27 avril 2023

Tchad | nomination d'un membre du gouvernement d'union nationale



Par Décret N°0773 du 27 avril 2023, Monsieur IDRISS YOUSSOUF BOY est nommé Ministre, Directeur du Cabinet Civil à la Présidence de la République.

25 avril 2023

Tchad | la Semaine africaine de vaccination lancée dans la province du Salamat



La délégation provinciale de la santé et de la prévention du Salamat, a organisé ce mardi 25 avril 2023, le lancement officiel de la Semaine africaine de vaccination. C'était au cours d'une cérémonie tenue dans les locaux du Centre de santé Am-Timan nord, sous les auspices du gouverneur Abdoulaye Ibrahim Siam. 




Lors de son mot de bienvenue, la déléguée provinciale de la santé et de la prévention du Salamat, Dr Habiba Abdoulaye Affadine lance un appel aux autorités administratives civiles et militaires ainsi qu'aux responsables des associations civiles non gouvernementales de s’impliquer dans les activités de la mobilisation sociale et de la gestion des cas des refus pour que cette campagne soit une réussite.



Intervenant au nom des partenaires techniques et financiers, le consultant OMS, Dr Djounfoune ARNAUD informe de la disponibilité des partenaires à apporter leur appui au gouvernement pour améliorer la santé de la population tchadienne. 



Lançant les activités de la semaine, le gouverneur du Salamat, Abdoulaye Ibrahim Siam, précise que la Semaine africaine de vaccination a pour objectif de contribuer à la réduction de la morbidité et la mortalité liées aux maladies évitables par la vaccination. 



Concernant sa province, Abdoulaye Ibrahim Siam souligne que les indicateurs consacrés à la vaccination sont faibles et le taux d'abandon est très élevé malgré l'amélioration des indicateurs, ces deux dernières années plaçant ainsi le Salamat au 8ème rang sur les 23 provinces du Tchad. 



Le coup d'envoi de la vaccination est officiellement donné par l'autorité provinciale en administrant la dose de vaccin à un enfant.

24 avril 2023

Tchad | la délégation sanitaire du Salamat se prépare pour la Semaine africaine de la vaccination



Le gouverneur de la province du Salamat, Abdoulaye Ibrahim Siam a présidé ce lundi 24 avril 2023, une réunion de plaidoyer pour la Semaine africaine de la vaccination (SAV). C'était en présence des autorités provinciales civiles et militaires, ainsi que les représentants de la société civile. 




La délégation provinciale de la santé et de la prévention du Salamat, organisera du 24 au 30 avril 2023, la Semaine africaine de la vaccination sur toute l'étendue de ladite province. L'objectif principal de cet événement s'inscrit dans le cadre de la réduction de la morbidité et de la mortalité liées aux maladies évitables par la vaccination.



Dès l'entame de la rencontre, le gouverneur Abdoulaye Ibrahim Siam fait savoir que la vaccination joue un rôle important pour la santé de l'homme. Pour lui, une personne vaccinée développe une immunité contre beaucoup de maladies. Il ajoute que vu l'importance que procure la vaccination, les indicateurs consacrés à la vaccination dans la province sont faibles et les taux d'abandons sont en augmentation. 



Intervenant à son tour, la Déléguée provinciale de la santé et de prévention du Salamat, Dr Habiba Abdoulaye Affadine, notifie que la Semaine africaine de la vaccination met en avance l'importance d'une communication de masse et aussi une offre importante des services de vaccination à travers l'Intensification périodique de la vaccination systématique (IPVS) afin de réduire les zéro doses et ou incomplètement vaccinés. 



Selon elle, le succès de tout vaccin et son déploiement commencent et se terminent par la communauté. Plusieurs participants ont pris part au débat pour échanger avec les techniciens sanitaires afin d'être mieux informés sur le sujet. Ils ont pris l'engagement d'informer la population pour une prise de conscience.


22 avril 2023

Tchad | des kits alimentaires remis aux vulnérables de 9 villages par l'association Al-Kheir pour le développement (ASAD)



Pendant le mois de ramadan, une vaste opération de distribution des kits alimentaires destinés aux vulnérables de plusieurs villages de la sous-préfecture de Djouna, est planifiée par la coordination nationale de l'Association Al-Kheir pour le développement.




La troisième phase de cette opération, a eu lieu à la veille de l'Aïd El-Fitr Al-Moubarak, précisément le jeudi 20 avril 2023. Comme prévu par les organisateurs de ce geste à caractère humanitaire, trois villages sont programmés pour la troisième et dernière phase du mois de Ramadan. 



Il s'agit de  Karé, Khichékhich et Goz-Abdanab. Les personnes vulnérables résidant dans ces villages, ont reçu officiellement des kits composés des vivres essentiels aux personnes démunies de la zone qui traversent certainement des moments difficiles en ce temps où les prix sont trop élevés sur les marchés. 



Le coordonnateur national, Abdoulaye Abderahim se félicite de cette action et remercie les membres de l'organisation qui ont bien voulu apporter leur modeste contribution pour aider les démunis en cette période de ramadan. 



Tout en espérant apporter d'autres assistances de premier secours dans la zone, Abdoulaye Abderahim lance un appel aux personnes de bonne volonté pour venir en aide aide à cette population qui mérite un appui multiforme. 



Très satisfaits d'avoir été assistés par l'Association Al-Kheir pour le développement, les bénéficiaires ont remercié les membres de cette organisation.

Soudan : fragile accalmie dans les combats à Khartoum



Voilà une semaine que le Soudan fait face à une guerre entre l'armée soudanaise dirigée par le général Abdel Fattah al-Bourhan et les paramilitaires des Forces de soutien rapide (FSR) du général Hemedti. Sept jours d’intenses bombardements et de combats dans tout le pays qui ont déjà fait 413 morts et plus de 3 500 blessés, selon l’Organisation mondiale de la santé (OMS). Il semblerait qu'un premier cessez-le-feu soit suivi depuis vendredi soir 21 avril.



À Khartoum, les habitants ont vécu les fêtes de fin de ramadan sous les bombes. Dès l’aube, vendredi, l’armée régulière a multiplié les raids aériens sur les positions tenues par les paramilitaires dans la capitale. Puis, les forces du général al-Bourhan ont déployé leurs troupes au sol pour tenter de déloger les miliciens. La situation est toujours peu claire. Les FSR ont perdu du terrain, mais gardent le contrôle de nombreux quartiers.


Les deux généraux qui ont plongé le pays dans le chaos rejettent toujours toute négociation. Pour sa première allocution depuis le début de la guerre, le général Abdel Fattah al-Bourhan a affirmé à la télévision nationale qu’il « écrasera militairement » son rival.


Une trêve, mais pas de désescalade


Cependant, le calme régnait vendredi soir à part quelques affrontements sporadiques. Pressés par de nombreuses chancelleries internationales, les forces armées soudanaises ont fini par accepter vendredi un cessez-le-feu de trois jours, proposé la veille par Hemedti. Officiellement, cette trêve est déclarée pour les célébrations de l’Aïd, pour permettre aux civils de panser leurs plaies et d’évacuer les zones de combats. Le cessez-le-feu permettrait également aux ressortissants étrangers d’être évacués. Mais, les Soudanais n’y voient pas une désescalade, ils savent que les deux camps vont se réorganiser, se réarmer, pour reprendre dès que possible leur combat à mort


L'Égypte préoccupée par les combats au Soudan


Le cauchemar des autorités égyptiennes est de se retrouver confronté à un raz de marée humain venu du Soudan, explique Alexandre Buccianti correspondant de RFI au Caire, . En cas de détérioration grave des conditions de vie, la première vague serait composée des centaines de milliers de Soudanais cherchant refuge en Égypte. « La migration vers le nord » comme on l’appelle au Soudan. Un phénomène qui serait impossible à contrôler du fait d’une frontière poreuse de 1 200 km. L’Égypte accueille déjà 2 à 5 millions de Soudanais, selon les estimations. Certains se sont établis du temps où le Soudan était, jusqu’en 1956, une province égyptienne. Les autres sont arrivés au gré des multiples crises économiques et politiques qu’a connus le Soudan. Ce conflit pourrait aussi avoir des conséquences politiques. L’Égypte pourrait perdre un allié précieux dans le différend qui l’oppose à l’Éthiopie sur le barrage du Nil Bleu. Un allié qui pourrait même devenir un adversaire en se rapprochant d’Addis-Abeba.


Avec Eliott Brachet, envoyé spécial à Khartoum

21 avril 2023

L’Inde, une première puissance démographique en quête de miracle économique



D’après les chiffres publiés le 19 avril par les Nations unies, la population de l’Inde dépassera bientôt celle de la Chine. Elle comptera plus de 1,4 milliard d'habitants d'ici à la fin de l'année. Devenir le pays le plus peuplé au monde sera-t-il un avantage ou un frein à sa croissance ?



Une population nombreuse implique un grand marché et une main-d’œuvre fournie. C’est donc a priori favorable à l’économie, à condition que la croissance suive pour assurer un revenu décent à tous les habitants. Les deux géants voisins et rivaux que sont l'Inde et la Chine ont toujours considéré leur démographie surabondante comme un handicap.


Mais être le pays le plus peuplé au monde n'a pas empêché la Chine de devenir, en quarante ans, la deuxième puissance économique mondiale. La volonté de satisfaire les besoins de tout un chacun a même été un aiguillon dans sa fabuleuse progression. L’Inde n’a pas été en mesure de soutenir le rythme. Dans les années 1990, leur PIB par habitant était équivalent. Aujourd’hui, celui de la Chine est de 13 000 dollars. C’est cinq fois moins en Inde, 2 500 dollars seulement.


L’Inde peut-elle rattraper son retard ?

L’an dernier, l’économie indienne a dépassé celle du Royaume-Uni, pour se hisser au cinquième rang mondial. Elle a enregistré une croissance forte en 2022, de l'ordre de 8% et compte encore sur 7% cette année. Elle a donc trouvé un nouvel élan. La guerre commerciale entre la Chine et les États-Unis lui est bénéfique. On pense bien sûr à Apple qui ouvre un magasin et une usine en Inde.


Il n’y aura pas pour autant de miracle indien. Pour rattraper le niveau de richesse de la Chine de 2023, il lui faudrait une croissance de 10% pendant quasiment vingt ans d'affilée. Une prouesse inimaginable avec l'environnement actuel des affaires.


Se moderniser


L'Inde doit se moderniser pour attirer plus d’investissements étrangers et trouver un nouveau modèle, car le rôle de premier atelier du monde est déjà occupé par la Chine qui a développé un avantage compétitif et la rend difficile à rattraper. Depuis l'arrivée au pouvoir de Narendra Modi, les routes, les autoroutes ou les aéroports ont poussé comme des champignons. Mais cela ne suffit pas pour convaincre les investisseurs.


La logistique est encore insuffisante, inférieure à celle de la Chine, la main-d’œuvre indienne est moins chère, mais nettement moins productive qu’en Chine et le protectionnisme ambiant rebute les investisseurs. Résultat, l’Inde ne créée pas assez d’emplois pour sa jeunesse. Le taux de chômage grimpe à 40% chez les moins de 25 ans. Ce n’est pas nouveau, mais le problème va devenir encore plus aigu, car les moins de 25 ans représentent presque la moitié de la population.


Atout démographique relatif


Disposer d’une population jeune et éduquée est un avantage envié par tous les pays industrialisés, Chine comprise, confrontés au déclin de leur population active. Mais quand cette classe d’âge ne parvient pas à s’insérer dans la vie active, cet atout peut se transformer en calamité, en creuset d'inégalités, de frustration et de troubles sociaux.


Ce sous-emploi indien n'a pas que des causes économiques. Seulement deux femmes sur dix travaillent en Inde, contre six sur dix en Chine. Les emplois qu’on leur propose sont sous-payés, elles préfèrent donc rester à la maison. Mais la majorité d’entre elles n’a même pas ce choix. C’est sous la pression des maris qu’elles renoncent à la vie active. L’emploi des femmes est pourtant une des clés de la croissance, un constat qui se vérifie dans le monde entier.


RFI 

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