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13 décembre 2025

Tchad | un projet pour la paix aux frontières lancé dans le Salamat

 



Le Délégué général du gouvernement auprès de la province du Salamat, le général Ismat Issakha Acheikh, a officiellement lancé ce vendredi 12 décembre 2025, le projet « Zone Frontalière Pacifique et Résiliente » dans ladite province. La cérémonie consacrée à cet événement s’est tenue dans la salle de réunion de la commune d’Am-Timan, en présence des autorités administratives, des responsables militaires, des chefs de services déconcentrés de l’État et des représentants de la société civile.


Financé par l’Union européenne, le projet « Zone Frontalière Pacifique et Résiliente » est une initiative dédiée à la consolidation de la paix. Il est mis en œuvre par Concordis International, en coordination avec le Centre de dialogue humanitaire. Son objectif principal est de prévenir et d’atténuer l’impact des conflits locaux dans les zones frontalières de la République centrafricaine, du Cameroun, du Tchad et du Soudan.


Lors de son intervention, le maire de la ville d’Am-Timan, Mahamat Ali Ibrahim, s’est dit profondément sensible à cette initiative, comme à toutes celles qui visent à consolider la paix et à prévenir les conflits dans la région. Il s’est déclaré convaincu que les actions menées dans le cadre de ce projet permettront de relever les défis du vivre-ensemble et d’atténuer les tensions liées aux conflits agro-pastoraux et à la gestion des ressources naturelles.


Représentant Concordis International, le directeur régional pour l’Afrique centrale, Frank Brumfit, a souligné que leur présence incarne un engagement fort, celui du respect mutuel, d’un partenariat sincère et d’une responsabilité partagée pour bâtir ensemble la paix et la résilience dans les zones frontalières. Il a ajouté que le projet se distingue par son approche innovante, centrée sur la prévention des tensions grâce à des dispositifs communautaires de résolution, notamment à travers les groupes de conseil.


Lançant officiellement le projet, le général Ismat Issakha Acheikh a exprimé ses sincères remerciements à toutes les organisations nationales et internationales œuvrant pour la paix, la protection de l’environnement et le développement du Salamat. Il a rappelé que la province, située au cœur des dynamiques de transhumance entre le Tchad, la République centrafricaine, le Cameroun et le Soudan, fait face depuis plusieurs années à des tensions croissantes liées à la pression accrue sur les terres et les points d’eau, aux effets du changement climatique, aux conflits entre agriculteurs et éleveurs, ainsi qu’aux délits spécifiques autour des parcs nationaux, notamment Zakouma et Aouk.


« Le lancement du projet “Zone Frontalière Pacifique et Résiliente” dans le Salamat marque un tournant décisif pour la stabilité et le développement de notre province. Ce projet renforcera notre capacité collective à gérer durablement les ressources naturelles, à prévenir les conflits, à consolider la paix et la cohésion sociale, et à préparer nos communautés aux défis climatiques. », a-t-il déclaré.


L’équipe du projet a présenté à cette occasion plusieurs modules liés aux thématiques de prévention des conflits locaux dans les zones frontalières des pays concernés.


Mahamat Abdelbanat Kourma

09 décembre 2025

Tchad | le Délégué général du Gouvernement en visite inopinée au Tribunal de grande instance d’Am-Timan

 



Le Délégué général du Gouvernement auprès de la province du Salamat, le général Ismat Issakha Acheikh, a effectué ce mardi 9 décembre 2025 une visite inopinée au Tribunal de grande instance d’Am-Timan. Il était accompagné de membres de son cabinet ainsi que de responsables des Forces de défense et de sécurité, dans le cadre d’une série de descentes sur le terrain visant à évaluer le fonctionnement des institutions publiques.


Cette visite surprise a conduit l’autorité provinciale dans les locaux du Tribunal, où il a été accueilli par les responsables judiciaires. Sans délai, le général Ismat Issakha Acheikh a entamé une inspection minutieuse des installations. L’objectif affiché est de s’imprégner des réalités du terrain, constater les conditions de travail du personnel judiciaire et identifier les éventuelles difficultés rencontrées par l’institution dans l’exercice de ses missions.


Plusieurs bureaux ont été visités, notamment ceux du président du Tribunal, du procureur de la République, du juge de siège, du juge d’instruction et du greffier en chef. Le procureur près le Tribunal de grande instance d’Am-Timan, James Mbaïadem, s’est dit reconnaissant de cette démarche. Il a salué l’initiative du Délégué général, soulignant que cette visite témoigne d’une volonté d’écoute et d’attention aux doléances exprimées par les acteurs du secteur judiciaire.


À l’issue de la tournée, le général Ismat Issakha Acheikh s’est exprimé devant la presse. Il a rappelé que ces visites inopinées, entamées dans les établissements scolaires, visent à surprendre les responsables sur leur lieu de travail afin d’évaluer leur présence et leur engagement. Il s’est dit satisfait de la situation observée au tribunal, où le personnel était présent et actif, malgré quelques difficultés logistiques qu’il promet de prendre en compte selon les moyens disponibles.


Le Délégué général du Gouvernement a conclu en affirmant que cette série de descentes se poursuivra dans d’autres institutions publiques. L’objectif, selon lui, est de mieux cerner les réalités locales, d’identifier les défis spécifiques à chaque structure et de proposer des solutions concrètes. Il a réitéré son engagement à renforcer l’efficacité de l’administration publique au service des citoyens du Salamat.


Mahamat Abdelbanat Kourma 

07 décembre 2025

Bénin | Le calme retrouvé après la tempête

 



Dans une allocution solennelle diffusée sur la télévision nationale, le président béninois Patrice Talon a annoncé la fin des troubles consécutifs à une tentative de coup d’État survenue dans la matinée du 7 décembre. Une déclaration qui marque le retour à l’ordre constitutionnel et rassure une nation ébranlée.

 

Le Bénin s’est réveillé sous tension ce dimanche, lorsque des militaires ont brièvement pris le contrôle de la chaîne publique pour annoncer la destitution du chef de l’État. Une manœuvre rapidement contenue par les forces loyalistes, qui ont repris le contrôle des installations stratégiques et neutralisé les instigateurs du putsch.


Dans l’après-midi, Patrice Talon est apparu à l’écran, calme et déterminé, pour affirmer que « les institutions ont tenu bon » et que « les auteurs de cette tentative isolée seront traduits en justice ». Son discours, sobre mais ferme, a été salué comme un acte de leadership dans un moment critique.


Les rues de Cotonou, brièvement désertées, ont retrouvé leur activité. Les appels au calme lancés par les autorités ont été entendus, et aucun affrontement majeur n’a été signalé. La communauté internationale, attentive, a exprimé son soutien au gouvernement légitime.


Cet épisode rappelle la fragilité des équilibres démocratiques, même dans les États réputés stables. Mais il souligne aussi la capacité de résilience des institutions béninoises, portées par un président qui, face à l’adversité, a choisi la transparence et la fermeté. Le Bénin tourne une page, mais reste vigilant.


Mahamat Abdelbanat Kourma

Bénin | l’armée affirme avoir repris le contrôle suite à la tentative de coup d’État

 



Le Bénin a été secoué ce dimanche 7 décembre 2025 par une tentative de coup d’État menée par un groupe de militaires. Selon plusieurs médias internationaux, des soldats sont apparus à la télévision publique pour annoncer la destitution du président Patrice Talon et la dissolution du gouvernement, provoquant une vive inquiétude dans tout le pays.


Le groupe putschiste, se présentant comme le Comité Militaire pour la Refondation (CMR), a lu un communiqué en direct sur la chaîne publique BTV, déclarant avoir « pris ses responsabilités » face à « la mauvaise gouvernance et la trahison des idéaux républicains ». 


Ils ont annoncé la suspension de la Constitution, la fermeture des frontières, la mise à l’écart des institutions élues, l’interdiction des partis politiques jusqu’à nouvel ordre.


Selon la réaction des autorités, le Président Patrice Talon est sain et sauf. La tentative de coup d’État semble avoir échoué, mais cet événement marque un tournant inquiétant pour la stabilité politique du Bénin. Les heures à venir seront cruciales pour confirmer le retour complet à l’ordre républicain.


Mahamat Abdelbanat Kourma

Bénin | tentative de coup d’État en cours

 



Un vent de fronde souffle sur Cotonou. À l’aube de ce dimanche 7 décembre 2025, un groupe de militaires mené par le lieutenant-colonel Pascal Tigri a pris d’assaut la résidence du président Patrice Talon et s’est emparé de la télévision nationale. Le putschiste s’est autoproclamé chef d’un « Comité militaire de la refondation », plongeant le pays dans une incertitude politique majeure.


Selon des sources locales, la résidence présidentielle située dans le quartier Le Guézo a été attaquée par des soldats lourdement armés. Le président Patrice Talon n’a pas encore communiqué, et son sort demeure inconnu. Les assaillants ont rapidement pris le contrôle de la télévision nationale, où Pascal Tigri est apparu en uniforme pour annoncer la suspension de la Constitution et la mise en place d’un comité militaire.


Dans son allocution, Tigri a justifié son action par la nécessité de « refonder » l’État béninois et de mettre fin à ce qu’il qualifie de dérives institutionnelles. Il a promis un retour à l’ordre, sans préciser de calendrier. Cette déclaration a immédiatement suscité des réactions contrastées : inquiétude dans la population, silence des institutions, et attente fébrile des partenaires régionaux.


Des mouvements de troupes ont été signalés dans plusieurs points stratégiques de Cotonou, notamment autour des ministères et des carrefours principaux. La situation reste extrêmement volatile, et les observateurs redoutent des affrontements entre forces loyalistes et putschistes. La CEDEAO et l’Union africaine devraient réagir dans les prochaines heures, comme elles l’ont fait lors de précédents coups d’État dans la région.


Le Bénin, longtemps considéré comme un modèle de stabilité démocratique en Afrique de l’Ouest, se retrouve aujourd’hui au bord du précipice. Entre l’incertitude politique et la menace d’un embrasement sécuritaire, l’avenir du pays dépendra de la capacité des institutions et de la société civile à résister à cette rupture brutale.


Mahamat Abdelbanat Kourma 

06 décembre 2025

Tchad | fin des tapis sur motos dans les zones urbaines d'Am-Timan

 



Dans une démarche visant à renforcer la sécurité routière et préserver la tranquillité publique, la Commune d’Am-Timan a pris une décision inédite. Celle d'interdire l’enroulement de tapis sur les motos circulant dans les périmètres urbains.


Le 5 décembre 2025, Mahamat Ali Ibrahim, Maire de la Commune d’Am-Timan, a signé une décision municipale interdisant formellement l’enroulement de tapis ou d’objets similaires sur les motos circulant en zone urbaine. Cette pratique, bien que répandue, est désormais considérée comme un danger pour la circulation routière. La décision s’appuie sur la nécessité d’assurer la sécurité des personnes et de leurs biens, tout en garantissant la fluidité du trafic dans une ville en pleine expansion.


Les autorités locales justifient cette interdiction par les risques que représentent ces tapis enroulés. La police municipale et les services de maintien de l’ordre sont désormais chargés de veiller à l’application stricte de cette mesure. Les contrevenants s’exposent à des sanctions prévues par les lois et règlements en vigueur, selon les termes de l’article 2 de la décision.


Cette initiative intervient dans un contexte où les autorités locales cherchent à harmoniser les pratiques de mobilité. La décision sera diffusée largement pour garantir son appropriation par les citoyens. À Am-Timan, cette mesure pourrait bien amorcer une nouvelle dynamique de régulation urbaine, où tradition et sécurité devront désormais cohabiter.


Mahamat Abdelbanat Kourma

05 décembre 2025

Burkina Faso | le retour annoncé de la peine capitale

 



Le gouvernement burkinabè a adopté un projet de loi visant à rétablir la peine de mort pour certains crimes graves. Cette décision, annoncée le 4 décembre 2025, marque un tournant sécuritaire dans un pays confronté à une insécurité persistante. Le texte attend désormais l’approbation de l’Assemblée législative de transition.


Le projet de code pénal prévoit l’application de la peine capitale pour des infractions telles que la haute trahison, les actes de terrorisme et l’espionnage. Selon le ministre de la Justice, Édasso Rodrigue Bayala, cette mesure répond à une demande populaire et vise à renforcer l’autorité de l’État face aux menaces.


Depuis plusieurs années, le Burkina Faso est confronté à une montée de la violence armée, notamment dans les régions du nord et de l’est. Le gouvernement de transition, dirigé par le capitaine Ibrahim Traoré, multiplie les réformes pour restaurer l’ordre et la souveraineté sur l’ensemble du territoire.


La décision de réintroduire la peine de mort suscite des réactions contrastées. Si certains y voient un outil de dissuasion nécessaire, d’autres, notamment les défenseurs des droits humains, dénoncent un recul. Ils rappellent que le pays n’a procédé à aucune exécution depuis 1988, malgré la peine existante à l’époque.


L’avenir de cette réforme dépendra du vote des députés de la transition. En cas d’adoption, le Burkina Faso rejoindrait les pays africains ayant réactivé la peine capitale. Une décision lourde de conséquences, à la croisée des chemins entre justice, sécurité et respect des droits fondamentaux.


Mahamat Abdelbanat Kourma

Tchad | le général Ismat Issakha Acheikh mobilise ses forces pour la sécurité dans le Salamat




Face à la montée des actes d’insécurité dans la province du Salamat, une réunion d’urgence s’est tenue ce vendredi 5 décembre 2025 au Gouvernorat. Présidée par le Délégué général du gouvernement, le général Ismat Issakha Acheikh, cette rencontre visait à renforcer la protection des populations et de leurs biens, dans un contexte marqué par la recrudescence des coupeurs de route.


Organisée dans un esprit de vigilance et de prévention, la réunion a rassemblé les autorités administratives, les représentants des élus locaux, les responsables des Forces de défense et de sécurité, ainsi que les chefs traditionnels. Tous ont répondu à l’appel du Délégué général pour faire bloc face aux menaces sécuritaires qui pèsent sur la région.


Les discussions ont porté sur les incidents récents signalés dans la Salamat, notamment les attaques attribuées à des coupeurs de route. Les participants ont partagé leurs constats, proposé des pistes d’action et réaffirmé leur engagement à collaborer pour restaurer un climat de paix et de confiance au sein des communautés.


S’exprimant à l’issue des échanges, le général Ismat Issakha Acheikh a confirmé que les autorités ont observé une recrudescence inquiétante des activités criminelles dans la province. Il a souligné la nécessité d’une réponse rapide et coordonnée, annonçant que des mesures fermes ont été prises pour neutraliser les fauteurs de troubles.


Le Délégué général a insisté sur l’urgence de la mise en œuvre des décisions arrêtées, appelant à une mobilisation sans faille de tous les acteurs concernés. « Il ne reste plus qu’à passer à l’action pour garantir l’application effective de ces mesures », a-t-il déclaré, déterminé à restaurer la sécurité et la sérénité dans le Salamat.


Mahamat Abdelbanat Kourma

29 novembre 2025

Sécurité | la détention illégale d’armes de guerre est un péril pour la paix et la stabilité

 

Des armes récupérées chez des civils


La détention illégale d’armes de guerre par des civils représente une menace grave pour la sécurité publique, la stabilité politique et la cohésion sociale. Elle expose les individus à des sanctions pénales sévères et alimente des dynamiques de violence incontrôlables.


Les armes de guerre (fusils d’assaut, mitrailleuses, lance-roquettes) ont une capacité létale élevée, facilitant les massacres, braquages violents, règlements de comptes et actes terroristes. Leur présence dans les mains de civils favorise l’émergence de milices ou bandes criminelles, souvent incontrôlables par l’État. 


La détention illégale d’armes de guerre est considérée comme un crime grave dans la plupart des législations, passible de peines de prison allant jusqu’à 5, 10 ans ou plus, selon les circonstances aggravantes (usage, trafic, récidive). Elle peut entraîner la confiscation des biens, l’interdiction de droits civiques et une surveillance judiciaire renforcée.


Dans les États fragiles ou en transition, la circulation d’armes de guerre entre civils peut alimenter des coups d’État, des insurrections, des conflits intercommunautaires et affaiblit le monopole de la violence légitime de l’État, pilier fondamental de toute gouvernance démocratique. 


La prolifération d’armes crée un climat de peur et de méfiance, où les citoyens se sentent obligés de s’armer à leur tour pour tenter de dissuader ceux déjà en possession. La présence massive de ces engins de guerre, nuit à la cohésion sociale, encourage l'autodéfense et complique le travail des forces de l’ordre qui seront facilement exposées à des attaques de la part d'individus armés.


Les armes de guerre circulent souvent via des trafics transfrontaliers, alimentant les conflits dans les pays voisins en guerre ou dont la sécurité est trop fragile. Détenues illégalement, les armes compromettent les efforts de coopération régionale en matière de sécurité. L’État doit mobiliser des ressources considérables pour désarmer, surveiller, réinsérer et sécuriser les populations et leurs biens.


La détention illégale d’armes de guerre par les civils est un facteur de déstabilisation majeur, qui appelle une réponse étatique ferme, coordonnée et durable. Elle doit être combattue par des lois claires, des opérations de désarmement, des campagnes de sensibilisation renforcées.


Mahamat Abdelbanat Kourma






28 novembre 2025

Washington attaqué, Trump réagit tentant de stopper l’immigration du Sud

 


Washington sous tension : Donald Trump relance la polémique migratoire après une attaque impliquant un ressortissant afghan. Le président américain annonce vouloir suspendre toute immigration en provenance des pays du « tiers-monde », ravivant les débats sur sécurité et xénophobie.

Le Président américain, Donald Trump


Le 27 novembre 2025, Donald Trump a annoncé sa volonté de « suspendre définitivement l’immigration en provenance de tous les pays du tiers-monde », à la suite d’une attaque à Washington impliquant un suspect afghan. Deux membres de la Garde nationale ont été blessés, déclenchant une vague d’émotion et une réponse politique immédiate. Le président américain a justifié sa position en affirmant que le système migratoire est « saturé » et que les États-Unis doivent « se rétablir complètement » avant d’accueillir de nouveaux arrivants.

  

Cette annonce s’inscrit dans une stratégie politique bien connue de Donald Trump, qui avait déjà durci les politiques migratoires lors de son précédent mandat. Il promet désormais d’annuler des millions d’admissions accordées sous l’administration Biden, d’expulser les migrants jugés « inutiles » ou « incapables d’aimer le pays », et de supprimer les aides fédérales aux non-citoyens. Des mesures qui suscitent l’inquiétude des défenseurs des droits humains et des communautés immigrées, dénonçant une stigmatisation généralisée.


L’usage du terme « tiers-monde », sans définition juridique précise, soulève de nombreuses critiques. Employé ici pour désigner les pays en développement, il renforce une vision binaire du monde et alimente les tensions diplomatiques. Plusieurs observateurs estiment que cette posture pourrait isoler davantage les États-Unis sur la scène internationale, tout en exacerbant les divisions internes. Pour certains analystes, cette sortie marque un tournant dans la campagne présidentielle à venir, où l’immigration redevient un thème central.


Alors que les États-Unis s’interrogent sur leur modèle migratoire, la déclaration de Donald Trump relance un débat brûlant entre sécurité, humanité et stratégie politique. Reste à savoir si cette annonce se traduira en actes ou si elle ne vise qu’à galvaniser une base électorale déjà acquise.


Mahamat Abdelbanat Kourma





 


Guinée-Bissau | le général Horta N'Tam nommé président de transition après le renversement d’Embaló




La Guinée-Bissau vient de basculer dans une nouvelle crise politique. Le président Umaro Sissoco Embaló a quitté précipitamment le pays pour se réfugier au Sénégal, après qu’une junte militaire a pris le pouvoir et nommé le général Horta N'Tam à la tête d’une transition. Ce nouvel épisode soulève des inquiétudes sur la stabilité de l’État et la réaction de la communauté internationale.


Dans la nuit du 26 au 27 novembre 2025, des éléments des forces armées bissau-guinéennes ont investi plusieurs sites stratégiques de la capitale, Bissau, annonçant la fin du régime d’Umaro Sissoco Embaló. Le président, élu en 2019, a été exfiltré vers Dakar dans les heures qui ont suivi, selon des sources diplomatiques sénégalaises.


La junte, qui se présente comme le "Haut Commandement militaire pour la restauration de la sécurité nationale", a justifié son action par une "dérive autoritaire" du pouvoir civil et une "paralysie institutionnelle". Elle a désigné le général Horta N'Tam comme président de transition, chargé de "rétablir l’ordre constitutionnel" dans un délai encore flou.


Cette prise de pouvoir intervient dans un contexte de tensions croissantes entre l’exécutif et les forces de sécurité, sur fond de réformes contestées et de rivalités internes. Embaló, connu pour son franc-parler et sa volonté de centraliser le pouvoir, avait récemment limogé plusieurs hauts gradés, ce qui aurait précipité la rupture.


À Dakar, le président sénégalais Bassirou Diomaye Faye a confirmé l’arrivée de son homologue bissau-guinéen et appelé à une réunion urgente de la CEDEAO. L’organisation régionale, qui condamne fermement les changements anticonstitutionnels, pourrait envisager des sanctions ou une médiation.


Alors que la Guinée-Bissau s’enfonce dans une nouvelle incertitude, les regards se tournent vers ses voisins et partenaires internationaux. Le sort d’Umaro Sissoco Embaló, désormais en exil, et la capacité du général Horta N'Tam à apaiser les tensions seront déterminants pour l’avenir d’un pays habitué aux soubresauts politiques. Une fois encore, la démocratie en Afrique de l’Ouest est mise à l’épreuve.


Mahamat Abdelbanat Kourma

27 novembre 2025

Tchad | la voix du Préfet Mahamat Ahmat Saleh s’élève contre les divisions

 



Dans un contexte marqué par des tensions récurrentes entre agriculteurs et éleveurs, le Préfet du département de Bahr-Azoum, Mahamat Ahmat Saleh, a initié une rencontre ce 26 novembre 2025 dans la zone de Badina. L'objectif est de renforcer la cohabitation pacifique et clarifier le rôle des autorités traditionnelles dans la prévention des conflits.


Face aux défis liés à l’accès aux ressources naturelles et aux déplacements saisonniers, cette rencontre a réuni agriculteurs, éleveurs, chefs de village et chefs de ferricks. Le Préfet a rappelé que la paix durable repose sur le respect mutuel, la communication et l’implication des leaders communautaires. 


Il a insisté sur la nécessité d’une vigilance accrue et d’un respect scrupuleux des nouvelles mesures de prévention des tensions, notamment celles liées aux anxiétés sociales et aux incompréhensions territoriales.


En plaçant les autorités traditionnelles au cœur du dispositif de médiation, cette initiative marque un pas important vers une gouvernance locale inclusive, fondée sur le dialogue et le vivre-ensemble. À Badina et ses environs, la paix se construit désormais à travers la concertation et la responsabilité partagée.


Mahamat Abdelbanat Kourma 





26 novembre 2025

Tchad | le Sous-préfet de Ardo appelle les les semi-nomades à contribuer au renforcement de la paix

Bichara Brahim Bakhit, Sous-préfet de Ardo


Le Sous-préfet d’Ardo, Bichara Brahim Bakhit, a effectué ce mardi 25 novembre 2025, une mission de sensibilisation dans un campement de semi-nomades situé à environ 48 kilomètres au nord-ouest d’Ardo, dans le département de Bahr-Azoum. L’objectif était de sensibiliser les communautés à leur rôle dans la promotion du vivre-ensemble et de la coexistence pacifique.


Accompagné des responsables des forces de défense et de sécurité ainsi que de deux représentants des communautés sédentaires, le Sous-préfet d’Ardo, Bichara Brahim Bakhit, s’est rendu dans un campement de semi-nomades à 48 km au nord-ouest d’Ardo, dans le département de Bahr-Azoum. Cette mission visait à encourager la participation active des communautés à la consolidation de la paix et au respect des règles sécuritaires.


Des dizaines de leaders communautaires ont répondu à l’appel. Ensemble, ils ont échangé sur les moyens de renforcer le vivre-ensemble et la cohésion sociale dans cette zone marquée par des tensions récurrentes. Les participants ont salué l’initiative des autorités administratives, soulignant que leurs efforts ont favorisé un retour progressif à la stabilité.


Profitant de cette rencontre, les communautés ont exprimé plusieurs doléances. Elles ont notamment dénoncé le manque criant d’eau pour les populations et le bétail, plaidant pour la création de mares. L’obstruction du couloir de transhumance a également été évoquée comme un obstacle majeur à leur mode de vie.


En conclusion, le Sous-préfet a exhorté les habitants à collaborer étroitement avec les autorités et les forces de sécurité, en signalant toute personne susceptible de troubler l’ordre public.


Mahamat Abdelbanat Kourma




25 novembre 2025

Tchad | la Secrétaire générale Zara Moussa Brahim mobilise les forces de l’ordre




Pour bien assurer la sécurité dans sa circonscription, la Secrétaire Générale du département de Haraze-Mangueigne, Mme Zara Moussa Brahim, a convoqué ce lundi 24 novembre 2025 une réunion stratégique avec les responsables des forces de défense et de sécurité. Objectif : renforcer la coordination et anticiper les risques.



La rencontre, tenue dans un contexte régional tendu, a permis de dresser un état des lieux des défis sécuritaires auxquels fait face le département, frontalier de la République centrafricaine et proche du Soudan. Les récents troubles dans ces pays voisins ont accru les risques d’infiltration et de banditisme transfrontalier.



Dans son discours d’ouverture, Mme Zara Moussa Brahim a insisté sur la nécessité d’une collaboration renforcée entre les différentes unités de sécurité. Elle a exhorté les forces en présence à conjuguer leurs efforts pour endiguer les actes criminels et garantir la tranquillité des populations.



Elle a également annoncé une mesure forte : l’interdiction de circulation des motos entre 22h et 5h du matin, afin de limiter les déplacements suspects et les agressions nocturnes. Cette décision s’inscrit dans une stratégie préventive visant à sécuriser les zones sensibles.



La Secrétaire Générale a conclu en appelant la population à jouer un rôle actif dans la surveillance communautaire. Elle a encouragé chacun à signaler toute présence inhabituelle et à coopérer avec les forces de l’ordre. « La sécurité est l’affaire de tous », a-t-elle martelé, soulignant l’importance d’un engagement collectif pour préserver la paix.



Mahamat Abdelbanat Kourma avec Sam Abdel Aziz Ahmat






21 novembre 2025

Tchad | Le Sous-préfet de Ardo en campagne contre l’insécurité et pour la cohabitation




Le Sous-préfet de Ardo, Bichara Brahim Bakhit, a conduit ce jeudi 20 novembre 2025, une mission de terrain dans un campement de semi-nomades, situé à environ 35 kilomètres à l’est de la ville d’Ardo, dans le département de Bahr-Azoum. L’objectif : sensibiliser les communautés nouvellement implantées sur les règles de cohabitation pacifique et les exigences sécuritaires.



Accompagné des responsables des forces de défense et de sécurité, ainsi que des représentants des cantons Kibet Soum-Soum et Kibet Angrep, l’autorité administrative a échangé avec une communauté récemment installée dans la zone, sans avoir notifié leur présence aux autorités locales.




« Toute communauté tchadienne a le droit de s’installer où elle le souhaite dans les limites de la sous-préfecture, mais à condition d’en informer les services compétents », a rappelé le Sous-préfet. Cette démarche vise à prévenir toute implantation susceptible de créer des tensions ou de servir de refuge à des individus mal intentionnés.


La zone, selon lui, est parfois utilisée comme cachette par des malfaiteurs en fuite après avoir commis des actes de délinquance dans les localités environnantes. Il appelle donc les chefs communautaires à faire preuve de vigilance et à coopérer pleinement avec les autorités.




Le message du Sous-préfet a été bien accueilli. Les chefs des communautés sédentaires et semi-nomades ont exprimé leur volonté de soutenir les mesures prises pour garantir une paix durable. Ils se sont engagés à signaler tout mouvement suspect et à collaborer dans l’intérêt de la stabilité locale.


Mahamat Abdelbanat Kourma 


20 novembre 2025

Tchad | le préfet Mahamat Ahmat Saleh réaffirme son engagement pour la paix dans sa circonscription



Le préfet du département de Bahr-Azoum, Mahamat Ahmat Saleh, a publié ce jeudi 20 novembre 2025 une déclaration sur les réseaux sociaux, réaffirmant l’engagement des autorités locales en faveur de la sécurité et de la cohésion sociale. Cette prise de parole intervient dans un contexte où le Bahr-Azoum amorce une phase de réconciliation, après une série de tensions communautaires récurrentes ayant fragilisé le tissu social dans plusieurs localités.





Dans son message, le préfet salue l’orientation sécuritaire stratégique impulsée par le Délégué général du Gouvernement, auprès de la province du Salamat, le général Ismat Issakha Acheikh. Il décrit cette stratégie comme fondée sur trois piliers à savoir : la responsabilité, la loyauté et la prévention. Selon lui, cette approche constitue la meilleure voie pour instaurer une paix durable et décrisper les tensions entre communautés.



Mahamat Ahmat Saleh souligne que l’ensemble des acteurs administratifs et sécuritaires du département sont pleinement mobilisés pour mettre en œuvre cette vision. Sous-préfets, maire, chefs de canton, services déconcentrés de l’État et forces de défense et de sécurité travaillent de concert pour garantir des résultats concrets sur le terrain.



Le préfet informe également que les premières vagues d’éleveurs semi-sédentaires ont déjà été accueillies dans les sous-préfectures de Ardo et Mouraye. Ces arrivées se sont déroulées dans de bonnes conditions, et les autorités locales ont transmis un message clair axé sur la paix, la responsabilité et la collaboration. « Que Dieu nous assiste et fasse régner la paix et la sécurité dans toute la province du Salamat », conclut le préfet dans sa déclaration.




Mahamat Abdelbanat Kourma

Tchad | le préfet de Bahr-Azoum en campagne de sensibilisation pour la cohésion sociale à Abourrakha


Le préfet du département de Bahr-Azoum, Mahamat Ahmat Salah, a organisé ce mercredi 19 novembre 2025 une séance de sensibilisation au village d’Abourrakha, situé à 18 kilomètres à l’est de la sous-préfecture de Mouraye. L’initiative vise à renforcer la cohésion sociale entre les communautés sédentaires et les éleveurs semi-nomades, dans une zone régulièrement confrontée à des tensions intercommunautaires.




Profitant du jour de marché hebdomadaire, le préfet s’est rendu sur place en compagnie du sous-préfet de Mouraye, Mahamat Idriss Hamid, et des responsables des forces de défense et de sécurité. La rencontre a porté sur la cohabitation pacifique, le vivre-ensemble et la sécurisation des personnes et de leurs biens. Le préfet a rappelé que la gestion d’un département comme le Bahr-Azoum exige une présence constante sur le terrain, notamment dans les zones à risque.



Plusieurs recommandations ont été formulées à l’endroit des leaders communautaires et de la population. Le préfet a insisté sur la nécessité de signaler toute nouvelle implantation de village ou de campement, et a exhorté les habitants à collaborer avec les autorités pour dénoncer les malfrats, les bandits de grand chemin et les civils détenteurs d’armes de guerre. Il a également abordé la question de la circulation des motos non conformes et appelé chacun à adopter un comportement citoyen, dans le respect des loi



Mahamat Abdelbanat Kourma





17 novembre 2025

Tchad | fin de cavale pour l’auteur du massacre de Sandana appréhendé dans le Salamat


Mahamat Chahid alias Garam, auteur principal du massacre de Sandana (9 février 2022), a été capturé par les forces de défense et de sécurité près de Hazare, dans le département de Haraze-Mangueigne, province du Salamat. Il a été présenté ce jeudi 16 octobre 2025 par les autorités à la presse lors d'une cérémonie organisée dans la caserne militaire de Haraze.






L’homme, lourdement armé et accompagné de quatre personnes (dont deux femmes), tentait de rejoindre le nord de la RCA depuis le Soudan. Il transportait des armes de guerre de tout calibre, y compris des lance-roquettes et des antichars. Selon ses déclarations, il serait membre des éléments Seleka basés en Centrafrique.



Cette arrestation s’inscrit dans une mission de sécurisation menée par les autorités provinciales. L'homme était activement recherché depuis plus de trois ans par les autorités compétentes.



Le général Ismat Issakha Acheikh, Délégué général du Gouvernement auprès de la province du Salamat, a salué le professionnalisme des forces de défense et de sécurité, et les a encouragés à poursuivre leurs efforts pour protéger les citoyens et leurs biens.



L’hélicoptère qui le transportait a quitté la ville de Haraze à 12h40 pour l’acheminer vers N’Djamena.



Mahamat Abdelbanat Kourma





24 décembre 2024

Tchad | plusieurs motos emportées par des malfrats à Am-Timan




L’insécurité refait surface dans la ville d’Am-Timan, chef-lieu de la province du Salamat. Dans la nuit du 20 au 21 décembre 2024, quatre motos ont été volées dans différents endroits de la ville.



Le premier cas signalé est une agression violente contre un jeune homme qui conduisait librement sa moto non loin de l’École Ridina. Des agresseurs lui ont asséné un coup de bâton au visage avant de s’enfuir avec son engin. Au quartier Torodona, deux autres motos ont été volées par des malfrats qui ont pris soin de bien verrouiller les portes pendant que les propriétaires dormaient. Ils ont ensuite emporté les deux motos.



La quatrième moto a été volée au quartier Anfandock. Elle appartenait à un des responsables de la police locale. La même nuit, cette fois-ci au quartier commerçant, un gardien d'une alimentation a été victime d’une attaque menée par des malfaiteurs. Le gardien s’est bien défendu face à ses agresseurs. Il les a même repoussés, mais ceux-ci ont riposté quelque temps après en faisant usage d'une arme à feu. Ils ont tiré cinq coups de feu en sa direction. Il a été atteint par une balle au bras.



Dans la nuit du 22 décembre, au quartier Torodona, des agresseurs ont fait irruption chez le gardien d'un pylône de téléphonie mobile. L’homme a été soigneusement ligoté et sa bouche hermétiquement scellée avec du ruban adhésif par les agresseurs qui ont ensuite emporté tous les téléphones déposés par des clients pour recharger les batteries.



Ces agressions successives contre des paisibles citoyens inquiètent beaucoup la population, car elles perturbent la quiétude.


Mahamat Abdelbanat Kourma

15 novembre 2024

Tchad | l'éternelle destruction de la route menant à Am-Timan tourmente les usagers




Le mauvais état des voies de communication compte parmi les difficultés majeures contribuant significativement au sous-développement de la province du Salamat. Cette province martyrisée par la paupérisation sociale continue de mener une vie profondément marquée par des insuffisances socioéconomiques visiblement atroces.


Pour le Salamat, l'enclavement est un phénomène éternel avec lequel la population doit obligatoirement se familiariser, car la seule voie terrestre pouvant desservir la province en période d'hivernage est toujours fortement endommagée, entraînant un enclavement total. Les véhicules roulant sur la piste laissent la place aux pirogues traditionnelles ou motorisées. La seule route et ses ouvrages de drainage peuvent être totalement submergés.



La destruction répétitive de la route rend la vie difficile non seulement pour la population de la province du Salamat, mais aussi pour de nombreuses personnes qui se rendent au Salamat pour divers besoins. Les patients gravement malades en cours d'évacuation sanitaire vers d'autres régions mettent du temps pour atteindre leur destination ou décèdent en cours de route faute d'une voie de communication adéquate.



Les prix des articles sur le marché augmentent de manière exponentielle, pesant lourdement sur la vie quotidienne de la population. Ce constat amer persiste même après la fin des inondations, simplement parce que la route en terre a subi une grave détérioration pendant la montée des eaux, entraînant la présence de nids-de-poule ou "nids-d'autruche" comme le disait de manière humoristique un professionnel de santé.



Les trous causés par la dégradation affectent sérieusement la voie, posant d'énormes problèmes aux usagers de la route. Le transport des marchandises ou le déplacement des personnes quittant la province ou s'y rendant devient presque impossible ou se fait avec de grandes difficultés. La construction de routes est l'un des besoins cruciaux de la population qui vit dans des conditions très difficiles.



Mahamat Abdelbanat Kourma

Article épinglé

Tchad | la “Semaine de la Paix” célèbre la culture et renforce la cohésion sociale

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