13 septembre 2023

Tchad | le gouverneur du Salamat en tournée pour évaluer le déroulement de l'enrôlement biométrique



Le Gouverneur de la province du Salamat, Abdoulaye Ibrahim Siam a effectué ce 10 septembre 2023, un déplacement sur la ville d’Aboudeïa pour évaluer le déroulement du recensement biométrique dans la localité.



Accompagné par le conseiller national, Mahamat Ahmat Badaouy, chef de mission de la CONOREC, et le délégué provincial de la jeunesse et des sports, Abdelsalam Abakar Ali par ailleurs membre de la CONOREC, le gouverneur du Salamat, a sillonné la ville pour constater de visu, l’avancement de l’enrôlement biométrique dans ledit département.


Lors de cette tournée, le chef de mission de la CONOREC s’est félicité des résultats très encourageants obtenus selon lui, grâce à l’implication de tous ceux qui sont concernés par ce processus. 


Le gouverneur de la province du Salamat et président de la CONOREC provinciale, Abdoulaye Ibrahim Siam, a évalué les travaux des opérations en cours. Selon lui, les résultats sont très satisfaisants et d'ici la fin de l'enrôlement, ils dépasseront les estimations. Il a saisi l'occasion pour demander à la population de se rendre massivement pour s'inscrire avant la fin du recensement biométrique.


Il a également reçu en audience, tous les organes de la CONOREC du département, pour échanger sur les conduites à tenir pour la réussite totale du recensement et finir dans des conditions optimales.


Mahamat Abdelbanat Kourma

09 septembre 2023

Au Niger, le jour sans fin de soldats français cloîtrés dans leur camp



Au Niger, le coup d'État a eu lieu il y a plus de six semaines. C'était le 26 juillet 2023. Depuis, Paris a suspendu le partenariat de combat avec les Forces armées nigériennes (FAN). Les 1 500 soldats français présents dans le pays ne sortent plus de leur base. RFI a pu joindre des militaires français cloîtrés dans leur camp de Niamey, ils évoquent leur quotidien.



Soldats, aviateurs et techniciens de la base de Niamey n'ont pour horizon que la piste d'aviation sur laquelle les chasseurs ne décollent plus et sur laquelle le fret aérien qui venait de France n'atterrit plus. « On est passé d'une mission passionnante, le partenariat de combat avec les forces nigériennes, à une ambiance un peu pesante », confie un officier.


« On peut rester ici longtemps, mais on va finir par se demander pour quoi faire »


« Techniquement, on peut rester ici longtemps », assure un autre militaire. Les stocks de nourriture sont importants et de temps à autre, des produits frais entrent même sur la base. « Mais, souffle-t-il, on va finir par se demander pour quoi faire. »


Les journées sont rythmées par l'entretien des matériels, les mécanos font tourner les moteurs des hélicos sans enclencher les rotors, les officiers planifient et échangent avec leurs homologues nigériens sur des sujets techniques. « On sent chez eux une certaine incompréhension de la position française », confie un gradé. « Mais de soldat à soldat, on arrive à se parler. Au début du mois d’août, on a pu ressentir chez nos partenaires un certain regret de voir ce partenariat très étroit s’arrêter. Depuis, ce sentiment "s’estompe". »


« Heureusement que la Coupe du monde de rugby commence ! »


Le détachement de 150 soldats français présents au nord du Niger, le long de la frontière avec le Mali, est également cloîtré dans le camp de Ouallam. « Pour eux, l’approvisionnement est plus complexe », reconnaît un officier. « Mais, loin de Niamey, il y a aussi moins de pression, c’est rustique, mais ils vivent comme en opération », ajoute-t-il.

Plus de lien avec la métropole, plus de mission, plus de sortie bien sûr, et avec un thermomètre qui taquine les 40 degrés, les journées sont donc longues sur la base aérienne projetée (BAP) de Niamey. Alors, on organise des concours sportifs. « Les chefs savent occuper les hommes », dit un galonné, qui ajoute aussitôt : « Heureusement que la Coupe du monde de rugby commence ce vendredi ! »


Par : Franck Alexandre (RFI)

06 septembre 2023

Soudan : au Darfour, sans Internet ni téléphone, les lettres manuscrites font leur retour



Dans une région grande comme la France, les familles sont obligées de confier leurs courriers à des chauffeurs de taxis collectifs pour avoir des nouvelles.



Sans Internet ou téléphone et sous les feux croisés de l’armée soudanaise et des paramilitaires en guerre, au Darfour, il ne reste plus qu’un seul moyen de se donner des nouvelles : les lettres manuscrites acheminées par les chauffeurs de taxis collectifs.


Ahmed Issa est parti depuis plusieurs jours de Nyala, le chef-lieu du Darfour-Sud où il a toujours vécu, laissant derrière lui des proches et de nombreux amis. Aujourd’hui, à l’abri à Ed Daein, à près de 150 kilomètres à l’est de Nyala, il écrit des missives dans un petit café en plein air. « Déjà, au début des combats, on avait du mal à contacter les gens des autres quartiers à l’intérieur même de Nyala », raconte à l’AFP ce Soudanais de 25 ans, chemise aux motifs colorés sur le dos et dégradé afro soigneusement taillé.


Aujourd’hui, les nouvelles sont encore plus incertaines au Darfour, une région de l’ouest du Soudan grande comme la France où vivent un quart des 48 millions de Soudanais dans des villes ravagées il y a vingt ans déjà par une très sanglante guerre civile.


« Parfois, une lettre met une semaine à arriver à son destinataire et, même s’il la reçoit, rien ne garantit qu’il pourra lui aussi renvoyer une lettre en retour », poursuit le jeune homme, en pliant et repliant une lettre qu’il vient d’écrire sur une feuille lignée de bloc-notes.


Plus d’eau ni électricité



Car les routes vers et depuis Nyala sont semées d’embûches. Après El-Geneina, chef-lieu du Darfour-Ouest, devenu en juin la ville martyre emblématique du retour des violences ethniques au Darfour, Nyala est désormais au cœur des affrontements entre l’armée et les paramilitaires des Forces de soutien rapide (FSR).


En dix jours en août, plus de 50 000 habitants ont fui Nyala, la deuxième ville la plus peuplée du Soudan après Khartoum, rapporte l’ONU. Des dizaines de civils ont été tuées. Les réseaux d’eau et d’électricité ne fonctionnent plus, une catastrophe dans une ville où, déjà avant la guerre, un habitant sur quatre dépendait de l’aide humanitaire, ajoute l’ONU.


Dimanche, le conflit a franchi un nouveau palier à Nyala : pour la première fois depuis le début de la guerre en avril, l’armée de l’air a rejoint les combats. Ses avions ont frappé plusieurs quartiers résidentiels tenus par les FSR, rapportent à l’AFP des habitants.


Ces informations parviennent au compte-gouttes et souvent avec beaucoup de retard, raconte sur X (anciennement Twitter) le militant des droits humains Ahmed Gouja, lui-même sorti de Nyala mais qui tente d’alerter le monde sur les tueries qui s’y déroulent.


Un seul rêve : avoir des nouvelles



Il y a une semaine, il y rapportait la mort de « cinq familles entières » dans les violences. « J’ai passé seize jours sans aucune nouvelle de mes proches vivant à Nyala », écrit-il, avant de recevoir un message « d’un de mes frères qui a retrouvé Internet à Ed Daein ». « On meurt à chaque instant passé sans nouvelle de nos familles : on ne rêve que d’une chose, savoir comment vont nos proches et nos amis », poursuit-il.


Depuis des semaines, Souleimane Moufaddal voit défiler dans son petit bureau aux murs jaunes décrépis des familles anxieuses de savoir comment vont ceux restés à Nyala. « Avec la coupure des télécommunications, les gens se sont remis à écrire des lettres pour prendre des nouvelles de leurs proches », raconte-t-il à l’AFP, en triant les enveloppes sur lesquelles sont soigneusement notées les adresses des destinataires, avant de les envoyer dans une voiture à Nyala.


Les chauffeurs qui travaillent avec lui reviennent régulièrement de Nyala et « souvent, ils distribuent des lettres. En général, le destinataire écrit lui-même aussitôt une réponse qu’il remet au chauffeur ». A charge à lui de réussir ensuite à reprendre la route. Une gageure sous les bombes et alors que la saison des pluies met régulièrement des voies hors d’usage.


Le Monde avec AFP

22 août 2023

Tchad | clôture d'un atelier de formation sur les méfaits de l'utilisation des pesticides chimiques organisé par l'UICN à Am-Timan

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Ce samedi 19 août 2023, le secrétaire général de la province du Salamat, Maab Mara, a clôturé un atelier de formation des organisations de la société civile et des services techniques déconcentrés de l'État sur les méfaits de l'utilisation des pesticides chimiques face aux changements climatiques.




Dans le cadre du projet visant à soutenir le développement et la mise en œuvre d'un modèle de conservation concerté et intégré du grand écosystème fonctionnel de Zakouma, plusieurs participants ont pris part à cet atelier de formation axé sur les dangers liés à l'utilisation des pesticides chimiques face aux défis des changements climatiques.



L'atelier a débuté par une session informative durant laquelle les participants ont été sensibilisés aux conséquences néfastes de l'utilisation des pesticides chimiques sur la biodiversité, la santé humaine et les écosystèmes. 



Selon le responsable du consortium UICN Ndomassal Nehimie, les participants ont pris connaissance des effets néfastes de ces produits et se sont engagés à devenir des acteurs de la lutte contre la dégradation de l'environnement.



Clôturant la cérémonie, le secrétaire général de la province du Salamat, Maab Mara, a exprimé ses remerciements aux responsables du consortium pour cette initiative qu'il a qualifiée d'importante, car elle s'inscrit dans la politique du gouvernement visant à améliorer le secteur agricole et la préservation de la nature. 



Des recommandations quant à la mise en place d'une meilleure gestion des produits chimiques agricoles ont été discutées afin de protéger la biodiversité, la santé des producteurs et des consommateurs, ainsi que l'équilibre climatique.



Mahamat Abdelbanat Kourma

Tchad | le Projet de développement des compétences pour l'employabilité des jeunes au Salamat



Le Secrétaire général de la province du Salamat, Maab Mara a présidé ce 21 août 2023, une réunion d'identification, d'information et de sensibilisation du Projet de développement des compétences pour l'employabilité des jeunes, consacrée aux membres des groupements à vocation agricole de ladite province.




Cette rencontre officielle intervient dans le cadre de l'exécution des activités du Projet de développement des compétences pour l'employabilité des jeunes (PDCEJ), qui est un projet financé par la Banque mondiale, est exécuté par l'Office national pour la promotion de l'emploi (ONAPE).



Selon le Chef de mission, Barkaï Soumaïne, l'objectif du projet est d'identifier et former 1000 jeunes des trois départements de la province du Salamat, âgés de 15 à 30 ans. 



Ces jeunes issus des groupements de production agricole, seront outillés en techniques culturales. A la fin de la formation, 50% d'entre eux seront accompagnés par des intrants agricoles pour accélérer le développement de l'agriculture.



Le Secrétaire général de la province du Salamat, Maab Mara, déclare que ce projet s'inscrit dans une durée de 2 ans, durant lesquels, il forme et accompagne 2000 jeunes à raison de 1000 jeunes pour l'exercice 2023-2024, et 1000 autres pour l'année 2024-2025. 



Il se félicite de ce projet qui facilite l'insertion des jeunes sur le marché de l'emploi. Maab Mara d'ajouter que le choix du Salamat n'est pas un fait du hasard car, elle est réputée être grenier du Tchad.



Pour sa phase pilote, le Projet de développement des compétences pour l'employabilité des jeunes sera réalisé dans 2 provinces, à savoir : le Salamat et le Moyen-Chari.



Mahamat Abdelbanat Kourma

18 août 2023

Tchad | l'Office national pour la promotion de l'emploi (ONAPE) lance le crédit agricole dans le Salamat



L'Office nationale pour la promotion de l'emploi (ONAPE) a lancé officiellement ce 18 août 2023 à Am-Timan, le crédit agricole édition 2023 - 2024. La cérémonie est présidée par le gouverneur du Salamat Abdoulaye Ibrahim Siam.




Pour traduire dans les faits sa première mission qui est celle de la politique du gouvernement en matière de l'emploi et de la lutte efficace contre le chômage et la pauvreté, l'ONAPE, octroie une enveloppe d'une valeur de 85.095.000 FCFA aux producteurs agricoles de la province du Salamat.



Le chef de bureau ONAPE, Assadick Djibrine Hassane, précise que si la direction a financé l'intégralité des demandes, c'est grâce au plaidoyer du gouverneur de la province du Salamat. Pour sa part, le représentant de la chefferie traditionnelle, Ammar Mahamat Ali, déclare qu'ils vont redoubler d'efforts pour que les nouveaux bénéficiaires respectent le délai de remboursement.



Lançant l'activité, le gouverneur de la province du Salamat, Abdoulaye Ibrahim Siam, remercie les plus hautes autorités avant de déclarer que le crédit agricole permet non seulement de lutter contre la pauvreté mais aussi et surtout de freiner l'exode rural, I'immigration des bras valides et les pratiques de l'usure qui jadis, caractérisaient les communautés rurales.



Selon le gouverneur, de 96 200 000 FCFA en 2022, le montant a connu une légère diminution du fait des inondations qui ont englouti une grande partie des champs des bénéficiaires ainsi que la mauvaise foi de certains bénéficiaires indélicats gui trainent avec le remboursement.



Les producteurs ont officiellement bénéficié du crédit agricole remis par par quelques personnalités publiques.



Mahamat Abdelbanat Kourma

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