27 novembre 2025

Tchad | Gouvernement et HCR unis pour une meilleure protection des réfugiés dans le Salamat




Le Secrétaire général de la province du Salamat, Maab Mara, a présidé ce jeudi 27 novembre 2025 un atelier organisé conjointement par le gouvernement tchadien et le Haut-Commissariat des Nations unies pour les réfugiés (HCR). L’objectif de cette rencontre était de vulgariser la loi sur l’asile en République du Tchad. La cérémonie s’est déroulée en présence du Secrétaire général du département de Bahr-Azoum, Djido Ali Abatcha, représentant le préfet, ainsi que du préfet de Haraze-Mangueigne, Dicky Abakar.


Adoptée en 2020, la loi sur l’asile constitue une avancée majeure dans l’histoire du droit d’asile au Tchad. Elle vise à renforcer le cadre juridique et institutionnel encadrant les procédures d’accueil et de protection des réfugiés sur le territoire national.


Lors de son intervention, le Délégué de la Commission nationale d’accueil des réfugiés et des rapatriés, Mahamat Hassan Abdraman, a souligné que cette session vise à renforcer les capacités des participants sur les concepts fondamentaux de la protection internationale des réfugiés. Il a également insisté sur la nécessité de consolider la collaboration entre le HCR et les forces de défense dans les situations d’urgence humanitaire, tout en soutenant l’application effective de la loi sur l’asile.


Ouvrant les travaux, le Secrétaire général de la province du Salamat, Maab Mara a rappelé que le Tchad accueille sur son territoire plus d'un million de personnes (rėfugiés et personnes déplacées internes) forcées de fuir les conflits et les persécutions dans la sous-région. Ajoutant qu'il porte ainsi par tradition et par nécessité, une lourde et noble responsabilité humanitaire d'où il est, et restera, une terre d'accueil.


Au total, 60 participants issus des départements de Bahr-Azoum et de Haraze-Mangueigne prennent part à cet atelier, qui s’inscrit dans une dynamique de sensibilisation et de renforcement des mécanismes de protection des personnes déplacées.


Mahamat Abdelbanat Kourma








Tchad | le Sous-préfet d'Am-Habilé installe un nouveau Médecin-Chef au sommet du district sanitaire



Le Sous-préfet de Am-Habilé, Noh Idriss Hamid, a présidé ce mercredi 26 novembre 2025 la cérémonie officielle d’installation du nouveau Médecin-Chef du District Sanitaire d’Am-Habilé, dans le département d’Aboudeïa, province du Salamat. Une cérémonie marquée par des appels à l’engagement et à l’excellence dans le service public de santé.


En présence des autorités locales, civiles et militaires, ainsi que du personnel sanitaire, le nouveau Médecin-Chef, Alkhali Djibrine Mahamat, a été officiellement installé dans ses fonctions, succédant à Adoum Choroma. 


Dans son allocution, le Sous-préfet a rappelé le rôle central du médecin dans la société, garant de la santé publique, de la prévention et du bien-être des populations. Il a exhorté le nouvel entrant à faire preuve de rigueur, d’écoute et d’innovation pour améliorer les prestations sanitaires dans la localité.


Dans une zone où les défis sanitaires sont nombreux, cette passation de service symbolise une continuité mais aussi une exigence de résultats. Le nouveau Médecin-Chef est désormais attendu sur le terrain de l’action, au service des communautés d’Am-Habilé.


Mahamat Abdelbanat Kourma





Tchad | la voix du Préfet Mahamat Ahmat Saleh s’élève contre les divisions

 



Dans un contexte marqué par des tensions récurrentes entre agriculteurs et éleveurs, le Préfet du département de Bahr-Azoum, Mahamat Ahmat Saleh, a initié une rencontre ce 26 novembre 2025 dans la zone de Badina. L'objectif est de renforcer la cohabitation pacifique et clarifier le rôle des autorités traditionnelles dans la prévention des conflits.


Face aux défis liés à l’accès aux ressources naturelles et aux déplacements saisonniers, cette rencontre a réuni agriculteurs, éleveurs, chefs de village et chefs de ferricks. Le Préfet a rappelé que la paix durable repose sur le respect mutuel, la communication et l’implication des leaders communautaires. 


Il a insisté sur la nécessité d’une vigilance accrue et d’un respect scrupuleux des nouvelles mesures de prévention des tensions, notamment celles liées aux anxiétés sociales et aux incompréhensions territoriales.


En plaçant les autorités traditionnelles au cœur du dispositif de médiation, cette initiative marque un pas important vers une gouvernance locale inclusive, fondée sur le dialogue et le vivre-ensemble. À Badina et ses environs, la paix se construit désormais à travers la concertation et la responsabilité partagée.


Mahamat Abdelbanat Kourma 





26 novembre 2025

Guinée-Bissau | le président Embaló renversé par l’armée

Le Président Umaro Sissoco Embaló



La Guinée-Bissau vient de vivre un nouveau séisme politique. Ce mercredi 26 novembre 2025, le président Umaro Sissoco Embaló a été arrêté par une faction de l’armée, dans un contexte post-électoral tendu. Le pays, déjà marqué par une histoire de coups d’État, replonge dans l’instabilité.


Selon les premières informations confirmées par le président lui-même à Jeune Afrique, Umaro Sissoco Embaló a été interpellé vers midi alors qu’il se trouvait dans son bureau au palais présidentiel. Cette arrestation survient trois jours après une élection présidentielle contestée, où Embaló revendiquait 65 % des suffrages, tandis que son principal rival s’autoproclamait également vainqueur.


Dans le même élan, plusieurs hauts responsables sécuritaires ont été arrêtés, dont le chef d’état-major général des armées, le général Biague Na Ntan, son adjoint Mamadou Touré, et le ministre de l’Intérieur, Botché Candé. Une démonstration de force qui laisse entrevoir une prise de contrôle brutale et organisée.


La capitale Bissau est sous tension. Des tirs ont été entendus aux abords du palais, et les rues se sont vidées dans un climat de peur et d’incertitude. Les institutions sont paralysées, et aucune déclaration officielle n’a encore été faite par les nouveaux maîtres du pays.


Alors que la communauté internationale observe avec inquiétude, les Bissau-Guinéens retiennent leur souffle. Ce nouvel épisode rappelle que la démocratie reste fragile dans cette région, et que le chemin vers la stabilité est encore semé d’embûches. Le pays entre dans une nouvelle zone d’ombre, où tout reste à écrire.


Mahamat Abdelbanat Kourma





Tchad | le Sous-préfet de Ardo appelle les les semi-nomades à contribuer au renforcement de la paix

Bichara Brahim Bakhit, Sous-préfet de Ardo


Le Sous-préfet d’Ardo, Bichara Brahim Bakhit, a effectué ce mardi 25 novembre 2025, une mission de sensibilisation dans un campement de semi-nomades situé à environ 48 kilomètres au nord-ouest d’Ardo, dans le département de Bahr-Azoum. L’objectif était de sensibiliser les communautés à leur rôle dans la promotion du vivre-ensemble et de la coexistence pacifique.


Accompagné des responsables des forces de défense et de sécurité ainsi que de deux représentants des communautés sédentaires, le Sous-préfet d’Ardo, Bichara Brahim Bakhit, s’est rendu dans un campement de semi-nomades à 48 km au nord-ouest d’Ardo, dans le département de Bahr-Azoum. Cette mission visait à encourager la participation active des communautés à la consolidation de la paix et au respect des règles sécuritaires.


Des dizaines de leaders communautaires ont répondu à l’appel. Ensemble, ils ont échangé sur les moyens de renforcer le vivre-ensemble et la cohésion sociale dans cette zone marquée par des tensions récurrentes. Les participants ont salué l’initiative des autorités administratives, soulignant que leurs efforts ont favorisé un retour progressif à la stabilité.


Profitant de cette rencontre, les communautés ont exprimé plusieurs doléances. Elles ont notamment dénoncé le manque criant d’eau pour les populations et le bétail, plaidant pour la création de mares. L’obstruction du couloir de transhumance a également été évoquée comme un obstacle majeur à leur mode de vie.


En conclusion, le Sous-préfet a exhorté les habitants à collaborer étroitement avec les autorités et les forces de sécurité, en signalant toute personne susceptible de troubler l’ordre public.


Mahamat Abdelbanat Kourma




25 novembre 2025

Tchad | un élève incendie son école pour un téléphone confisqué




Un élève de 5e a mis le feu à son établissement scolaire dans la nuit du lundi 24 novembre 2025, à Dourbali, dans la province du Chari-Baguirmi. Le mobile de cet acte choquant : une vengeance contre l'administration qui lui avait confisqué son téléphone portable.


Les faits se sont déroulés dans une école construite en matériaux précaires. Selon des sources locales, l'élève, frustré par la confiscation de son téléphone par l'administration de l'établissement, a décidé de se venger de manière dramatique. Profitant de la nuit, il aurait mis le feu réduisant plusieurs salles de classe, en cendres non seulement les abris scolaires, mais aussi du matériel pédagogique essentiel à l’apprentissage des élèves.


Aucune perte en vie humaine n’a été enregistrée, mais les dégâts matériels sont considérables. Le personnel enseignant et les autorités éducatives locales sont consternés par cet acte qualifié d’extrême et inquiétant, révélateur d’un profond malaise dans la gestion de la discipline scolaire.


Des enquêtes sont en cours pour situer les responsabilités et déterminer les circonstances exactes de l’incident. Des voix s’élèvent également pour appeler à un encadrement psychologique et civique plus rigoureux des élèves.


Cet incident remet sur la table la question de la discipline en milieu scolaire, du rôle de l’encadrement parental et du manque d’infrastructures adaptées dans certaines zones rurales. L’heure est à la réflexion, mais surtout à l’action pour éviter que de tels actes ne se reproduisent.


Mahamat Abdelbanat Kourma






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