15 décembre 2025

Médias | entre rigueur et engagement, le parcours inspirant d’Allahondoum Juda

 



Le journaliste et patron de presse Allahondoum Juda vient de franchir une étape majeure dans son parcours. Le 13 décembre 2025 à N’Djamena, il a soutenu avec brio son mémoire de Master en journalisme, obtenant la mention excellente. Une reconnaissance académique qui vient couronner un engagement professionnel déjà salué dans le paysage médiatique tchadien.


Allahondoum Juda, journaliste et Président-directeur général du groupe Média Visionnaire, a franchi une nouvelle étape dans son parcours académique en soutenant avec succès son mémoire de Master en journalisme le 13 décembre 2025 à N’Djamena. Sa prestation a été saluée par le jury, qui lui a attribué la note de 18/20 et la mention excellente, reconnaissant la qualité de sa méthodologie, la pertinence de son analyse et la rigueur de son travail.


Cette réussite académique vient renforcer un parcours professionnel déjà remarquable, marqué par le leadership, l’innovation et l’engagement en faveur d’un journalisme responsable et éthique. En conjuguant expérience de terrain et rigueur intellectuelle, Allahondoum Juda confirme sa volonté de contribuer activement à l’élévation des standards du journalisme au Tchad et à la promotion d’une presse crédible et engagée.



Son mémoire, centré sur les enjeux de la presse indépendante dans les contextes de transition démocratique, a mis en lumière les défis structurels auxquels font face les médias tchadiens. Il y propose des solutions concrètes, notamment en matière de formation continue, de déontologie et de viabilité économique des organes de presse.


Fondateur du groupe Média Visionnaire, Allahondoum Juda s’est imposé comme un acteur influent du paysage médiatique national. À travers ses productions, il milite pour une information de qualité, accessible et ancrée dans les réalités locales. Sa démarche allie innovation technologique et exigence éditoriale.


Avec cette distinction académique, Allahondoum Juda ne fait pas que gravir un échelon personnel: il envoie un signal fort à toute une génération de journalistes tchadiens. L’excellence, la formation continue et l’éthique ne sont pas des options, mais des piliers pour bâtir une presse forte, libre et au service du public.


Geg Rep

Tchad | des patrouilles motorisées pour protéger éleveurs et agriculteurs dans le Bahar-Azoum

 







Dans le département de Bahr-Azoum, la sécurité des populations rurales est une priorité. Le préfet Mahamat Ahmat Saleh, en mission de terrain depuis plusieurs semaines, multiplie les actions concrètes pour garantir la paix et la protection des biens des éleveurs et agriculteurs.


Sous un soleil de plomb ou dans la fraîcheur des nuits sahéliennes, les patrouilles motorisées sillonnent les pistes poussiéreuses du département de Bahr-Azoum. À leur tête, le préfet Mahamat Ahmat Saleh, qui ne ménage aucun effort pour assurer la sécurité de ses administrés. Motos et véhicules tout-terrain composent ces unités mobiles, actives de jour comme de nuit, dans une stratégie de proximité visant à prévenir les troubles et à rassurer les populations.


« La patrouille nocturne et diurne motorisée fait partie de nos dispositifs spécialement calibrés pour assurer la sécurité de nos éleveurs, agriculteurs et la sûreté de leurs biens », explique le préfet. Pour lui, la présence sur le terrain est non seulement un devoir, mais aussi une méthode efficace pour dissuader les fauteurs de troubles. « Nous avons toujours préféré être aux côtés des forces de sécurité, sur le terrain, pour extirper le désordre », ajoute-t-il.



Cette dynamique sécuritaire s’inscrit dans un cadre plus large de soutien institutionnel. Le préfet rend hommage à l’appui constant du Délégué Général du Gouvernement auprès de la province du Salamat, le Général Ismat Issakh Achekh. « Grâce à Allah et aux orientations, au soutien moral, matériel, technique, financier et aux encouragements de Son Excellence, nous pouvons mener à bien cette mission », souligne-t-il avec reconnaissance.


Dans un contexte marqué par des tensions foncières et des défis sécuritaires, l’engagement du préfet Mahamat Ahmat Saleh illustre une volonté ferme de restaurer la confiance entre l’État et les populations rurales. 


Mahamat Abdelbanat Kourma

Safi frappée par des inondations meurtrières, une « journée noire » au Maroc

 



De violentes pluies orageuses ont transformé les rues de Safi en torrents boueux, provoquant des inondations dévastatrices. Le bilan officiel fait état d’au moins 21 morts et plusieurs blessés, tandis que les secours poursuivent leurs recherches dans une ville sous le choc.  


Dimanche 14 décembre, Safi, cité portuaire de la côte atlantique marocaine, a été submergée par des crues soudaines d’une rare intensité. En quelques heures, des trombes d’eau ont emporté voitures, débris et infrastructures, inondant habitations et commerces. Les axes routiers ont été gravement endommagés, compliquant l’accès des secours aux quartiers les plus touchés.  


Les autorités locales parlent d’une « journée noire » et mobilisent des équipes de la protection civile pour retrouver d’éventuelles victimes supplémentaires. Les habitants, pris de court par la violence des pluies, témoignent de scènes de panique. Des familles piégées dans leurs maisons, commerces envahis par les eaux, véhicules engloutis par les torrents.  


Cet épisode météorologique extrême survient dans un contexte paradoxal, celui d’une sécheresse prolongée qui fragilise les sols et accentue les risques d’inondations. Les experts rappellent que le Maroc, comme de nombreux pays du Maghreb, est de plus en plus exposé aux dérèglements climatiques, alternant pénuries d’eau et pluies torrentielles.  


Au-delà du drame humain, la catastrophe de Safi met en lumière la nécessité d’une adaptation urgente aux aléas climatiques. Entre infrastructures vulnérables et populations exposées, la « journée noire » du 14 décembre résonne comme un avertissement. Face aux bouleversements du climat, la prévention et la résilience deviennent des priorités vitales.  


Mahamat Abdelbanat Kourma

Portrait | Sadam Hissein Daoud, un éducateur engagé au service de la jeunesse tchadienne




Originaire de la province du Salamat, dans le sud-est du Tchad, Sadam Hissein Daoud incarne la figure d’un jeune homme déterminé, dont le parcours académique et professionnel témoigne d’un engagement profond pour l’éducation et le développement humain. Son histoire est celle d’un élève studieux devenu un acteur clé de la formation des jeunes dans la capitale.


Une jeunesse marquée par la quête du savoir


C’est à l’école pilote de Deli, à Moundou, que Sadam entame son aventure scolaire. Il poursuit son cursus au collège de Deli, puis au lycée de Moundou, avant de revenir dans sa province natale pour achever ses études secondaires au lycée d’Am-Timan. C’est là qu’il obtient son baccalauréat série A4, une étape décisive qui ouvre la voie à un parcours universitaire ambitieux.


Un parcours universitaire multidisciplinaire


Dès l’obtention de son baccalauréat, Sadam s’inscrit à l’université de N’Djamena, au sein de la faculté des sciences de l’éducation. Il choisit le département d’administration et de planification scolaire, où il décroche une licence en planification scolaire. Animé par une volonté constante de se perfectionner, il poursuit une seconde formation à l’École normale supérieure de N’Djamena, dans le département de langue anglaise, obtenant un diplôme professionnel de l’enseignement.


Mais son appétit pour le savoir ne s’arrête pas là. En quête d’une vision plus globale de la gestion des institutions éducatives, il intègre l’Université virtuelle du Tchad pour un Master en gestion des ressources humaines, au sein de la faculté des sciences économiques et de gestion. Ce choix stratégique reflète son ambition de conjuguer pédagogie et management pour mieux répondre aux défis du système éducatif tchadien.


Une vocation au service de l’éducation


Aujourd’hui, Sadam Hissein Daoud exerce en tant qu’enseignant vacataire et administrateur dans quelques établissements scolaires publics et privés de N’Djamena. Son quotidien est rythmé par l’enseignement, la gestion pédagogique et l’accompagnement des élèves. Il se distingue par sa rigueur, son sens de l’écoute et sa capacité à motiver les jeunes à croire en leur potentiel.


Au-delà de ses fonctions, Sadam est un fervent défenseur de l’éducation comme levier de transformation sociale. Il milite pour une école inclusive, équitable et tournée vers l’avenir. Il rêve d’un Tchad où chaque enfant, quel que soit son milieu, ait accès à une éducation de qualité.


Un modèle pour la jeunesse du Salamat


Sadam Hissein Daoud est bien plus qu’un enseignant: il est un modèle de persévérance et de résilience pour la jeunesse de la province du Salamat. Son parcours illustre la force de la volonté, l’importance de l’éducation et la capacité de chacun à devenir acteur du changement. À travers son engagement, il inspire une nouvelle génération de jeunes tchadiens à croire en leurs rêves et à œuvrer pour un avenir meilleur.


Mahamat Abdelbanat Kourma

13 décembre 2025

Tchad | la “Semaine de la Paix” célèbre la culture et renforce la cohésion sociale

 


La cour du Centre de Lecture et d’Animation Culturelle (CLAC) d’Am-Timan a vibré ce samedi 13 décembre 2025, au rythme des danses traditionnelles à l’occasion de la cérémonie de clôture de la première édition de la « Semaine de la Paix ». Cette initiative culturelle, portée par le Délégué général du gouvernement auprès de la province du Salamat, le général Ismat Issakha Acheikh, a été marquée par la remise des prix aux meilleurs groupes de danse. L’événement, haut en couleurs, a rassemblé autorités, artistes, jeunes et notables dans une ambiance festive et fraternelle.


Organisée à l’initiative du Délégué général, cette semaine culturelle a réuni plusieurs communautés issues du département de Bahr-Azoum, venues partager leurs traditions à travers la danse. Le CLAC d’Am-Timan, transformé pour l’occasion en un véritable carrefour culturel, a accueilli une foule nombreuse. Les spectateurs, venus parfois de loin, ont assisté à des prestations riches en symboles, témoignant de la diversité et de la vitalité du patrimoine immatériel local. L’événement a permis de mettre en lumière les valeurs de paix, de tolérance et de vivre-ensemble, dans une région souvent marquée par des tensions communautaires.


Dans son discours, le président du comité d’organisation, Saddam Mahamat Ibrahim, a tenu à saluer l’engagement du général Ismat Issakha Acheikh, dont le soutien financier et les orientations ont été déterminants pour la réussite de cette première édition. Il a souligné que cette initiative culturelle n’aurait pu voir le jour sans la volonté politique affirmée du Délégué général de faire de la culture un levier de cohésion sociale. Il a également remercié les groupes participants pour leur créativité et leur esprit de fraternité, qui ont donné tout son sens à cette semaine dédiée à la paix.


Prenant la parole à son tour, le général Ismat Issakha Acheikh a annoncé que la prochaine édition de la Semaine de la Paix s’élargira à l’ensemble des communautés de la province du Salamat. Il a exprimé sa volonté de faire de cet événement un rendez-vous annuel incontournable, où les traditions locales serviront de socle à la réconciliation et à la solidarité. « Cette semaine est une réponse culturelle aux défis de notre temps. Elle vise à renforcer les liens entre les communautés, à prévenir les conflits et à promouvoir une paix durable », a-t-il déclaré sous les applaudissements nourris de l’assistance.


En reconnaissance de son implication dans la valorisation du patrimoine culturel, la Délégation provinciale de la culture a décerné une attestation de reconnaissance au Délégué général. Ce geste symbolique vient saluer son leadership et son engagement en faveur de la culture comme vecteur de paix. À l’issue des prestations, les meilleurs groupes de danse ont été récompensés. Les trois formations les plus remarquées ont reçu chacune une enveloppe symbolique, en guise d’encouragement pour les efforts fournis. La Semaine de la Paix s’achève ainsi sur une note d’espoir, avec la promesse d’un avenir culturellement riche et socialement apaisé pour le Salamat.


Mahamat Abdelbanat Kourma

Tchad | un projet pour la paix aux frontières lancé dans le Salamat

 



Le Délégué général du gouvernement auprès de la province du Salamat, le général Ismat Issakha Acheikh, a officiellement lancé ce vendredi 12 décembre 2025, le projet « Zone Frontalière Pacifique et Résiliente » dans ladite province. La cérémonie consacrée à cet événement s’est tenue dans la salle de réunion de la commune d’Am-Timan, en présence des autorités administratives, des responsables militaires, des chefs de services déconcentrés de l’État et des représentants de la société civile.


Financé par l’Union européenne, le projet « Zone Frontalière Pacifique et Résiliente » est une initiative dédiée à la consolidation de la paix. Il est mis en œuvre par Concordis International, en coordination avec le Centre de dialogue humanitaire. Son objectif principal est de prévenir et d’atténuer l’impact des conflits locaux dans les zones frontalières de la République centrafricaine, du Cameroun, du Tchad et du Soudan.


Lors de son intervention, le maire de la ville d’Am-Timan, Mahamat Ali Ibrahim, s’est dit profondément sensible à cette initiative, comme à toutes celles qui visent à consolider la paix et à prévenir les conflits dans la région. Il s’est déclaré convaincu que les actions menées dans le cadre de ce projet permettront de relever les défis du vivre-ensemble et d’atténuer les tensions liées aux conflits agro-pastoraux et à la gestion des ressources naturelles.


Représentant Concordis International, le directeur régional pour l’Afrique centrale, Frank Brumfit, a souligné que leur présence incarne un engagement fort, celui du respect mutuel, d’un partenariat sincère et d’une responsabilité partagée pour bâtir ensemble la paix et la résilience dans les zones frontalières. Il a ajouté que le projet se distingue par son approche innovante, centrée sur la prévention des tensions grâce à des dispositifs communautaires de résolution, notamment à travers les groupes de conseil.


Lançant officiellement le projet, le général Ismat Issakha Acheikh a exprimé ses sincères remerciements à toutes les organisations nationales et internationales œuvrant pour la paix, la protection de l’environnement et le développement du Salamat. Il a rappelé que la province, située au cœur des dynamiques de transhumance entre le Tchad, la République centrafricaine, le Cameroun et le Soudan, fait face depuis plusieurs années à des tensions croissantes liées à la pression accrue sur les terres et les points d’eau, aux effets du changement climatique, aux conflits entre agriculteurs et éleveurs, ainsi qu’aux délits spécifiques autour des parcs nationaux, notamment Zakouma et Aouk.


« Le lancement du projet “Zone Frontalière Pacifique et Résiliente” dans le Salamat marque un tournant décisif pour la stabilité et le développement de notre province. Ce projet renforcera notre capacité collective à gérer durablement les ressources naturelles, à prévenir les conflits, à consolider la paix et la cohésion sociale, et à préparer nos communautés aux défis climatiques. », a-t-il déclaré.


L’équipe du projet a présenté à cette occasion plusieurs modules liés aux thématiques de prévention des conflits locaux dans les zones frontalières des pays concernés.


Mahamat Abdelbanat Kourma

11 décembre 2025

Tchad | lancement officiel des travaux de trois dalots sur l’axe Am-Timan – Khach-Khacha

 



Le Délégué général du gouvernement auprès de la province du Salamat, le général Ismat Issakha Acheikh, a procédé ce jeudi 11 décembre 2025 à la pose officielle de la première pierre pour la construction de trois dalots sur l’axe Am-Timan – Khach-Khacha. La cérémonie s’est tenue à Khach-Khacha, localité située à 45 km au sud-ouest d’Am-Timan, en présence des autorités administratives et d’une population venue nombreuse.


Ce projet, qui reliera les villages de Khach-Khacha, Anala et Mina, répond à un besoin pressant exprimé par les habitants qui souhaitent disposer d’infrastructures durables pour sécuriser les déplacements, notamment en saison des pluies. Le sous-préfet Moussa Ali Abdoulaye a souligné que ces ouvrages permettront de faciliter l’accès aux marchés et d’assurer la continuité des services sociaux de base. Il a exprimé, au nom des populations concernées, sa profonde gratitude à toutes les parties prenantes ayant contribué à la concrétisation de cette initiative.


Le président du comité d’organisation, Mahamat Koussou, a précisé que ce projet est le fruit d’une collaboration exemplaire entre l’État tchadien, la Mission TEAM, l’Église Évangélique au Tchad (EET) et l’Association pour la Solidarité et le Développement (ASD), anciennement AJRPS. Une motion spéciale de remerciement a été adressée par la population au Président de la République, Mahamat Idriss Deby Itno, pour son soutien dans la réalisation de ces infrastructures.


Dans son allocution, le général Ismat Issakha Acheikh a interpellé l’entreprise AL-KAOSSAR, chargée des travaux, ainsi que la mission de contrôle, sur l’importance du respect des normes de qualité et du délai contractuel de cinq mois. « Je tiens également à remercier toute la communauté bénéficiaire, en particulier les chefs de cantons, qui ont non seulement contribué financièrement, mais ont aussi mobilisé leurs populations en faveur de ce projet », a-t-il déclaré.


Des attestations de reconnaissance ont été remises à plusieurs personnalités pour leur engagement dans divers domaines liés au projet au développement de la province. En posant la première pierre, le Délégué général a exprimé sa satisfaction et son espoir de voir d’autres projets similaires émerger, avec l’appui renouvelé de la Mission TEAM, de l’EET et de leur partenaire ASD, actifs dans la province du Salamat.


Mahamat Abdelbanat Kourma

10 décembre 2025

Tchad | le SET élit un nouveau bureau et relance ses ambitions au Salamat

 



Le Syndicat des Enseignants du Tchad (SET) a tenu une importante rencontre à Am-Timan, chef-lieu de la province du Salamat. Conduite par le Dr Mahamat Djibrine Saleh, la mission nationale a échangé avec les enseignants de cette assemblée organisée au Collège agro-pastoral ce mardi 9 décembre 2025. L'objectif est de faire le point sur la situation syndicale locale et renouveler les instances dirigeantes.


Accueillie par le secrétaire provincial Al-Mahdi Al-Khalil Hileou, la délégation du SET a été saluée pour sa présence. Ce dernier a exprimé sa gratitude envers les membres du bureau sortant, soulignant leur engagement sans faille durant les cinq années écoulées. Leur dévouement a permis de maintenir le cap malgré les nombreuses difficultés rencontrées dans l’exercice de leur mandat.


Le secrétaire sortant a dressé un bilan lucide, évoquant une période de « turbulence qui a failli causer la mort » du syndicat dans la province. Grâce à la résilience des membres, la structure a pu se redresser. Il a exhorté les nouveaux élus à tirer les leçons du passé pour renforcer le syndicalisme et défendre les intérêts des enseignants avec plus de vigueur.


Prenant la parole, le Dr Mahamat Djibrine Saleh a rappelé les fondements démocratiques du SET. Il a insisté sur le respect des statuts et des règles internes, précisant que les décisions se prennent à la majorité simple et s’imposent à tous. Il a également souligné l’importance de la cohésion et de la discipline pour garantir l’efficacité de l’action syndicale.


À l’issue des travaux, un nouveau bureau provincial a été élu pour un mandat de quatre ans, renouvelable une seule fois. Il sera dirigé par Djamal Mahamat Ali. Le Dr Mahamat Saleh Djibrine a conclu en appelant les enseignants à l’unité et à l’engagement pour offrir une éducation de qualité, en phase avec les objectifs de la politique nationale en matière d’enseignement.


Mahamat Abdelbanat Kourma

Portrait | le parcours d’un jeune ingénieur africain tourné vers la souveraineté scientifique

 



Ressortissant de la province du Salamat, au sud-est du Tchad, Abdoulaye Zakaria Ahmat s’est construit un parcours scientifique guidé par une conviction simple : un territoire ne peut être compris, aménagé ou protégé sans la maîtrise de ses propres référentiels géographiques. De N’Djamena à l’ingénierie géospatiale de haut niveau. De la topographie de terrain aux systèmes géospatiaux avancés, son itinéraire incarne une nouvelle génération d’ingénieurs africains formés à l’international et tournés vers la souveraineté scientifique.


Formé d’abord en génie civil puis en topographie, il acquiert sur le terrain une connaissance concrète des infrastructures, des levés et de la réalité physique des territoires. Cette approche pragmatique, nourrie par des contextes où la donnée fait souvent défaut ou manque de précision, le conduit progressivement vers les systèmes d’information géographique (SIG), la photogrammétrie et la modélisation 3D.


Admis à l’INSA Strasbourg, il approfondit ces disciplines dans un cadre académique exigeant, combinant rigueur mathématique, géodésie, traitement de l’image et vision par ordinateur. La mobilité internationale renforce cette formation et ouvre une réflexion plus large sur la place de l’ingénierie géospatiale dans la prise de décision publique, la gestion des infrastructures et le suivi environnemental.


Mais au-delà des outils et des technologies, une question de fond structure sa démarche : sur quels référentiels spatiaux reposent les données utilisées en Afrique ?

Au fil de ses travaux, il prend conscience de la dépendance persistante de nombreux pays à des systèmes géodésiques définis ailleurs, souvent peu adaptés aux réalités locales.


De cette réflexion naît une ambition scientifique forte : contribuer, à terme, à la définition d’un ellipsoïde de référence adapté au Tchad. Un objectif rarement porté par de jeunes ingénieurs, mais central dans une logique de souveraineté géodésique. « Développer un ellipsoïde de référence n’est pas un simple exercice théorique. C’est, poser les bases d’une géométrie du territoire plus précise, plus cohérente, et réellement utile aux infrastructures, à l’aménagement et à la production de données fiables ».


Cette ambition s’inscrit dans une vision plus large : permettre aux États africains de produire, maîtriser et exploiter leurs propres données spatiales, qu’il s’agisse de cartographie, de suivi environnemental, de gestion de l’eau ou d’infrastructures structurantes. Ses projets s’orientent ainsi vers des plateformes SIG, des visualisations 3D et des outils d’aide à la décision, pensés pour être accessibles aux chercheurs, aux institutions et aux acteurs publics.


Issu d’une province comme le Salamat, marquée par l’éloignement des grands centres de décision et le manque d’infrastructures scientifiques, il revendique cet ancrage comme une force. Il nourrit une attention particulière aux territoires dits « périphériques », souvent absents des bases de données précises, mais pourtant centraux dans les enjeux environnementaux et de développement.





À la croisée du terrain, de la science et de la réflexion stratégique, Abdoulaye Zakaria Ahmat incarne une ingénierie du XXIᵉ siècle : exigeante sur le plan scientifique, consciente de ses responsabilités et résolument tournée vers l’utilité territoriale. Une trajectoire qui illustre comment la maîtrise des fondements géodésiques peut devenir un levier de souveraineté, bien au-delà de la simple technologie.


Mahamat Abdelbanat Kourma

09 décembre 2025

Tchad | un jardin modèle visité par le Délégué général du Gouvernement

 



Le Délégué général du Gouvernement auprès de la province du Salamat, le général Ismat Issakha Acheikh, s’est rendu ce mardi 9 décembre 2025 dans un jardin fruitier situé à Am-Timan. Cette visite visait à encourager l’initiative de Bachar Mahamat Yakhoub, un citoyen engagé dans l’agriculture depuis deux décennies, à travers sa coopérative implantée au cœur de la capitale provinciale.


Non loin du Gouvernorat, la coopérative agricole "Al-Maslaha Al-Amma" s’étend sur quatre hectares. Créée en 2005, elle résiste aux difficultés grâce à la détermination de son promoteur. On y cultive des arbres fruitiers, des légumes, des tubercules et même des céréales comme le maïs. Malgré le manque de moyens, l’exploitation continue de nourrir des familles et d’inspirer la jeunesse locale.


Bachar Mahamat Yakhoub a exprimé sa satisfaction face à cette visite officielle. Il a toutefois rappelé les défis persistants qui sont le manque d’eau pour l’irrigation, l'absence de clôture, et l'exposition aux intrusions. Le général Ismat Issakha Acheikh a salué cette initiative citoyenne, appelant la jeunesse à s’orienter vers l’agriculture, alternative viable à la fonction publique pour lutter contre le chômage.


Au nom des plus hautes autorités, le Délégué général a promis un appui concret pour soulager les difficultés de la coopérative, notamment en matière d’irrigation et d’accès à l’eau potable. Il a réaffirmé l’engagement du Gouvernement à soutenir les initiatives locales porteuses de développement, en particulier celles qui valorisent les ressources et les compétences locales.


Mahamat Abdelbanat Kourma

Tchad | le Délégué général du Gouvernement en visite inopinée au Tribunal de grande instance d’Am-Timan

 



Le Délégué général du Gouvernement auprès de la province du Salamat, le général Ismat Issakha Acheikh, a effectué ce mardi 9 décembre 2025 une visite inopinée au Tribunal de grande instance d’Am-Timan. Il était accompagné de membres de son cabinet ainsi que de responsables des Forces de défense et de sécurité, dans le cadre d’une série de descentes sur le terrain visant à évaluer le fonctionnement des institutions publiques.


Cette visite surprise a conduit l’autorité provinciale dans les locaux du Tribunal, où il a été accueilli par les responsables judiciaires. Sans délai, le général Ismat Issakha Acheikh a entamé une inspection minutieuse des installations. L’objectif affiché est de s’imprégner des réalités du terrain, constater les conditions de travail du personnel judiciaire et identifier les éventuelles difficultés rencontrées par l’institution dans l’exercice de ses missions.


Plusieurs bureaux ont été visités, notamment ceux du président du Tribunal, du procureur de la République, du juge de siège, du juge d’instruction et du greffier en chef. Le procureur près le Tribunal de grande instance d’Am-Timan, James Mbaïadem, s’est dit reconnaissant de cette démarche. Il a salué l’initiative du Délégué général, soulignant que cette visite témoigne d’une volonté d’écoute et d’attention aux doléances exprimées par les acteurs du secteur judiciaire.


À l’issue de la tournée, le général Ismat Issakha Acheikh s’est exprimé devant la presse. Il a rappelé que ces visites inopinées, entamées dans les établissements scolaires, visent à surprendre les responsables sur leur lieu de travail afin d’évaluer leur présence et leur engagement. Il s’est dit satisfait de la situation observée au tribunal, où le personnel était présent et actif, malgré quelques difficultés logistiques qu’il promet de prendre en compte selon les moyens disponibles.


Le Délégué général du Gouvernement a conclu en affirmant que cette série de descentes se poursuivra dans d’autres institutions publiques. L’objectif, selon lui, est de mieux cerner les réalités locales, d’identifier les défis spécifiques à chaque structure et de proposer des solutions concrètes. Il a réitéré son engagement à renforcer l’efficacité de l’administration publique au service des citoyens du Salamat.


Mahamat Abdelbanat Kourma 

08 décembre 2025

Tchad | Adam Ahmat transmet son savoir-faire aux jeunes de Sila

 



Pendant dix jours, l’ONG ACCCIA de Goz-Beida a organisé une formation innovante à l’intention de quinze jeunes de la province de Sila. Animée par Adam Ahmat Ibrahim, jeune inventeur venu d’Am-Timan, cette session portait sur la fabrication de l’éco-gaz, un dispositif artisanal fonctionnant à base de pétrole. L’objectif est de transmettre un savoir-faire utile, écologique et accessible aux communautés locales.


Cette technologie, conçue pour faciliter la cuisson, permet de réduire l’usage excessif du bois, contribuant ainsi à la lutte contre la déforestation et le changement climatique. En initiant les jeunes à cette alternative, l’ONG ACCCIA entend promouvoir des solutions locales durables, adaptées aux réalités environnementales du Tchad. Les participants ont salué l’approche pratique et l’engagement du formateur.


Le responsable local, Soumaïne Ahmat, a exprimé sa fierté d’accueillir Adam Ahmat Ibrahim, dont l’invention représente une avancée technique prometteuse. Il a souligné l’importance de soutenir les jeunes créateurs tchadiens, porteurs d’idées concrètes pour le développement. Un acte de partenariat a été signé pour pérenniser cette initiative et encourager la vulgarisation de l’éco-gaz dans les zones rurales.


La coordination de l’ONG a félicité Adam pour son sens du partage et son engagement citoyen. Elle exhorte les jeunes formés à mettre en pratique les compétences acquises pour produire des éco-gaz au bénéfice de leurs communautés. Ce projet marque un tournant dans l’innovation locale au service de l’environnement et de l’autonomisation des jeunes.


Au-delà de la formation, un appel est lancé aux autorités nationales pour soutenir de telles initiatives. Le ministère de la Jeunesse et les institutions compétentes sont invités à investir dans les talents comme Adam Ahmat, afin de transformer leurs inventions en solutions viables. En misant sur ces jeunes innovateurs, le Tchad investit dans son avenir et dans une dynamique de développement durable.



Mahamat Abdelbanat Kourma 

Tchad | le Garde des Sceaux suspend trois magistrats pour atteinte à l’éthique judiciaire

 



Le ministère de la Justice et des Droits humains du Tchad a annoncé, par arrêté n°137 en date du 8 décembre 2025, la suspension de trois magistrats pour une durée de trois mois. Cette décision, signée par le Garde des Sceaux, Dr Youssouf Tom, intervient pour sanctionner des manquements graves aux devoirs de leur charge.


Les magistrats concernés sont tous conseillers à la Cour d’appel de N’Djaména et membres de la Chambre d’accusation: Adam Mbodou Adam, président de ladite chambre; Brahim Abbo Abakar; et Mahamat Ibrahim Issa. Selon l’article premier de l’arrêté, leur suspension est fondée sur les dispositions des articles 39 et 41 de l’Ordonnance n°007 du 21 février 2012 portant statut de la magistrature au Tchad.


Le document précise que le Secrétaire général du ministère, le Directeur des ressources humaines et de la planification, ainsi que les chefs de cours et de juridictions sont chargés de l’application de cette mesure. L’arrêté prend effet à compter de sa date de signature et sera communiqué aux instances concernées.


Cette suspension intervient dans un contexte où le ministère de la Justice multiplie les efforts pour renforcer la discipline et l’éthique au sein de la magistrature. Elle illustre la volonté des autorités de garantir l’intégrité du système judiciaire et de rappeler aux magistrats leur devoir d’exemplarité dans l’exercice de leurs fonctions.


Mahamat Abdelbanat Kourma

Tchad | le Salamat mise sur la mobilité des agents communautaires pour renforcer la santé de proximité

 



Le Secrétaire général de la province du Salamat, Maab Mara, représentant le Délégué général, a présidé ce lundi 8 décembre 2025 la cérémonie officielle de remise de vélos aux agents du volet santé communautaire. L’événement s’est déroulé dans l’enceinte de la délégation sanitaire provinciale, en présence des autorités administratives, des responsables militaires et du personnel de santé mobilisé pour l’occasion.


Ces vélos, remis aux agents de santé communautaire, visent à renforcer leur mobilité dans les zones rurales et difficiles d’accès. Grâce à ces moyens de déplacement, les agents pourront mieux accomplir leurs missions de sensibilisation auprès des familles, notamment en matière de vaccination, de prévention des maladies transmissibles et de promotion des bonnes pratiques sanitaires au sein des communautés.


Dans son allocution, le Délégué sanitaire provincial, Dr Abdoulaye Mahamat Hassan, a salué l’engagement des agents communautaires, qu’il considère comme des piliers du système de santé de proximité. Il a souligné leur rôle primordial dans le rapprochement des services de santé des populations, en particulier dans les localités enclavées, où ils assurent un lien vital entre les structures sanitaires et les habitants.


Prenant la parole à son tour, le Secrétaire général Maab Mara a rappelé que ces agents sont des relais indispensables dans le suivi communautaire et la détection précoce des cas de maladies. Il a insisté sur l’importance de cette dotation, qui marque une avancée significative dans les efforts conjoints d’amélioration des soins de santé primaires. Il a exhorté les bénéficiaires à faire bon usage de ces équipements.


Au total, 108 vélos ont été distribués à 54 centres de santé répartis dans toute la province du Salamat. Ce don, fruit du partenariat avec l’Unicef, vise à améliorer la couverture sanitaire, à accroître l’efficacité des interventions communautaires et à garantir un meilleur accès aux soins pour les populations les plus éloignées. Une initiative saluée par les bénéficiaires, qui y voient un levier pour renforcer leur impact sur le terrain.


Mahamat Abdelbanat Kourma

07 décembre 2025

Bénin | Le calme retrouvé après la tempête

 



Dans une allocution solennelle diffusée sur la télévision nationale, le président béninois Patrice Talon a annoncé la fin des troubles consécutifs à une tentative de coup d’État survenue dans la matinée du 7 décembre. Une déclaration qui marque le retour à l’ordre constitutionnel et rassure une nation ébranlée.

 

Le Bénin s’est réveillé sous tension ce dimanche, lorsque des militaires ont brièvement pris le contrôle de la chaîne publique pour annoncer la destitution du chef de l’État. Une manœuvre rapidement contenue par les forces loyalistes, qui ont repris le contrôle des installations stratégiques et neutralisé les instigateurs du putsch.


Dans l’après-midi, Patrice Talon est apparu à l’écran, calme et déterminé, pour affirmer que « les institutions ont tenu bon » et que « les auteurs de cette tentative isolée seront traduits en justice ». Son discours, sobre mais ferme, a été salué comme un acte de leadership dans un moment critique.


Les rues de Cotonou, brièvement désertées, ont retrouvé leur activité. Les appels au calme lancés par les autorités ont été entendus, et aucun affrontement majeur n’a été signalé. La communauté internationale, attentive, a exprimé son soutien au gouvernement légitime.


Cet épisode rappelle la fragilité des équilibres démocratiques, même dans les États réputés stables. Mais il souligne aussi la capacité de résilience des institutions béninoises, portées par un président qui, face à l’adversité, a choisi la transparence et la fermeté. Le Bénin tourne une page, mais reste vigilant.


Mahamat Abdelbanat Kourma

Bénin | l’armée affirme avoir repris le contrôle suite à la tentative de coup d’État

 



Le Bénin a été secoué ce dimanche 7 décembre 2025 par une tentative de coup d’État menée par un groupe de militaires. Selon plusieurs médias internationaux, des soldats sont apparus à la télévision publique pour annoncer la destitution du président Patrice Talon et la dissolution du gouvernement, provoquant une vive inquiétude dans tout le pays.


Le groupe putschiste, se présentant comme le Comité Militaire pour la Refondation (CMR), a lu un communiqué en direct sur la chaîne publique BTV, déclarant avoir « pris ses responsabilités » face à « la mauvaise gouvernance et la trahison des idéaux républicains ». 


Ils ont annoncé la suspension de la Constitution, la fermeture des frontières, la mise à l’écart des institutions élues, l’interdiction des partis politiques jusqu’à nouvel ordre.


Selon la réaction des autorités, le Président Patrice Talon est sain et sauf. La tentative de coup d’État semble avoir échoué, mais cet événement marque un tournant inquiétant pour la stabilité politique du Bénin. Les heures à venir seront cruciales pour confirmer le retour complet à l’ordre républicain.


Mahamat Abdelbanat Kourma

Bénin | tentative de coup d’État en cours

 



Un vent de fronde souffle sur Cotonou. À l’aube de ce dimanche 7 décembre 2025, un groupe de militaires mené par le lieutenant-colonel Pascal Tigri a pris d’assaut la résidence du président Patrice Talon et s’est emparé de la télévision nationale. Le putschiste s’est autoproclamé chef d’un « Comité militaire de la refondation », plongeant le pays dans une incertitude politique majeure.


Selon des sources locales, la résidence présidentielle située dans le quartier Le Guézo a été attaquée par des soldats lourdement armés. Le président Patrice Talon n’a pas encore communiqué, et son sort demeure inconnu. Les assaillants ont rapidement pris le contrôle de la télévision nationale, où Pascal Tigri est apparu en uniforme pour annoncer la suspension de la Constitution et la mise en place d’un comité militaire.


Dans son allocution, Tigri a justifié son action par la nécessité de « refonder » l’État béninois et de mettre fin à ce qu’il qualifie de dérives institutionnelles. Il a promis un retour à l’ordre, sans préciser de calendrier. Cette déclaration a immédiatement suscité des réactions contrastées : inquiétude dans la population, silence des institutions, et attente fébrile des partenaires régionaux.


Des mouvements de troupes ont été signalés dans plusieurs points stratégiques de Cotonou, notamment autour des ministères et des carrefours principaux. La situation reste extrêmement volatile, et les observateurs redoutent des affrontements entre forces loyalistes et putschistes. La CEDEAO et l’Union africaine devraient réagir dans les prochaines heures, comme elles l’ont fait lors de précédents coups d’État dans la région.


Le Bénin, longtemps considéré comme un modèle de stabilité démocratique en Afrique de l’Ouest, se retrouve aujourd’hui au bord du précipice. Entre l’incertitude politique et la menace d’un embrasement sécuritaire, l’avenir du pays dépendra de la capacité des institutions et de la société civile à résister à cette rupture brutale.


Mahamat Abdelbanat Kourma 

Tchad | suspension de trois magistrats

 




Le ministère de la Justice du Tchad a prononcé le 5 décembre 2025 la suspension temporaire de trois magistrats pour une durée de trois mois. Cette mesure disciplinaire, officialisée par arrêté ministériel, s’inscrit dans le cadre des dispositions réglementaires encadrant la profession judiciaire.


L’arrêté signé par le ministre de la Justice, Dr Youssouf Tom, concerne trois magistrats : Mahamat Saleh Brema (1er substitut du procureur général près la Cour d’appel de N’Djamena), Kagonbé Moïse (6ᵉ substitut du procureur général près la même cour), et Issa Sougui Djimi (substitut du procureur de la République à Moundou). La suspension est fixée à trois mois, sans précision publique sur les faits reprochés.


La décision s’appuie sur les articles 39 et 41 de l’Ordonnance portant statut de la magistrature au Tchad. Ces articles permettent au ministre de la Justice de prendre des mesures disciplinaires à l’encontre des magistrats en cas de manquement aux obligations professionnelles. La suspension est une mesure temporaire et ne constitue pas une révocation. Les magistrats concernés pourront reprendre leurs fonctions à l’issue de la période, sauf nouvelle décision.


Aucune déclaration officielle n’a été publiée sur les circonstances précises ayant motivé cette suspension. Le ministère n’a pas communiqué sur les suites éventuelles ou sur l’ouverture d’une procédure disciplinaire complémentaire. Dans l’attente de précisions, cette mesure reste interprétée comme une application des textes en vigueur.


La suspension de ces trois magistrats intervient dans un contexte institutionnel où les mécanismes de régulation interne du corps judiciaire sont activés. L’absence d’informations détaillées sur les faits reprochés limite les interprétations. Le suivi de cette affaire dépendra des éventuelles évolutions administratives ou judiciaires à venir.

06 décembre 2025

Tchad | le sous-préfet Abderamane Abdoulaye lance l'urbanisation d'Addaradir

 



Le sous-préfet d’Addaradir, Abderamane Abdoulaye, a lancé officiellement le 5 décembre 2025, les travaux d’urbanisation des rues de cette jeune sous-préfecture du Salamat. Une initiative saluée par la population, qui y voit un levier de développement local et d’amélioration du cadre de vie.


Située dans le département d’Aboudeïa, la sous-préfecture d’Addaradir fait un pas décisif vers la modernisation. Le lancement des travaux d’urbanisation marque un tournant pour cette localité récemment créée. Les premières actions concernent l’aménagement des voies de circulation, indispensables à la mobilité et à l’accessibilité des services.


Cette initiative vise à renforcer les infrastructures de base, longtemps absentes ou dégradées. Routes praticables et assainissement sont autant de priorités identifiées. Ces aménagements permettront non seulement de désenclaver la commune, mais aussi de stimuler les échanges économiques et sociaux.


Le sous-préfet Abderamane Abdoulaye a souligné l’importance de cette démarche pour améliorer le quotidien des habitants. Un cadre de vie assaini, des déplacements facilités et une meilleure sécurité urbaine sont autant de bénéfices attendus. L’urbanisation devient ainsi un outil de cohésion sociale et de progrès.


Fait notable, la population locale est pleinement impliquée dans la mise en œuvre des travaux. Cette participation citoyenne renforce le sentiment d’appropriation et garantit une meilleure durabilité des actions entreprises. Des restitutions régulières permettront de suivre l’évolution du chantier en toute transparence.


À Addaradir, l’urbanisation incarne une vision, celle d’un avenir meilleur, bâti avec et pour les citoyens. Ce projet, encore à ses débuts, pourrait bien devenir un modèle de développement local participatif dans toute la province du Salamat.


Mahamat Abdelbanat Kourma

Tchad | fin des tapis sur motos dans les zones urbaines d'Am-Timan

 



Dans une démarche visant à renforcer la sécurité routière et préserver la tranquillité publique, la Commune d’Am-Timan a pris une décision inédite. Celle d'interdire l’enroulement de tapis sur les motos circulant dans les périmètres urbains.


Le 5 décembre 2025, Mahamat Ali Ibrahim, Maire de la Commune d’Am-Timan, a signé une décision municipale interdisant formellement l’enroulement de tapis ou d’objets similaires sur les motos circulant en zone urbaine. Cette pratique, bien que répandue, est désormais considérée comme un danger pour la circulation routière. La décision s’appuie sur la nécessité d’assurer la sécurité des personnes et de leurs biens, tout en garantissant la fluidité du trafic dans une ville en pleine expansion.


Les autorités locales justifient cette interdiction par les risques que représentent ces tapis enroulés. La police municipale et les services de maintien de l’ordre sont désormais chargés de veiller à l’application stricte de cette mesure. Les contrevenants s’exposent à des sanctions prévues par les lois et règlements en vigueur, selon les termes de l’article 2 de la décision.


Cette initiative intervient dans un contexte où les autorités locales cherchent à harmoniser les pratiques de mobilité. La décision sera diffusée largement pour garantir son appropriation par les citoyens. À Am-Timan, cette mesure pourrait bien amorcer une nouvelle dynamique de régulation urbaine, où tradition et sécurité devront désormais cohabiter.


Mahamat Abdelbanat Kourma

Article épinglé

Médias | entre rigueur et engagement, le parcours inspirant d’Allahondoum Juda

  Le journaliste et patron de presse Allahondoum Juda vient de franchir une étape majeure dans son parcours. Le 13 décembre 2025 à N’Djamena...

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