15 septembre 2023

Tchad | l'association Radal'Djamil Saab organise un journée de salubrité à hôpital provincial d'Am-Timan



Ce vendredi 15 septembre 2023, les membres de l'association Radal'Djamil Saab ont nettoyé l'institution sanitaire pour contribuer à la propriété de cet endroit fréquenté par un grand nombre de la population.



L'association Radal'Djamil Saab est une organisation locale créée par des jeunes de la ville, dans le but de promouvoir le développement et le progrès de la province du Salamat. Les membres de l'association sont très actifs depuis la création de l'association.


Ils sont à leur énième activité. Ils interviennent souvent dans les endroits ou édifices publics, surtout les mosquées où plusieurs séances de journée de salubrité ont été organisées afin de rendre ces espaces salubres.


Selon Ramadan Youssouf Ramadan, un des responsables de l'organisation, les membres ne sont pas venus les mains vides lors de l'activité de ce vendredi. En plus du nettoyage de l'hôpital, ils ont apporté une assistance matérielle et financière aux malades hospitalisés.


L'association prévoit organiser d'autres séances du même genre dans certains lieux de la ville.


Mahamat Abdelbanat Kourma 

14 septembre 2023

Tchad | le gouverneur du Salamat visite les chantiers de construction de l'axe Mongo - Aboudeïa et Am-Timan



Lors de son séjour dans le département d'Aboudeïa, le gouverneur de la province du Salamat, Abdoulaye Ibrahim Siam et le conseiller spécial à la présidence, Mahamat Saleh Abdel-Djelil ont rencontré ce 11 septembre 2023, les représentants des entreprises en charge de la construction de l'axe Mongo - Aboudeïa et Am-Timan. 



Le gouverneur du Salamat a échangé avec les responsables de l'entreprise chinoise CGCOC, chargée du bitumage de la route Aboudeïa - Mongo et ceux de la société égyptienne, S3C qui s'occupe de la réalisation des dalots sur l'axe Am-Timan - Aboudeïa.


Si l'entreprise chinoise est presque à pied d'œuvre, la S3C n'a pas encore reçu le fonds de démarrage. Le gouverneur Abdoulaye Ibrahim Siam et le conseiller spécial à la présidence, Mahamat Saleh Abdel-Djelil ont aussi visité les chantiers.


Le conseiller spécial se félicite de ce projet de construction de la route Aboudeïa - Mongo qui sera réalisé sur fonds propre de l'État Tchadien. Il exhorte les entreprises à doubler d'efforts pour finaliser les travaux à date butoir.


Le gouverneur du Salamat annonce son soutien total aux entreprises pour leur permettre de mener à bien l'exécution des travaux. Il leur demande de respecter les closes de l'accord avec le gouvernement.


Par ailleurs, il informe les entreprises que les autorités provinciales ont l'oeil très regardant face aux travaux qui se réalisent sur le terrain.



Mahamat Abdelbanat Kourma

13 septembre 2023

Tchad | chefs traditionnels et leaders religieux d'Aboudeïa reçus par le gouverneur du Salamat



En déplacement dans le département d’Aboudeïa, le gouverneur de la province du Salamat, Abdoulaye Ibrahim Siam a rencontré ce 10 septembre 2023, les chefs traditionnels et leaders religieux dudit département.



La rencontre avec les chefs traditionnels et leaders religieux a été organisée en présence du Secrétaire général du département d'Aboudeïa, Nagar Tchiroué Djimdigué et quelques responsables.


L'objectif est axé sur la cohésion sociale dans le département d'Aboudeïa en cette période où la saison pluvieuse prendra fin dans les semaines à venir. Cette période marque aussi le retour des transhumants qui vont traverser la province.


Le Secrétaire général du département d'Aboudeïa, Nagar Tchiroué Djimdigué représentant le Préfet, a souhaité la bienvenue à la délégation, avant d'énumérer quelques activités réalisées dans le cadre du développement et de la sécurisation de la localité.


Le gouverneur du Salamat, Abdoulaye Ibrahim Siam a exprimé sa satisfaction quant au rôle joué par les chefs traditionnels qui se sont constitués pour mener une campagne de sensibilisation en faveur de la coexistence pacifique. 


L'autorité provinciale a aussi salué l'acte posé par les leaders religieux qui ont contribué par des prières et invocations en faveur de la paix et la réussite de la transition.


Il a demandé aux chefs traditionnels et leaders religieux de garder le cap pour aider le pays à se diriger vers la réussite de la transition.


Mahamat Abdelbanat Kourma

Tchad | le gouverneur du Salamat en tournée pour évaluer le déroulement de l'enrôlement biométrique



Le Gouverneur de la province du Salamat, Abdoulaye Ibrahim Siam a effectué ce 10 septembre 2023, un déplacement sur la ville d’Aboudeïa pour évaluer le déroulement du recensement biométrique dans la localité.



Accompagné par le conseiller national, Mahamat Ahmat Badaouy, chef de mission de la CONOREC, et le délégué provincial de la jeunesse et des sports, Abdelsalam Abakar Ali par ailleurs membre de la CONOREC, le gouverneur du Salamat, a sillonné la ville pour constater de visu, l’avancement de l’enrôlement biométrique dans ledit département.


Lors de cette tournée, le chef de mission de la CONOREC s’est félicité des résultats très encourageants obtenus selon lui, grâce à l’implication de tous ceux qui sont concernés par ce processus. 


Le gouverneur de la province du Salamat et président de la CONOREC provinciale, Abdoulaye Ibrahim Siam, a évalué les travaux des opérations en cours. Selon lui, les résultats sont très satisfaisants et d'ici la fin de l'enrôlement, ils dépasseront les estimations. Il a saisi l'occasion pour demander à la population de se rendre massivement pour s'inscrire avant la fin du recensement biométrique.


Il a également reçu en audience, tous les organes de la CONOREC du département, pour échanger sur les conduites à tenir pour la réussite totale du recensement et finir dans des conditions optimales.


Mahamat Abdelbanat Kourma

09 septembre 2023

Au Niger, le jour sans fin de soldats français cloîtrés dans leur camp



Au Niger, le coup d'État a eu lieu il y a plus de six semaines. C'était le 26 juillet 2023. Depuis, Paris a suspendu le partenariat de combat avec les Forces armées nigériennes (FAN). Les 1 500 soldats français présents dans le pays ne sortent plus de leur base. RFI a pu joindre des militaires français cloîtrés dans leur camp de Niamey, ils évoquent leur quotidien.



Soldats, aviateurs et techniciens de la base de Niamey n'ont pour horizon que la piste d'aviation sur laquelle les chasseurs ne décollent plus et sur laquelle le fret aérien qui venait de France n'atterrit plus. « On est passé d'une mission passionnante, le partenariat de combat avec les forces nigériennes, à une ambiance un peu pesante », confie un officier.


« On peut rester ici longtemps, mais on va finir par se demander pour quoi faire »


« Techniquement, on peut rester ici longtemps », assure un autre militaire. Les stocks de nourriture sont importants et de temps à autre, des produits frais entrent même sur la base. « Mais, souffle-t-il, on va finir par se demander pour quoi faire. »


Les journées sont rythmées par l'entretien des matériels, les mécanos font tourner les moteurs des hélicos sans enclencher les rotors, les officiers planifient et échangent avec leurs homologues nigériens sur des sujets techniques. « On sent chez eux une certaine incompréhension de la position française », confie un gradé. « Mais de soldat à soldat, on arrive à se parler. Au début du mois d’août, on a pu ressentir chez nos partenaires un certain regret de voir ce partenariat très étroit s’arrêter. Depuis, ce sentiment "s’estompe". »


« Heureusement que la Coupe du monde de rugby commence ! »


Le détachement de 150 soldats français présents au nord du Niger, le long de la frontière avec le Mali, est également cloîtré dans le camp de Ouallam. « Pour eux, l’approvisionnement est plus complexe », reconnaît un officier. « Mais, loin de Niamey, il y a aussi moins de pression, c’est rustique, mais ils vivent comme en opération », ajoute-t-il.

Plus de lien avec la métropole, plus de mission, plus de sortie bien sûr, et avec un thermomètre qui taquine les 40 degrés, les journées sont donc longues sur la base aérienne projetée (BAP) de Niamey. Alors, on organise des concours sportifs. « Les chefs savent occuper les hommes », dit un galonné, qui ajoute aussitôt : « Heureusement que la Coupe du monde de rugby commence ce vendredi ! »


Par : Franck Alexandre (RFI)

06 septembre 2023

Soudan : au Darfour, sans Internet ni téléphone, les lettres manuscrites font leur retour



Dans une région grande comme la France, les familles sont obligées de confier leurs courriers à des chauffeurs de taxis collectifs pour avoir des nouvelles.



Sans Internet ou téléphone et sous les feux croisés de l’armée soudanaise et des paramilitaires en guerre, au Darfour, il ne reste plus qu’un seul moyen de se donner des nouvelles : les lettres manuscrites acheminées par les chauffeurs de taxis collectifs.


Ahmed Issa est parti depuis plusieurs jours de Nyala, le chef-lieu du Darfour-Sud où il a toujours vécu, laissant derrière lui des proches et de nombreux amis. Aujourd’hui, à l’abri à Ed Daein, à près de 150 kilomètres à l’est de Nyala, il écrit des missives dans un petit café en plein air. « Déjà, au début des combats, on avait du mal à contacter les gens des autres quartiers à l’intérieur même de Nyala », raconte à l’AFP ce Soudanais de 25 ans, chemise aux motifs colorés sur le dos et dégradé afro soigneusement taillé.


Aujourd’hui, les nouvelles sont encore plus incertaines au Darfour, une région de l’ouest du Soudan grande comme la France où vivent un quart des 48 millions de Soudanais dans des villes ravagées il y a vingt ans déjà par une très sanglante guerre civile.


« Parfois, une lettre met une semaine à arriver à son destinataire et, même s’il la reçoit, rien ne garantit qu’il pourra lui aussi renvoyer une lettre en retour », poursuit le jeune homme, en pliant et repliant une lettre qu’il vient d’écrire sur une feuille lignée de bloc-notes.


Plus d’eau ni électricité



Car les routes vers et depuis Nyala sont semées d’embûches. Après El-Geneina, chef-lieu du Darfour-Ouest, devenu en juin la ville martyre emblématique du retour des violences ethniques au Darfour, Nyala est désormais au cœur des affrontements entre l’armée et les paramilitaires des Forces de soutien rapide (FSR).


En dix jours en août, plus de 50 000 habitants ont fui Nyala, la deuxième ville la plus peuplée du Soudan après Khartoum, rapporte l’ONU. Des dizaines de civils ont été tuées. Les réseaux d’eau et d’électricité ne fonctionnent plus, une catastrophe dans une ville où, déjà avant la guerre, un habitant sur quatre dépendait de l’aide humanitaire, ajoute l’ONU.


Dimanche, le conflit a franchi un nouveau palier à Nyala : pour la première fois depuis le début de la guerre en avril, l’armée de l’air a rejoint les combats. Ses avions ont frappé plusieurs quartiers résidentiels tenus par les FSR, rapportent à l’AFP des habitants.


Ces informations parviennent au compte-gouttes et souvent avec beaucoup de retard, raconte sur X (anciennement Twitter) le militant des droits humains Ahmed Gouja, lui-même sorti de Nyala mais qui tente d’alerter le monde sur les tueries qui s’y déroulent.


Un seul rêve : avoir des nouvelles



Il y a une semaine, il y rapportait la mort de « cinq familles entières » dans les violences. « J’ai passé seize jours sans aucune nouvelle de mes proches vivant à Nyala », écrit-il, avant de recevoir un message « d’un de mes frères qui a retrouvé Internet à Ed Daein ». « On meurt à chaque instant passé sans nouvelle de nos familles : on ne rêve que d’une chose, savoir comment vont nos proches et nos amis », poursuit-il.


Depuis des semaines, Souleimane Moufaddal voit défiler dans son petit bureau aux murs jaunes décrépis des familles anxieuses de savoir comment vont ceux restés à Nyala. « Avec la coupure des télécommunications, les gens se sont remis à écrire des lettres pour prendre des nouvelles de leurs proches », raconte-t-il à l’AFP, en triant les enveloppes sur lesquelles sont soigneusement notées les adresses des destinataires, avant de les envoyer dans une voiture à Nyala.


Les chauffeurs qui travaillent avec lui reviennent régulièrement de Nyala et « souvent, ils distribuent des lettres. En général, le destinataire écrit lui-même aussitôt une réponse qu’il remet au chauffeur ». A charge à lui de réussir ensuite à reprendre la route. Une gageure sous les bombes et alors que la saison des pluies met régulièrement des voies hors d’usage.


Le Monde avec AFP

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