08 avril 2022

CLIMAT | Voici les régions qui vont devenir inhabitables en 2050, selon la Nasa



La Nasa utilise un indice thermique particulier et les données de ses satellites pour tenter de prédire les zones qui seront inhabitables à cause du réchauffement climatique d’ici 30 à 50 ans.



Le Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat (GIEC) estime qu’avec une augmentation de la température globale du globe de 1,5 °C d’ici la fin du siècle par rapport au niveau préindustriel, la fréquence des épisodes de chaleur extrême sera multipliée par quatre ! Aux États-Unis, la chaleur est déjà le phénomène météo qui tue le plus depuis une trentaine d’années : de 1991 à 2020, la chaleur a causé la mort directe de 143 personnes par an en moyenne, suivie par les inondations, puis les tornades, les ouragans, la foudre, et enfin le froid et la neige. Dans ce pays, les épisodes de chaleur extrême ont d’ailleurs plus que doublé au cours des 40 dernières années.


Un indice thermique permet d’évaluer le risque pour le corps humain



Pour mesurer le degré d’inconfort lié à la chaleur et le risque sur la santé, les scientifiques utilisent deux indices : l’indice de chaleur (heat index) qui combine la température de l’air ambiant et l’humidité relative à l’ombre, mais aussi le wet bulb (température du thermomètre mouillé), un indice moins subjectif et plus précis. Le wet bulb caractérise la température la plus basse d’un objet ou corps qui se refroidit lorsque l’humidité s’évapore de celui-ci. Cet indice mesure tout simplement la faculté de notre corps à se refroidir grâce à la sudation lors d’un temps chaud et humide. L’idée est ensuite de définir à partir de quel niveau notre corps n’arrive plus à se refroidir : c’est à partir de ce niveau-là que le risque de mort devient réel.



À l’origine, le wet bulb était mesuré avec un simple thermomètre entouré d’un linge mouillé et exposé à l’air libre. Le thermomètre enregistrait alors la température au moment où l’eau s’évaporait du linge. De nos jours, cet indice est calculé à partir d’un équipement électronique dans les stations météo qui fonctionnent avec les données satellites. La Nasa utilise des instruments situés dans la Station spatiale Internationale, comme AIRS (Atmospheric Infrared Sounder) et ECOStress (ECOsystem Spaceborne Thermal Radiometer Experiment). L’organisme américain développe actuellement un nouveau projet, le SBG (Surface Biology and Geology mission) dans le but d’obtenir des données plus précises sur le processus d’évaporation de l’humidité.


Certaines régions du monde seront trop chaudes pour survivre dès 2050



Les scientifiques considèrent que l’indice wet bulb le plus élevé auquel un humain peut résister est 35 °C pendant six heures. Les enregistrements de la Nasa ont déjà relevé des wet bulbs au-dessus de 35 °C de nombreuses fois depuis 2005 : dans les régions subtropicales du Pakistan et du golfe Persique. Depuis 40 ans, la fréquence de ces wet bulbs extrêmement élevés a triplé. La majorité des régions chaudes et humides de la Planète ont un indice wet bulb qui n’excède en général par les 25 à 27 °C.

Les modèles de prévision climatiques de la Nasa tentent de déterminer les pays où l’indice wet bulb sera bientôt trop élevé pour survivre. Ce sera le cas du sud de l’Asie, du golfe Persique (Iran, Oman, Koweït), et des pays bordant la mer Rouge (Égypte, Arabie saoudite, Soudan, Éthiopie, Somalie, Yémen) dès 2050. L’est de la Chine, une partie de l’Asie du Sud et du Brésil devraient également dépasser régulièrement un indice wet bulb de 35 °C d’ici 2070. La Nasa prévoit le même sort pour certains États américains du midwest d’ici 50 ans, comme l’Arkansas, le Missouri et l’Iowa. Cependant, les chercheurs précisent que le risque de décès est présent même avec des indices plus bas que celui de 35 °C. Lors de la vague de chaleur de juin 2021 au nord-ouest des États-Unis et à l’ouest du Canada (1.400 morts estimés), le wet bulb n’a pas dépassé les 25 °C. L’indice témoigne en effet d’un danger pour la santé dès qu’il dépasse les 12 °C en dessous de la température corporelle normale, la température du corps se situant aux environs de 37 °C.



Karine Durand, Spécialiste météo extrême et environnement

SOURCE : Vivafrik

TCHAD | artisans et mécaniciens en formation sur l'adoption des technologies améliorées des équipements agricoles à Am-Timan



Le Projet de renforcement de la résilience climatique et de la productivité agricole durable (ProPAD) organise à Am-Timan, un atelier de renforcement des capacités des artisans et mécaniciens locaux, sur la fabrication, la réparation et la maintenance des équipements agricoles.



L'objectif principal visé par le ProPAD est l'augmentation durable de la productivité agricole par l'adoption des technologies améliorées compatibles avec le changement climatique dans les segments de production, notamment les intrants, la gestion durable des terres et de l'eau, ainsi que de post-recolte des filières prioritaires.



Wadi Eli, chef de secteur ANADER (Agence nationale d'appui au développement rural) du Salamat,  a souhaité la bienvenue aux artisans et mécaniciens venus pour la formation. 



Le chef de la cellule ProPAD du Salamat, Ahmat Abakar Haggar, affirme que cette formation intervient suite à la phase d'instruction de ce projet où il a été constaté le faible niveau d'équipement des producteurs en matériels agricoles dans les trois provinces couvertes par le projet. 



Pour le Délégué provincial intérimaire du développement agricole, Mahamat Abdoulaye Koko, compte tenu de l'importance de leur attribution et leur rôle dans la chaîne de production en termes de services à l'endroit des producteurs en maintenance et réparation des équipements agricoles, il est nécessaire de procéder au renforcement des capacités de ces organisations en vue de pérenniser leurs actions. 

06 avril 2022

TCHAD | voici le bilan officiel de l'incendie qui a détruit le marché central d'Am-Timan



Le bilan officiel de l'incendie survenu hier mardi 5 avril dans l'après-midi au marché central de la ville d'Am-Timan, est connu ce mercredi suite à la descente du Gouverneur Abdoulaye Ibrahim Siam sur le site calciné. 



A la tête d'une délégation provinciale, le Gouverneur du Salamat, s'est rendu ce matin au marché central de la ville pour faire la constatation des dégâts causés par l'incendie. Selon les explications d'un témoin oculaire, les causes de l'incendie qui a ravagé en partie le marché, sont dues à un court-circuit qui s'est déclenché dans un kiosque à « rechargement de batterie » de téléphone mobile. 



Ces kiosques "poussent" partout dans la ville et surtout dans le marché. Ils sont installés parfois sous des hangars construits en secco. La moindre étincelle peut provoquer un énorme incendie. C'est ce qui a causé des ravages démesurés faisant des pertes terribles. Parti de ce kiosque, l'incendie s'est propagé, touchant plusieurs boutiques. 



Le président des opérateurs économiques du Salamat, Abdelaziz Hamid et le Maire de la ville d'Am-Timan Ahmat Hassane Brême, avancent un bilan officiel de 270 millions de FCFA partis en fumée, plus de 150 boutiques calcinées, 16 motos brûlées, des 11 personnes touchées par les flammes ont subi des blessures. 



Lors de son passage, le Gouverneur du Salamat Abdoulaye Ibrahim Siam a fait savoir que les incendies ont détruit une partie importante de l'économie de la province. Il à saisi l'opportunité pour lancer un appel à l'endroit des personnes de bonne volonté pour apporter leur secours à la population de la province. 




INCENDIE | après les flammes des soldats déployés pour sécuriser le marché d'Am-Timan



Hier mardi 5 avril, le marché de la ville d'Am-Timan est dévasté par un incendie dont les origines ne sont pas encore connues. Les pertes sont énormes et aucun billan officiel n'est encore connu. 



Malgré l'incertitude, les pertes qui seront bientôt enregistrées, seront certainement d'une grande importance. 



Les forces de l'ordre qui ne sont pas visibles hier, surtout pendant l'incendie, ont été déployées sur place un peu dans la soirée pour sécuriser le marché. Ils sont encore visibles ce mercredi matin, et le marché est complètement quadrillé. Aucune entrée ou sortie n'est autorisé selon les instructions qu'elles ont reçues. 

05 avril 2022

TCHAD | le marché de la ville d'Am-Timan dévasté par les flammes d'un incendie



Un incendie d'origine inconnue s'est déclenché cet après-midi dans le marché central de la ville. C'était aux environs 15 heures que l'aile est du marché, la partie connue sous le nom de « SOUK KOUSSERI », est touchée par des gigantesques flammes qui consument tout sur leur passage. 



Les commerçants et leurs familles venus au secours, malheureux qu'ils soient, n'avaient que leurs larmes pour pleurer. Imaginez en cette période de ramadan avec cette canicule ardente où la température monte jusqu'à 44 ou plus de 45⁰, la soif, l'inexistence du service de sapeurs pompiers, et chose pire et inadmissible encore, le robinet ne coule pas dans la ville depuis plusieurs semaines, les propriétaires des marchandises se sont constitués en observateurs pendant que les flammes imposent leur loi dévastatrice. 




Au moment où nous mettons en ligne, les biens sont consumés par l'incendie. Les forces de l'ordre étant absents pour sécuriser les lieux, ont vient de signaler le vole d'une moto appartenant à quelqu'un venu pour apporter son secours. D'autres cas sont aussi signalés. 



Le préfet du département de Barh-Azoum, Mahamat Ahmat Saleh a fait le déplacement pour constater l'ampleur de l'incendie avant de repartir, histoire de trouver une issue. 

TCHAD | le projet PRCPT renforce les capacités des intervenants locaux sur l'accès à la justice et au foncier dans le Salamat



Le projet de renforcement de la résilience et de la cohabitation pacifique au Tchad (PRCPT) organise ce lundi 4 avril, un atelier de formation des intervenants locaux sur l'accès à la justice et droits des citoyens : problématique du foncier au Tchad. La cérémonie d'ouverture est présidée par le préfet du département de Barh-Azoum, Mahamat Ahmat Saleh. 



Cofinancé par l'Union européenne et le Ministère fédéral allemand de la coopération économique et du développement, le PRCPT est mise en œuvre par l'organisation allemande GIZ dans quelques provinces du Tchad. 




A travers la composante 4 axée sur la promotion du dialogue intercommunautaire et la paix, le projet vise à encourager les initiatives de paix entre les communautés et l'accès à la justice et au foncier. L'objectif de cette formation est de renforcer les capacités des intervenants locaux sur l'accès à la justice et au foncier. 





Le chef d'antenne PRCPT/Salamat, Djikoloum Dingamnayal Michael, a dans son intervention, précisé que cette action du PRCPT à travers sa composante 4, permettra de créer les conditions favorables aux femmes et groupes vulnérables marginalisés d'avoir accès à la justice et à la terre. 




Ouvrant officiellement l'atelier, le Préfet du département de Barh-Azoum, Mahamat Ahmat Saleh affirme que la présente session de formation se tient sous l'initiative du partenaire GIZ à travers le projet PRCPT qui a bien voulu apporter sa contribution à l'amélioration de la connaissance des textes législatifs et réglementaires, et des procédures d'accès à la justice, mais aussi au foncier.




Il poursuit qu'au Tchad, le foncier constitue un élément indispensable à la vie de la famille, de la communauté, voire de la nation. 



Article épinglé

Tchad | le général Ismat Issakha Acheikh mobilise ses forces pour la sécurité dans le Salamat

Face à la montée des actes d’insécurité dans la province du Salamat, une réunion d’urgence s’est tenue ce vendredi 5 décembre 2025 au Gouver...

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