01 décembre 2025

Tchad | installation du nouveau Médecin-Chef du District Sanitaire de Mouraye

 



Le Préfet du département de Bahr-Azoum, Mahamat Ahmat Saleh a présidé, dans la province du Salamat, la cérémonie d’installation du nouveau Médecin-Chef du District Sanitaire de Mouraye. L’événement s’est déroulé en présence du Sous-préfet Mahamat Idriss Hamid, des responsables des forces de défense et de sécurité, ainsi que de plusieurs leaders communautaires.


Le sortant réponse au nom de Altolna Claude cède sa place à Ndoumon Mboudandi. Dans son intervention, le Préfet a invité les chefs traditionnels et les notables à jouer un rôle actif dans la sensibilisation des populations. Il a insisté sur l’importance d’une fréquentation régulière des centres de santé, condition nécessaire pour améliorer les indicateurs sanitaires dans cette partie du pays.


Le nouveau Médecin-Chef, fraîchement installé, a exprimé sa gratitude aux autorités pour la confiance placée en lui. Il a désormais la responsabilité de cinq centres de santé à savoir : Mouraye, Amdjoudoul, Badina, Ardo et Siheb. Il s’est engagé à œuvrer pour un accès équitable aux soins dans ces localités.


Dans une région confrontée à de nombreux défis sanitaires, cette passation de service marque à la fois une continuité dans la gestion du système de santé local et une exigence de résultats. Les attentes sont grandes, tant du côté des autorités que des populations, pour une amélioration tangible des services de santé.


Mahamat Abdelbanat Kourma






Tchad | Am-Timan célèbre les 35 ans journée de la Liberté et de la Démocratie

 

La province du Salamat a célébré, ce lundi 1er décembre 2025, le 35e anniversaire de la Journée de la Liberté et de la Démocratie. L’événement a été marqué par une cérémonie organisée à la Place de la Nation, en présence du Délégué général du Gouvernement, le général Ismat Issakha Acheikh.


Les éléments des forces de défense et de sécurité se sont mobilisés avec vivacité, chacun au sein de sa corporation, pour célébrer le 35e anniversaire de cette journée historique. La population de la ville d’Am-Timan est également sortie en nombre pour commémorer la fête de la liberté et de la démocratie.


La Place de la Nation, parée des couleurs nationales, a suscité l’enthousiasme d’un public nombreux, composé de toutes les couches sociales. C’est dans cette ambiance festive et chaleureuse qu’est arrivé le Délégué général, Ismat Issakha Acheikh, à la tribune officielle, entouré de ses collaborateurs.


Après avoir passé les troupes en revue, il a procédé au dépôt d’une gerbe de fleurs en hommage aux martyrs qui ont versé leur sang pour la libération de la nation. Des certificats de reconnaissance ont été remis à quelques personnalités notamment au Délégué général du Gouvernement. 


Le défilé militaire a ensuite débuté. L’étendard de l’état-major a ouvert la marche, suivi des éléments de la Légion de gendarmerie nº21, de la zone de défense nº10, de la Garde nationale et nomade, de la police, ainsi que des anciens combattants.


C’est sous les youyous et les ovations que s’est déroulé le défilé militaire, marquant la célébration de la Journée de la Liberté et de la Démocratie à Am-Timan.


Mahamat Abdelbanat Kourma


 






30 novembre 2025

Littérature | clôture en beauté du Mois du Livre et de la Lecture à Am-Timan

 



La 9ᵉ édition du Mois du Livre et de la Lecture a été officiellement clôturée le 29 novembre 2025, lors d'une cérémonie présidée par le Secrétaire général de la province du Salamat, Maab Mara, représentant le Délégué général du gouvernement auprès de la province. L’événement s’est tenu au Centre de lecture et d'animation culturelle (CLAC) d'Am-Timan.


La cérémonie a vu la présence du Sous-préfet de Mirer, Malick Ali Awich, représentant le Préfet du département de Bahr-Azoum, du représentant du Maire de la ville, Abba Hassan, du Délégué de l'Élevage, Dr Mahamat Bichara Saleh, ainsi que du Délégué de la Femme, Al-Mahadi Ahmat Al-Mahadi. Cette manifestation nationale, initiée par le ministère en charge de la Culture en 2017, se tient chaque mois de novembre afin de promouvoir la culture de la lecture à travers tout le Tchad. L’édition de cette année était placée sous le thème: « Écrire pour raconter le Tchad autrement ».


De nombreux passionnés de littérature et de culture ont répondu présents à cet événement marquant la clôture d’une manifestation d’envergure nationale, étalée sur tout le mois de novembre. Le président du comité d'organisation, Xavier Koslelem, a profité de son mot de bienvenue pour remercier tous ceux qui ont contribué à l'organisation de l’événement, en particulier les responsables des établissements scolaires et le Délégué en charge de la Culture pour leur soutien constant.



Pour sa part, le Délégué provincial en charge de la Culture, Saddam Mahamat Ibrahim, a également pris la parole pour exprimer sa gratitude envers le Délégué général du gouvernement auprès de la province, Ismat Issakha Acheikh, pour son appui essentiel, ainsi qu'à toutes les personnes ayant contribué, de près ou de loin, à faire de cette édition une réussite à la hauteur des attentes des passionnés de littérature, de culture et de l’ensemble de la population.


Le Secrétaire général Maab Mara a, pour sa part, salué le travail du comité d'organisation qui a permis la réussite de cet événement, marqué par de nombreuses activités en faveur de la jeunesse. Comme lors du lancement de la manifestation, il a invité les jeunes à faire de la lecture une habitude quotidienne, soulignant que les livres ouvrent de nouveaux horizons, apportent des idées nouvelles et renforcent la capacité à penser de manière critique.


La 9ᵉ édition du Mois du Livre et de la Lecture a non seulement célébré le livre et la culture, mais a également renforcé les liens communautaires autour d'une passion commune. Des prix ont été remis aux lauréats issus de différents établissements scolaires ayant participé aux manifestations littéraires et culturelles organisées pour l’occasion.


Mahamat Abdelbanat Kourma








Tchad | décès de Madeleine Alingué, figure marquante de la scène politique tchadienne

 



L’ancienne ministre tchadienne Madeleine Alingué s’est éteinte à Paris le samedi 29 novembre 2025, des suites d’une longue maladie. Figure emblématique de la vie politique nationale, elle laisse derrière elle le souvenir d’une femme engagée, marquée par son indépendance d’esprit et son attachement au service public.


Née en 1965, Madeleine Alingué était la fille de l’ancien Premier ministre Jean Alingué Bawoyeu. Elle a occupé plusieurs postes ministériels, notamment celui de ministre de la Communication et porte-parole du gouvernement. Son parcours illustre la place des femmes dans la sphère politique tchadienne, souvent confrontées à des défis majeurs mais déterminées à faire entendre leur voix.  

 

Avec la mort de Madeleine Alingué, le Tchad perd une voix singulière, celle d’une femme qui a incarné l’engagement et la fidélité aux valeurs républicaines. 


Mahamat Abdelbanat Kourma

29 novembre 2025

Sécurité | la détention illégale d’armes de guerre est un péril pour la paix et la stabilité

 

Des armes récupérées chez des civils


La détention illégale d’armes de guerre par des civils représente une menace grave pour la sécurité publique, la stabilité politique et la cohésion sociale. Elle expose les individus à des sanctions pénales sévères et alimente des dynamiques de violence incontrôlables.


Les armes de guerre (fusils d’assaut, mitrailleuses, lance-roquettes) ont une capacité létale élevée, facilitant les massacres, braquages violents, règlements de comptes et actes terroristes. Leur présence dans les mains de civils favorise l’émergence de milices ou bandes criminelles, souvent incontrôlables par l’État. 


La détention illégale d’armes de guerre est considérée comme un crime grave dans la plupart des législations, passible de peines de prison allant jusqu’à 5, 10 ans ou plus, selon les circonstances aggravantes (usage, trafic, récidive). Elle peut entraîner la confiscation des biens, l’interdiction de droits civiques et une surveillance judiciaire renforcée.


Dans les États fragiles ou en transition, la circulation d’armes de guerre entre civils peut alimenter des coups d’État, des insurrections, des conflits intercommunautaires et affaiblit le monopole de la violence légitime de l’État, pilier fondamental de toute gouvernance démocratique. 


La prolifération d’armes crée un climat de peur et de méfiance, où les citoyens se sentent obligés de s’armer à leur tour pour tenter de dissuader ceux déjà en possession. La présence massive de ces engins de guerre, nuit à la cohésion sociale, encourage l'autodéfense et complique le travail des forces de l’ordre qui seront facilement exposées à des attaques de la part d'individus armés.


Les armes de guerre circulent souvent via des trafics transfrontaliers, alimentant les conflits dans les pays voisins en guerre ou dont la sécurité est trop fragile. Détenues illégalement, les armes compromettent les efforts de coopération régionale en matière de sécurité. L’État doit mobiliser des ressources considérables pour désarmer, surveiller, réinsérer et sécuriser les populations et leurs biens.


La détention illégale d’armes de guerre par les civils est un facteur de déstabilisation majeur, qui appelle une réponse étatique ferme, coordonnée et durable. Elle doit être combattue par des lois claires, des opérations de désarmement, des campagnes de sensibilisation renforcées.


Mahamat Abdelbanat Kourma






28 novembre 2025

Washington attaqué, Trump réagit tentant de stopper l’immigration du Sud

 


Washington sous tension : Donald Trump relance la polémique migratoire après une attaque impliquant un ressortissant afghan. Le président américain annonce vouloir suspendre toute immigration en provenance des pays du « tiers-monde », ravivant les débats sur sécurité et xénophobie.

Le Président américain, Donald Trump


Le 27 novembre 2025, Donald Trump a annoncé sa volonté de « suspendre définitivement l’immigration en provenance de tous les pays du tiers-monde », à la suite d’une attaque à Washington impliquant un suspect afghan. Deux membres de la Garde nationale ont été blessés, déclenchant une vague d’émotion et une réponse politique immédiate. Le président américain a justifié sa position en affirmant que le système migratoire est « saturé » et que les États-Unis doivent « se rétablir complètement » avant d’accueillir de nouveaux arrivants.

  

Cette annonce s’inscrit dans une stratégie politique bien connue de Donald Trump, qui avait déjà durci les politiques migratoires lors de son précédent mandat. Il promet désormais d’annuler des millions d’admissions accordées sous l’administration Biden, d’expulser les migrants jugés « inutiles » ou « incapables d’aimer le pays », et de supprimer les aides fédérales aux non-citoyens. Des mesures qui suscitent l’inquiétude des défenseurs des droits humains et des communautés immigrées, dénonçant une stigmatisation généralisée.


L’usage du terme « tiers-monde », sans définition juridique précise, soulève de nombreuses critiques. Employé ici pour désigner les pays en développement, il renforce une vision binaire du monde et alimente les tensions diplomatiques. Plusieurs observateurs estiment que cette posture pourrait isoler davantage les États-Unis sur la scène internationale, tout en exacerbant les divisions internes. Pour certains analystes, cette sortie marque un tournant dans la campagne présidentielle à venir, où l’immigration redevient un thème central.


Alors que les États-Unis s’interrogent sur leur modèle migratoire, la déclaration de Donald Trump relance un débat brûlant entre sécurité, humanité et stratégie politique. Reste à savoir si cette annonce se traduira en actes ou si elle ne vise qu’à galvaniser une base électorale déjà acquise.


Mahamat Abdelbanat Kourma





 


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Tchad | la “Semaine de la Paix” célèbre la culture et renforce la cohésion sociale

  La cour du Centre de Lecture et d’Animation Culturelle (CLAC) d’Am-Timan a vibré ce samedi 13 décembre 2025, au rythme des danses traditi...

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