. Le président-directeur général de la S3C, Ashraf Abdelaty Hassan, a promis d'achever les travaux de construction du pont, avant la venue de la saison de pluie.



Pour y parvenir, il s'engage à travailler jour et nuit pour accélérer les travaux afin que la ville d'Am-Timan ne soit pas coupée des autres localités du pays. Pour sa part, le gouverneur de la province du Salamat, Abdoulaye Ibrahim Siam, recommande au président-directeur général de la S3C et ses techniciens de faire avancer les travaux, car la saison de pluie va bientôt s'installer.



Par ailleurs, il exhorte la population à soutenir de manière permanente la société pour que les travaux s'achèvent dans des bonnes conditions.


Mahamat Abdelbanat Kourma

20 avril 2024

Tchad | le gouverneur du Salamat a participé à la journée de lecture collective du Saint Coran organisée à Am-Timan



Le gouverneur de la province du Salamat, Abdoulaye Ibrahim Siam a pris part à la journée de lecture du Coran prévue ce samedi 20 avril 2024 sur toute l'étendue du territoire par le Conseil des affaires islamiques du Tchad. La cérémonie religieuse est organisée à la grande mosquée de la ville d'Am-Timan.



Cette journée de lecture collective du Saint Coran et des invocations, intervient en réponse à l'appel lancé par le Président du Conseil supérieur des affaires islamiques, Dr. Mahamat Khatir Issa à l'endroit des fidèles musulmans pour supplier Dieu, le Créateur tout-puissant pour la préservation de la paix, le bien-être social, le vivre-ensemble et la pérennisation de la stabilité.


Le président du Conseil supérieur des affaires islamiques, branche du Salamat, Cheikh Assaïd Abdallah Fadalallah a lors de son intervention, exhorté les fidèles musulmans à multiplier les prières, et les invocations pour accompagner les hautes autorités du pays à maintenir la sécurisation des biens et des personnes sur toute l'étendue du territoire.


Intervenant à son tour, le Gouverneur du Salamat, Abdoulaye Ibrahim Siam se félicite de l'initiative du Conseil supérieur des affaires islamiques et invite la population à s'impliquer davantage dans la culture de la paix.


Mahamat Abdelbanat Kourma 

25 octobre 2023

Tchad | le Réseau des défenseurs du droit foncier installé dans le département de Bahr-Azoum



Le sous-préfet d'Am-Timan rurale Haroun Egrei Erdi, représentant le préfet de Bahr-Azoum a installé officiellement ce mercredi 25 octobre 2023, le Réseau des défenseurs du droit foncier. La cérémonie officielle est organisée au Centre de lecture et d'animation culturelle (CLAC) d'Am-Timan.



Créé le 3 mai 2023 sous le folio 025 dans la province du Salamat, département de Bahr-Azoum, le Réseau des défenseurs du droit foncier (RDDF), est une organisation qui regroupe 19 associations œuvrant dans le domaine du foncier. 


Il se veut un cadre apolitique, laïc et à but non-lucratif. L'organe a pour vocation de promouvoir le droit à la terre, les droits humains, le genre, la défense des populations vulnérables, le vivre-ensemble, la gestion pacifique des conflits fonciers et tout autre conflit entre les populations du département.


Selon le président Youssouf Ali Abakar, le réseau est un cadre convivial de rencontre et d’échanges entre les habitants du département de Bahr-Azoum, et ceux des autres départements qui composent la province, et aussi entre les communautés.


Le sous-préfet d'Am-Timan rurale, Haroun Egrei Erdi, souligne que le réseau est né d’un besoin de participer pour trancher les différends et d’accompagner les habitants dans leur droit foncier.


Il ajoute, qu'il vise également à établir des règles claires et précises pour l'enregistrement des biens immobiliers, la délimitation des propriétés, la résolution des conflits fonciers et la mise en place de systèmes d'enregistrement fiables. 


Il faut signaler que l'organisation cherche également à promouvoir l'utilisation rationnelle des ressources foncières et à préserver l'environnement. 


Mahamat Abdelbanat Kourma

23 octobre 2023

Tchad | la journée mondiale de l'alimentation célébrée à Am-Timan par la FAO



L'antenne de la FAO célèbre ce 23 octobre 2023, la Journée mondiale de l'alimentation dans la province du Salamat. La cérémonie de lancement officiel est présidée par Maab Mara, secrétaire général de la province du Salamat.



Célébrée chaque année le 16 octobre, la journée mondiale de l'alimentation, dont le thème de l'édition 2023 est : ''L'eau c'est la vie, l'eau nous nourrit. Ne laisser personne de côté'', est organisée cette année en différé dans la province du Salamat, pour des raisons d'ordre organisationnel. 


Pour Adoum Seïd Gamané, Chef d'antenne-est de l'Organisation des nations unies pour l'alimentation et l'agriculture (FAO), le thème de cette année, a pour but de sensibiliser le pouvoir public, la société civile, les chefs traditionnels et les leaders religieux sur l'importance et la gestion rationnelle de l'eau.


Le représentant du délégué de la production agricole, Noubarangué Alexis, notifie que l'eau est une force motrice pour les populations, l'économie et la nature.


Le Secrétaire général de la province du Salamat, Maab Mara lançant les activités, declare que la disponibilité de cette ressource précieuse est menacée par la croissance démographique, l'urbanisation, le développement économique et le changement climatique.


Plusieurs activités sont prévues, dont des jeux concours organisés au CEG Agro-pastoral d'Am-Timan.


Mahamat Abdelbanat Kourma

21 octobre 2023

Tchad | le Schéma provincial d'aménagement du territoire (SPAT) du Salamat vulgarisé dans la sous-préfecture d'Am-Timan



Le projet "d'Appui au développement et à la mise en œuvre d'un modèle concerté et intégré de conservation du grand écosystème fonctionnel de Zakouma (GEFZ)'', organise ce samedi 21 octobre 2023, un atelier de vulgarisation du Schéma provincial d'aménagement du territoire de la province du Salamat (SPAT), dans la sous-préfecture d'Am-Timan.



Mis en œuvre par un consortium piloté par l'Union internationale pour la conservation de la nature (UICN), le projet "d'Appui au développement et à la mise en œuvre d'un modèle concerté et intégré de conservation du grand écosystème fonctionnel de Zakouma (GEFZ)'', vise globalement à contribuer à la conservation durable de la faune sauvage, de la biodiversité et autre patrimoine du Tchad au bénéfice de la population.


Lors de son mot de bienvenue, le chef de projet UICN, Ndomassal Néhémie, informe que les provinces du Salamat et du Guéra disposent chacune d'un Plan provincial de développement et même d'un Plan provincial d'aménagement du territoire (SPAT) pour le Salamat.


Mais qui ne prend pas suffisamment en compte la problématique de conservation de la biodiversité et le développement des nouvelles aires protégées en  l'occurrence, la transformation de la réserve de faune de Siniaka Mina en Parc national à l'horizon 2021.


Représentant le préfet de Bahr-Azoum, le sous-préfet d'Am-Timan rurale, Haroun Egrei Erdi, prononçant son allocution, s'est réjoui de cet atelier qui permettra de faciliter la compréhension du SPAT aux parties prenantes au niveau de la base car, les actions prioritaires seront expliquées aux communautés pour l'appropriation de ce document de référence.


Au total, 70 participants parmi lesquels, des autorités administratives, chefs traditionnels, leaders religieux, ONGs, représentants de la société civile... ont participé à cet atelier. Une copie du SPAT est remise par le projet aux autorités administratives.


Mahamat Abdelbanat Kourma

15 octobre 2023

Environnement | 2023 sera probablement l'année la plus chaude jamais enregistrée dans l'histoire



Ce mercredi, l'observatoire européen Copernicus a annoncé que 2023 serait en tout vraisemblance l'année la plus chaude de l'histoire de l'humanité.



Par exemple, juillet et août 2023 sont désormais les premier et second mois les plus chauds jamais enregistrés.
Un nouveau record tragique… L'été (juin-juillet-août 2023) a connu les températures mondiales moyennes les plus 


élevées jamais mesurées, annonce ce mercredi l'observatoire européen Copernicus, pour qui 2023 sera probablement l'année la plus chaude de l'Histoire. Canicules, sécheresses, inondations ou incendies ont frappé l'Asie, l'Europe et l'Amérique du Nord sur cette période, dans des proportions dramatiques et souvent inédites, avec leur prix en vies humaines et en dégâts sur les économies et l'environnement.  


16,77°C, la température moyenne mondiale


L'hémisphère sud, où de nombreux records de chaleurs ont été battus alors que la zone est en plein hiver austral, n'a pas été épargné. "La saison juin-juillet-août 2023 a été de loin la plus chaude jamais enregistrée dans le monde, avec une température moyenne mondiale de 16,77°C", a annoncé Copernicus. C'est 0,66°C au-dessus des moyennes de la période 1991-2020, déjà marquée par une élévation des températures moyennes mondiales en raison du réchauffement climatique causé par l'Homme. 


Juillet avait été le mois le plus chaud jamais mesuré, août 2023 est désormais le 2e, précise Copernicus. Et sur les huit premiers mois de 2023, la température moyenne du globe est "seulement 0,01°C derrière 2016, l'année la plus chaude jamais mesurée". 


Un record pas encore sûr mais très probable


Même si pour le moment, la température moyenne mondiale de 2023 est juste derrière celle de 2016, le record ne tient plus qu'à un fil, au vu des prévisions saisonnières et du retour en puissance dans le Pacifique d'El Niño, synonyme de réchauffement supplémentaire. 


Et "compte tenu de la chaleur en excès à la surface des océans, il est probable que 2023 sera l'année la plus chaude (...) que l'humanité ait connue", a affirmé à nos confrères de l'AFP Samantha Burgess, cheffe adjointe du service changement climatique (C3S) de Copernicus. 


Antoine LLORCA (TF1) avec l'AFP

14 octobre 2023

ANALYSE | l'Afrique fait peur au monde



Analyse du Professeur Charles-Philippe David, professeur d'études stratégiques Canadien 

Méditation et partage fortement recommandés
 
« Cela fait maintenant plus de 25 ans que j'enseigne la stratégie. Dans ma carrière, j'ai eu affaire à des dizaines d'officiers et de hauts fonctionnaires africains. Je suis obligé de confesser que le malheur de l'Afrique, et de plusieurs nations prospères dans le monde, vient de sa rencontre avec l'Occident. 
 
L'Afrique était en pleine construction au 15e siècle, avec des cités qui n'avaient rien à envier aux villes occidentales. Il y avait de grands hommes militaires et de grands stratèges. Mais tout cela a été sciemment effacé de la mémoire des africains. 
 
Mais aujourd'hui, à une allure extraordinaire, l'Afrique se reconstruit. Le problème c'est que les gens ne le savent pas. Un exemple, la population africaine qui était tombée en dessous de 100 millions d'habitants vers la 2e moitié du 19e siècle est en passe de devenir la plus forte au monde. D'autres peuples ayant subi moins que les africains ont totalement disparu. 
 
Je vais vous expliquer
pourquoi l'Afrique fait peur au monde. Au moment où je parle, le *monde fait face à trois enjeux principaux : l'énergie, la défense stratégique et la mondialisation.
 
L'Afrique est au carrefour de tout ça !
 
Commençons par l'énergie :
Toutes les ressources énergétiques stratégiques les plus rares du monde sont en Afrique. Même si nos pays de l'ouest se sont vulgairement servis, personne ne peut parler d'une extinction des réserves car chaque jour, on en découvre de nouveaux. Vous allez constater que les médias n'en parlent jamais. 
On préfère détourner les regards des africains et du monde vers les guerres et la pauvreté. C'est de l'arnaque pour celui qui est éveillé. Vous a t-on jamais parlé de la ressource extraordinaire que constitue le vaste désert du Sahara ? Vous a t-on jamais parlé de l'immensité des ressources en eau douce du sous-sol africain ? 
 
C'est conscients de cette richesse phénoménale que constitue l'Afrique que des pays comme les USA, la France, le Royaume Uni, etc. sont décidés à la maintenir dans une position de réservoir et déversoir mondial. 
 
Il y a aujourd'hui des task force un peu partout, chargés d'étudier et de proposer des solutions qui permettront à ces nations de faire main basse sur les ressources mondiales, de s'assurer que quoi qu'il advienne, leur approvisionnement sera assuré. 
 
Que peut l'Afrique ? L'Afrique, c'est 54 minuscules états écartelés entre la banque mondiale, le fmi, le club de Paris, le club de Londres, les vendeurs d'armes, les mercenaires, les médias occidentaux, etc. Ces États n'ont même pas eu le temps de reconstituer leur histoire, qu'ils tombent dans la mondialisation. Que peuvent faire les présidents de ces États ? Soit ils obéissent, soit ils sont écartés. 
La marge de manoeuvre existe, mais très faible. L'occident a su mettre en place un vaste système pour gouverner le monde. Et jusqu'à présent, aucun pays n'est arrivé à tenir, excepté la Chine. Regardez l'Amérique latine et dites moi quel pays s'en sort ? Aucun. Que pensez-vous des pays arabes ? Aucun n'est réellement indépendant, même l'Arabie Saoudite. 
 
Ensuite, la défense stratégique : L'état de déliquescence des armées est organisé à dessein. On ne colonise pas une région en y laissant une armée forte. Les armées africaines ont donc été transformées en armées de répression intérieure que de guerre ou de défense intelligente.
 
Pourquoi ? Parce que nos nations ont besoin que vos armées se retournent contre vos peuples pour nous garantir l'accès aux richesses. Les États ne peuvent non plus avoir accès au financement militaire. Les Chefs d'État ont peur de financer l'armée parce qu'elle peut être retournée à tout moment et les renverser. 
 
Prenez par exemple le cas de la défense anti-aérienne. Il n'y a quasiment aucun pays qui possède un système de défense équipé de missiles anti-aériens modernes. L'accès a été extrêmement verrouillé. Ce qui laisse le champ libre aux avions de reconnaissance occidentaux pour pénétrer les territoires africains en toute quiétude. Et aucun pays n'a accès à des satellites capables de le renseigner sur les mouvements de personnes ou d'aéronefs suspects dans son espace aérien sans l'aide de forces étrangères. Tout cela est fait exprès pour créer de la dépendance et avoir des chefs d'état dociles.
 
Aujourd'hui, des pays comme les Etats-Unis, la France ou le Royaume-Uni peuvent détruire, en une journée, toutes les structures d'une armée africaine sans envoyer un seul soldat au sol... Rien qu'en se servant des satellites, des missiles de croisière et des bombardiers stratégiques. A mon avis cela ne durera pas longtemps. Les africains commencent par comprendre les enjeux. 
 
Si les pays africains se mettent ensemble, et que chacun accepte de donner seulement 10 % de son budget militaire à un centre continental de recherche et d'application sur les systèmes de défense, le continent peut faire un pas de géant. Il y a en Russie, en Ukraine, en Chine, en Inde, des centaines de scientifiques de très haut niveau qui accepteraient de travailler pour 3000 dollars US par mois afin de vous livrer des armes sophistiquées fabriquées sur le continent et servant à votre défense. 
Ne croyez pas que je rigole. Il ne faut jamais être naïf. Si la survie de l'Occident passe par une re-colonisation de l'Afrique et la mainmise sur ses ressources naturelles vitales, cela se fera sans état d'âme. Ne croyez pas trop au droit international et aux principes de paix, ce sont toujours les faibles qui s'accrochent à ces chimères.
 
Je pense qu'il est temps de transformer vos officiers en scientifiques capables de faire de la recherche et du développement. Vos petits États ne disposent pas de la ressource pour cela. Vous êtes en guerre, depuis votre rencontre avec l'occident. 
 
Enfin, la mondialisation : si vous comprenez que vous êtes en guerre, vous avez tout compris. Ne faites pas attention à tout ce qui se raconte dans les médias occidentaux. A savoir, l'aide aux pays sous-développés, aider les pays pauvres à faire face à la mondialisation, etc. Quel intérêt avons nos pays à vous voir développés ? Aucun. 
 
Vous savez, dans mes fonctions, il y a des réalités que je ne peux dire, mais je vais vous les dire. 
 
La mondialisation est juste la forme moderne de perpétuation de l'inégalité économique. Pour être clair, je vous dirai que ce concept a un but : garder certains pays comme sources d'approvisionnement en biens et ressources qui permettraient à d'autres de conserver leur niveau de vie. Les notions même de pays pauvres et pays riches sont biaisées. Autrement dit, le travail dur, pénible, à faible valeur ajoutée et impraticable en Occident sera fait dans le Tiers-monde. Ainsi, les appareils électroniques qui coûtaient 300 dollars US en 1980 reviennent toujours au même prix en 2006. 
 
Certains petits pays sont gardés pour être un réservoir de consommation où seront déversés tous les produits fabriqués dans le monde. Et ce n'est pas l'Afrique seule. 
 
Pour moi, l'indépendance signifie d'abord un certain degré d'autonomie. Mais, quand je vois que des pays comme le Sénégal, le Mali, le Niger, le Tchad ou la Centrafrique importent quasiment 45 % de leur propre nourriture de l'étranger, vous comprendrez qu'un simple embargo militaire sur les livraisons de biens et services suffirait à les anéantir. Sans oublier l'indépendance militaire et monétaire. Mais cela ne s'acquiert pas subitement ! 
 
Pour terminer, je vais vous raconter une anecdote: Je parlais avec un colonel sénégalais venu en stage chez nous il y a quelques mois. Nous regardions à la télévision les images de millions de Libanais qui défilaient dans les rues pour réclamer le retrait des soldats syriens de leur pays. Je lui ai demandé ce qu'il en pensait.
Il m'a simplement répondu : « géopolitique ». Ce qui est exact ! Tout est géopolitique et géostrategie. Dans ces manifestations, Israël piaffe d'impatience d'en découdre avec le Hezbollah et puisque Tel-Aviv ne peut faire la guerre en même temps aux Palestiniens, au Hezbollah et à la Syrie, son souhait est que Damas se retire. Une fois le Liban à découvert, Israël aura carte blanche pour l'envahir et y faire ce qu'elle veut. 
 
Tous les conflits dans le monde sont l'expression de jeux et lutte pour une ressource précise. 
 
Ce qui est certain, l'Afrique a progressé et les africains ont de plus en plus conscience de la nécessité de l'union, de l'analyse et de l'anticipation. 

L'Histoire nous démontre que la coexistence entre peuples a toujours été et sera toujours un rapport de force. Le jour où vous aurez votre arme nucléaire comme la Chine et l'Inde, vous pourrez vous consacrer tranquillement à votre développement. 
 
Je suis optimiste. Car, si demain l'Union Africaine ou la CEDEAO décide de créer un Institut africain d'études stratégiques crédible et fiable, cela ne décollera pas forcément immédiatement, mais cela marquera la fin d'une ère. 
 
L'Afrique doit d'abord s'unir. Ensuite il vous faudra développer votre manière de voir le monde, une manière africaine tenant compte des intérêts de l'Afrique. Alors, les fonctionnaires qui seront là devront arrêter de faire du copier-coller. Ils devront créer des outils et stratégies propres à l'Afrique. Avant que vos ministères des Affaires étrangères ne fassent des analyses sur la marche du monde, ils feraient mieux d'en faire d'abord pour votre propre « intérêt ».
 

Veuillez transmettre ce message aux amis et connaissances africains et à tous ceux qui se soucient du sort de ce beau continent.

05 octobre 2023

Tchad | la journée mondiale des enseignants célébrée à Am-Timan par un défilé



La journée mondiale des enseignants est célébrée ce 5 octobre 2023 à Am-Timan par une cérémonie officielle organisée sous la houlette du gouverneur Abdoulaye Ibrahim Siam.



Les enseignantes et enseignants de la province du Salamat ont, à l'instar de leurs collègues du monde, célébré ce 5 octobre, leur journée mondiale par un défilé où ils ont pris activement part.



Le président du comité d'organisation, Didier Guidi a, lors de mot de bienvenue, remercié tous ceux qui ont contribué de près ou de loin pour la réussite de l'événement. 



Pour Daoud Oumar Hassip, Secrétaire général du syndicat des enseignants du Tchad/section du Salamat, cette journée mondiale offre l'occasion de rappeler et d'échanger sur la mission et le rôle non-négligeables des enseignants et les difficultés du métier.



Le gouverneur du Salamat, Abdoulaye Ibrahim Siam se prononçant en cette circonstance, déclare que l'objectif à la journée mondiale des enseignants, est de sensibiliser à l'importance du rôle des enseignants dans le système éducatif tout en examinant la qualité du travail des formateurs dans le monde.



Parmi leurs recommandations au gouvernement, figurent entre autres : le recrutement en nombre suffisant des enseignants ayant le niveau requis pour un meilleur enseignement et la construction des salles de classe en respectant le ratio élèves - salles de classe.


Mahamat Abdelbanat Kourma 

29 septembre 2023

Un éclair ascendant spectaculaire observé sur la tour de l’horloge de la Mecque en Arabie saoudite



Un éclair hors du commun s’est abattu ce 27 septembre à la Mecque en Arabie saoudite.
Il s‘agit d’un éclair ascendant ne venant pas du ciel mais s’élevant du sol vers les nuages ! 


Ce n’est pas la première fois qu’un tel événement météorologique se produit sur la tour de l’horloge. En août dernier, d’autres images avaient été partagées par les médias du monde entier. 


Ce phénomène, qui ne dure qu’une fraction de secondes, se produit en effet au sommet de grandes structures similaires à la tour de l’horloge comme des antennes, des immeubles, des éoliennes et même, des montagnes !


Comment se forme un éclair ascendant ?


Comme le précise un communiqué du gouvernement du Canada, les éclairs se forment à partir d’un cumulonimbus (gros nuage). Sous l’effet d’importantes turbulences, les courants ascendants et descendants séparent les charges électriques contenues dans le nuage : les charges négatives (-) se concentrent alors au niveau de la base du nuage tandis que les charges positives (+) remontent dans la partie supérieure. Cela provoque la formation de champs magnétiques. 


Un canal de charges négatives (traceur par bonds) se déplace vers le sol par séries de bonds tandis qu’un courant de charges positives (traceur ascendant) remonte à partir du sol (en réponse au (-) du nuage) en ciblant des objets élevés comme les arbres, les poteaux et les bâtiments. 


La rencontre entre ces deux traceurs (entre 30 et 100 mètres au-dessus du sol) produit une importante décharge électrique qui monte jusqu’au nuage en suivant la trajectoire du traceur par bonds. On parle de décharge de retour, ou d’éclair ascendant. 


En 2021, ce phénomène encore mal compris a fait l’objet d’une étude plus approfondie visant à expliquer son origine et son processus de formation. Les résultats ont été publiés dans le Journal of Geophysical Research: Atmospheres.
    
     
SCIENCES ET VIE

26 septembre 2023

Tchad | la campagne agricole est normale malgré la répartition pluviométrique discontinue dans le Salamat



Le gouverneur de la province du Salamat, Abdoulaye Ibrahim Siam a dirigé une rencontre des délégués provinciaux consacrée à diagnostiquer les maux qui minent le fonctionnement de différents services étatiques implantés dans la province.



Le cadre de réflexion des délégués provinciaux, est une rencontre régulière organisée dans le but de diagnostiquer les maux et de proposer des suggestions envie d'améliorer les services pour des prestations de qualité aux citoyens.


Dès l'entame de la rencontre, le gouverneur de la province du Salamat, Abdoulaye Ibrahim Siam a introduit le bien-fondé de cette assise, afin que les participants fassent des propositions significatives pouvant favoriser le développement de la province et améliorer les conditions de vie de la population.


Pour le gouverneur, l'amélioration des conditions de vie des tchadiens, est le souci majeur de la politique du président de transition, le général Mahamat Idriss Deby Itno. Cette rencontre donne l'occasion à chaque délégué de présenter les difficultés rencontrées dans son service et d'en proposer des solutions.


Dans cette optique, le Délégué intérimaire de la production et de la transformation agricole, Mbaïrakoula GÉRARD a déroulé de manière succincte la situation de la campagne agricole dans la province, qui selon lui, est normale malgré la répartition d'une pluviométrie discontinue dans le temps et dans l'espace.


Il informe que du mois de mai au 31 août, un cumul de 656,2mm de pluie, est enregistré contre 755.7mm l'année dernière à la même période, soit un écart négatif de 99.5mm. Le Délégué intérimaire ajoute que la situation de la sécurité alimentaire est moyenne. Les céréales sont disponibles sur le marché.


Mahamat Abdelbanat Kourma

19 septembre 2023

Tchad | le CPA du Salamat effectue une mission de suivi du projet RePER à Aboudeïa



Le gouverneur du Salamat, Abdoulaye Ibrahim Siam a effectué ce lundi 18 septembre 2023, une mission dans le département d'Aboudeïa pour faire le suivi des activités du projet de Renforcement de la productivité des exploitations agropastorales familiales et résilience RePER.



Cette mission du gouverneur s'inscrit dans le cadre des activités du Comité provincial d'action (CPA). L'objectif est de faire le suivi semestriel des réalisations du projet Renforcement de la productivité des exploitations agropastorales familiales et résilience (RePER). Le gouverneur du Salamat, Abdoulaye Ibrahim Siam y est venu en tant que président de ce comité.


Le RePER est issu d'une coopération entre le gouvernement et le Fonds international de développement agricole (Fida). Il appuie le Plan national de développement du Gouvernement tchadien pour la modernisation du secteur agricole, la diversification de l’économie du pays et l’amélioration de la qualité de vie. 


Lors de son mot introductif Fidèle Laoumaye, représentant le Chef d'antenne RePER, a souhaité la bienvenue à la délégation avant de citer les réalisations faites par ce projet dans le département d'Aboudeïa qui constitue sa zone d'intervention.


Prenant la parole, le gouverneur du Salamat, a remercié le projet et apprécié à sa juste valeur l'action faite en faveur de la population. Il a demandé aux bénéficiaires, principalement constitués des groupements féminins, de pérenniser les acquis. Plusieurs magasins sont réalisés pour les groupements mixtes. Il les exhorte d'en faire bon usage pour enclencher le développement.


Parmi ses objectifs, RePER vise à améliorer durablement la sécurité alimentaire, nutritionnelle et les revenus des ménages ruraux.


Mahamat Abdelbanat Kourma

Tchad | une campagne de sensibilisation du Projet RENFORT lancée dans les zones rurales du Salamat

Le Secrétaire général de la province du Salamat Maab Mara, représentant le gouverneur a officialisé ce mercredi 9 octobre 2024, l'ouvert...