18 octobre 2023

Tchad | les autorités provinciales veulent accélérer la rentrée scolaire très timide dans le Salamat



Face au démarrage de la rentrée scolaire, très timide dans la province du Salamat, le Gouverneur Abdoulaye Ibrahim Siam a organisé ce mercredi, 18 octobre 2023, une rencontre regroupant, enseignants, parents d'élèves et autorités traditionnelles pour accélérer la reprise effectivement des cours dans les établissements scolaires.



Prévue pour diagnostiquer les maux qui freinent l'effectivité de la reprise des cours dans l'ensemble de la province, cette rencontre a mobilisé un grand nombre de personnes, toutes, parties prenantes du système éducatif dans la province. 


Dès l'entame de la rencontre, le gouverneur du Salamat, Abdoulaye Ibrahim Siam a dans son message, martelé que le secteur de l'éducation reste et demeure une constance de réflexion des pouvoirs publics et des partenaires techniques et financiers.


Depuis le lancement officiel de la rentrée pédagogique dans la province, la reprise des activités semble très timide selon le constat fait par le gouverneur. Raison pour laquelle, cette rencontre a été tenue. 


Pour le gouverneur du Salamat, le secteur éducatif est une priorité des plus hautes autorités du pays. Il ajoute que c’est dans cette optique que la séance est convoquée en vue d’identifier les causes réelles qui entravent la reprise, et proposer des pistes de solutions idoines pour permettre l’effectivité des cours dans les etablissements. 


L'éducation étant considérée l'affaire de tous, il exhorte les responsables en charge, les parents d'élèves, les autorités administratives et traditionnelles, à tout mettre en œuvre pour l'envoi massif des enfants dans les établissements scolaires.


Mahamat Abdelbanat Kourma

15 octobre 2023

Environnement | 2023 sera probablement l'année la plus chaude jamais enregistrée dans l'histoire



Ce mercredi, l'observatoire européen Copernicus a annoncé que 2023 serait en tout vraisemblance l'année la plus chaude de l'histoire de l'humanité.



Par exemple, juillet et août 2023 sont désormais les premier et second mois les plus chauds jamais enregistrés.
Un nouveau record tragique… L'été (juin-juillet-août 2023) a connu les températures mondiales moyennes les plus 


élevées jamais mesurées, annonce ce mercredi l'observatoire européen Copernicus, pour qui 2023 sera probablement l'année la plus chaude de l'Histoire. Canicules, sécheresses, inondations ou incendies ont frappé l'Asie, l'Europe et l'Amérique du Nord sur cette période, dans des proportions dramatiques et souvent inédites, avec leur prix en vies humaines et en dégâts sur les économies et l'environnement.  


16,77°C, la température moyenne mondiale


L'hémisphère sud, où de nombreux records de chaleurs ont été battus alors que la zone est en plein hiver austral, n'a pas été épargné. "La saison juin-juillet-août 2023 a été de loin la plus chaude jamais enregistrée dans le monde, avec une température moyenne mondiale de 16,77°C", a annoncé Copernicus. C'est 0,66°C au-dessus des moyennes de la période 1991-2020, déjà marquée par une élévation des températures moyennes mondiales en raison du réchauffement climatique causé par l'Homme. 


Juillet avait été le mois le plus chaud jamais mesuré, août 2023 est désormais le 2e, précise Copernicus. Et sur les huit premiers mois de 2023, la température moyenne du globe est "seulement 0,01°C derrière 2016, l'année la plus chaude jamais mesurée". 


Un record pas encore sûr mais très probable


Même si pour le moment, la température moyenne mondiale de 2023 est juste derrière celle de 2016, le record ne tient plus qu'à un fil, au vu des prévisions saisonnières et du retour en puissance dans le Pacifique d'El Niño, synonyme de réchauffement supplémentaire. 


Et "compte tenu de la chaleur en excès à la surface des océans, il est probable que 2023 sera l'année la plus chaude (...) que l'humanité ait connue", a affirmé à nos confrères de l'AFP Samantha Burgess, cheffe adjointe du service changement climatique (C3S) de Copernicus. 


Antoine LLORCA (TF1) avec l'AFP

14 octobre 2023

ANALYSE | l'Afrique fait peur au monde



Analyse du Professeur Charles-Philippe David, professeur d'études stratégiques Canadien 

Méditation et partage fortement recommandés
 
« Cela fait maintenant plus de 25 ans que j'enseigne la stratégie. Dans ma carrière, j'ai eu affaire à des dizaines d'officiers et de hauts fonctionnaires africains. Je suis obligé de confesser que le malheur de l'Afrique, et de plusieurs nations prospères dans le monde, vient de sa rencontre avec l'Occident. 
 
L'Afrique était en pleine construction au 15e siècle, avec des cités qui n'avaient rien à envier aux villes occidentales. Il y avait de grands hommes militaires et de grands stratèges. Mais tout cela a été sciemment effacé de la mémoire des africains. 
 
Mais aujourd'hui, à une allure extraordinaire, l'Afrique se reconstruit. Le problème c'est que les gens ne le savent pas. Un exemple, la population africaine qui était tombée en dessous de 100 millions d'habitants vers la 2e moitié du 19e siècle est en passe de devenir la plus forte au monde. D'autres peuples ayant subi moins que les africains ont totalement disparu. 
 
Je vais vous expliquer
pourquoi l'Afrique fait peur au monde. Au moment où je parle, le *monde fait face à trois enjeux principaux : l'énergie, la défense stratégique et la mondialisation.
 
L'Afrique est au carrefour de tout ça !
 
Commençons par l'énergie :
Toutes les ressources énergétiques stratégiques les plus rares du monde sont en Afrique. Même si nos pays de l'ouest se sont vulgairement servis, personne ne peut parler d'une extinction des réserves car chaque jour, on en découvre de nouveaux. Vous allez constater que les médias n'en parlent jamais. 
On préfère détourner les regards des africains et du monde vers les guerres et la pauvreté. C'est de l'arnaque pour celui qui est éveillé. Vous a t-on jamais parlé de la ressource extraordinaire que constitue le vaste désert du Sahara ? Vous a t-on jamais parlé de l'immensité des ressources en eau douce du sous-sol africain ? 
 
C'est conscients de cette richesse phénoménale que constitue l'Afrique que des pays comme les USA, la France, le Royaume Uni, etc. sont décidés à la maintenir dans une position de réservoir et déversoir mondial. 
 
Il y a aujourd'hui des task force un peu partout, chargés d'étudier et de proposer des solutions qui permettront à ces nations de faire main basse sur les ressources mondiales, de s'assurer que quoi qu'il advienne, leur approvisionnement sera assuré. 
 
Que peut l'Afrique ? L'Afrique, c'est 54 minuscules états écartelés entre la banque mondiale, le fmi, le club de Paris, le club de Londres, les vendeurs d'armes, les mercenaires, les médias occidentaux, etc. Ces États n'ont même pas eu le temps de reconstituer leur histoire, qu'ils tombent dans la mondialisation. Que peuvent faire les présidents de ces États ? Soit ils obéissent, soit ils sont écartés. 
La marge de manoeuvre existe, mais très faible. L'occident a su mettre en place un vaste système pour gouverner le monde. Et jusqu'à présent, aucun pays n'est arrivé à tenir, excepté la Chine. Regardez l'Amérique latine et dites moi quel pays s'en sort ? Aucun. Que pensez-vous des pays arabes ? Aucun n'est réellement indépendant, même l'Arabie Saoudite. 
 
Ensuite, la défense stratégique : L'état de déliquescence des armées est organisé à dessein. On ne colonise pas une région en y laissant une armée forte. Les armées africaines ont donc été transformées en armées de répression intérieure que de guerre ou de défense intelligente.
 
Pourquoi ? Parce que nos nations ont besoin que vos armées se retournent contre vos peuples pour nous garantir l'accès aux richesses. Les États ne peuvent non plus avoir accès au financement militaire. Les Chefs d'État ont peur de financer l'armée parce qu'elle peut être retournée à tout moment et les renverser. 
 
Prenez par exemple le cas de la défense anti-aérienne. Il n'y a quasiment aucun pays qui possède un système de défense équipé de missiles anti-aériens modernes. L'accès a été extrêmement verrouillé. Ce qui laisse le champ libre aux avions de reconnaissance occidentaux pour pénétrer les territoires africains en toute quiétude. Et aucun pays n'a accès à des satellites capables de le renseigner sur les mouvements de personnes ou d'aéronefs suspects dans son espace aérien sans l'aide de forces étrangères. Tout cela est fait exprès pour créer de la dépendance et avoir des chefs d'état dociles.
 
Aujourd'hui, des pays comme les Etats-Unis, la France ou le Royaume-Uni peuvent détruire, en une journée, toutes les structures d'une armée africaine sans envoyer un seul soldat au sol... Rien qu'en se servant des satellites, des missiles de croisière et des bombardiers stratégiques. A mon avis cela ne durera pas longtemps. Les africains commencent par comprendre les enjeux. 
 
Si les pays africains se mettent ensemble, et que chacun accepte de donner seulement 10 % de son budget militaire à un centre continental de recherche et d'application sur les systèmes de défense, le continent peut faire un pas de géant. Il y a en Russie, en Ukraine, en Chine, en Inde, des centaines de scientifiques de très haut niveau qui accepteraient de travailler pour 3000 dollars US par mois afin de vous livrer des armes sophistiquées fabriquées sur le continent et servant à votre défense. 
Ne croyez pas que je rigole. Il ne faut jamais être naïf. Si la survie de l'Occident passe par une re-colonisation de l'Afrique et la mainmise sur ses ressources naturelles vitales, cela se fera sans état d'âme. Ne croyez pas trop au droit international et aux principes de paix, ce sont toujours les faibles qui s'accrochent à ces chimères.
 
Je pense qu'il est temps de transformer vos officiers en scientifiques capables de faire de la recherche et du développement. Vos petits États ne disposent pas de la ressource pour cela. Vous êtes en guerre, depuis votre rencontre avec l'occident. 
 
Enfin, la mondialisation : si vous comprenez que vous êtes en guerre, vous avez tout compris. Ne faites pas attention à tout ce qui se raconte dans les médias occidentaux. A savoir, l'aide aux pays sous-développés, aider les pays pauvres à faire face à la mondialisation, etc. Quel intérêt avons nos pays à vous voir développés ? Aucun. 
 
Vous savez, dans mes fonctions, il y a des réalités que je ne peux dire, mais je vais vous les dire. 
 
La mondialisation est juste la forme moderne de perpétuation de l'inégalité économique. Pour être clair, je vous dirai que ce concept a un but : garder certains pays comme sources d'approvisionnement en biens et ressources qui permettraient à d'autres de conserver leur niveau de vie. Les notions même de pays pauvres et pays riches sont biaisées. Autrement dit, le travail dur, pénible, à faible valeur ajoutée et impraticable en Occident sera fait dans le Tiers-monde. Ainsi, les appareils électroniques qui coûtaient 300 dollars US en 1980 reviennent toujours au même prix en 2006. 
 
Certains petits pays sont gardés pour être un réservoir de consommation où seront déversés tous les produits fabriqués dans le monde. Et ce n'est pas l'Afrique seule. 
 
Pour moi, l'indépendance signifie d'abord un certain degré d'autonomie. Mais, quand je vois que des pays comme le Sénégal, le Mali, le Niger, le Tchad ou la Centrafrique importent quasiment 45 % de leur propre nourriture de l'étranger, vous comprendrez qu'un simple embargo militaire sur les livraisons de biens et services suffirait à les anéantir. Sans oublier l'indépendance militaire et monétaire. Mais cela ne s'acquiert pas subitement ! 
 
Pour terminer, je vais vous raconter une anecdote: Je parlais avec un colonel sénégalais venu en stage chez nous il y a quelques mois. Nous regardions à la télévision les images de millions de Libanais qui défilaient dans les rues pour réclamer le retrait des soldats syriens de leur pays. Je lui ai demandé ce qu'il en pensait.
Il m'a simplement répondu : « géopolitique ». Ce qui est exact ! Tout est géopolitique et géostrategie. Dans ces manifestations, Israël piaffe d'impatience d'en découdre avec le Hezbollah et puisque Tel-Aviv ne peut faire la guerre en même temps aux Palestiniens, au Hezbollah et à la Syrie, son souhait est que Damas se retire. Une fois le Liban à découvert, Israël aura carte blanche pour l'envahir et y faire ce qu'elle veut. 
 
Tous les conflits dans le monde sont l'expression de jeux et lutte pour une ressource précise. 
 
Ce qui est certain, l'Afrique a progressé et les africains ont de plus en plus conscience de la nécessité de l'union, de l'analyse et de l'anticipation. 

L'Histoire nous démontre que la coexistence entre peuples a toujours été et sera toujours un rapport de force. Le jour où vous aurez votre arme nucléaire comme la Chine et l'Inde, vous pourrez vous consacrer tranquillement à votre développement. 
 
Je suis optimiste. Car, si demain l'Union Africaine ou la CEDEAO décide de créer un Institut africain d'études stratégiques crédible et fiable, cela ne décollera pas forcément immédiatement, mais cela marquera la fin d'une ère. 
 
L'Afrique doit d'abord s'unir. Ensuite il vous faudra développer votre manière de voir le monde, une manière africaine tenant compte des intérêts de l'Afrique. Alors, les fonctionnaires qui seront là devront arrêter de faire du copier-coller. Ils devront créer des outils et stratégies propres à l'Afrique. Avant que vos ministères des Affaires étrangères ne fassent des analyses sur la marche du monde, ils feraient mieux d'en faire d'abord pour votre propre « intérêt ».
 

Veuillez transmettre ce message aux amis et connaissances africains et à tous ceux qui se soucient du sort de ce beau continent.

11 octobre 2023

Tchad | la journée internationale de la fille célébrée à Massakory



La délégation provinciale de la femme, de la protection de la petite enfance et de la solidarité nationale de Hadjer-lamis a organisé ce 11 octobre 2023, la journée internationale de la fille.



Placée sous le thème : ''Investir dans le droit des filles, notre leadership notre bien-être'', cette journée est célébrée dans la ville de Massakory par quelques activités dans les établissements scolaires. L'Ecole du centre, Etoile brillante, Espérance et le lycée arabe Al-Fatah, sont les 4 établissements scolaires choisis pour accueillir les actions de la délégation en cette circonstance.


Accompagné du délégué provincial de la jeunesse, de l'inspecteur départemental de l'éducation nationale, et du chef de service en charge de l'éducation et de la scolarisation et promotion de la fille, le délégué provincial de la femme, de protection de la petite enfance et de la solidarité nationale de Hadjer-lamis, Brahim Al-Hissein Ahmat a dans son message, invité les parents à envoyer les filles dans les écoles.


Il a exhorté les familles, les communautés et les décideurs à assurer leur responsabilité pour mettre fin aux violations graves des droits des filles. Le délégué a rassuré les filles que le ministère de la femme s'est engagé, grâce au soutien des plus hautes autorités du pays pour contrecarrer les violations liées au genre et contribuer efficacement pour promouvoir l'épanouissement de la femme.


Un jeu concours a été organisé pour encourager les filles. Des kits scolaires ont été remis aux meilleures qui ont bien répondu lors du jeu.


Mahamat Abdelbanat Kourma

05 octobre 2023

Tchad | la journée mondiale des enseignants célébrée à Am-Timan par un défilé



La journée mondiale des enseignants est célébrée ce 5 octobre 2023 à Am-Timan par une cérémonie officielle organisée sous la houlette du gouverneur Abdoulaye Ibrahim Siam.



Les enseignantes et enseignants de la province du Salamat ont, à l'instar de leurs collègues du monde, célébré ce 5 octobre, leur journée mondiale par un défilé où ils ont pris activement part.



Le président du comité d'organisation, Didier Guidi a, lors de mot de bienvenue, remercié tous ceux qui ont contribué de près ou de loin pour la réussite de l'événement. 



Pour Daoud Oumar Hassip, Secrétaire général du syndicat des enseignants du Tchad/section du Salamat, cette journée mondiale offre l'occasion de rappeler et d'échanger sur la mission et le rôle non-négligeables des enseignants et les difficultés du métier.



Le gouverneur du Salamat, Abdoulaye Ibrahim Siam se prononçant en cette circonstance, déclare que l'objectif à la journée mondiale des enseignants, est de sensibiliser à l'importance du rôle des enseignants dans le système éducatif tout en examinant la qualité du travail des formateurs dans le monde.



Parmi leurs recommandations au gouvernement, figurent entre autres : le recrutement en nombre suffisant des enseignants ayant le niveau requis pour un meilleur enseignement et la construction des salles de classe en respectant le ratio élèves - salles de classe.


Mahamat Abdelbanat Kourma 

29 septembre 2023

Un éclair ascendant spectaculaire observé sur la tour de l’horloge de la Mecque en Arabie saoudite



Un éclair hors du commun s’est abattu ce 27 septembre à la Mecque en Arabie saoudite.
Il s‘agit d’un éclair ascendant ne venant pas du ciel mais s’élevant du sol vers les nuages ! 


Ce n’est pas la première fois qu’un tel événement météorologique se produit sur la tour de l’horloge. En août dernier, d’autres images avaient été partagées par les médias du monde entier. 


Ce phénomène, qui ne dure qu’une fraction de secondes, se produit en effet au sommet de grandes structures similaires à la tour de l’horloge comme des antennes, des immeubles, des éoliennes et même, des montagnes !


Comment se forme un éclair ascendant ?


Comme le précise un communiqué du gouvernement du Canada, les éclairs se forment à partir d’un cumulonimbus (gros nuage). Sous l’effet d’importantes turbulences, les courants ascendants et descendants séparent les charges électriques contenues dans le nuage : les charges négatives (-) se concentrent alors au niveau de la base du nuage tandis que les charges positives (+) remontent dans la partie supérieure. Cela provoque la formation de champs magnétiques. 


Un canal de charges négatives (traceur par bonds) se déplace vers le sol par séries de bonds tandis qu’un courant de charges positives (traceur ascendant) remonte à partir du sol (en réponse au (-) du nuage) en ciblant des objets élevés comme les arbres, les poteaux et les bâtiments. 


La rencontre entre ces deux traceurs (entre 30 et 100 mètres au-dessus du sol) produit une importante décharge électrique qui monte jusqu’au nuage en suivant la trajectoire du traceur par bonds. On parle de décharge de retour, ou d’éclair ascendant. 


En 2021, ce phénomène encore mal compris a fait l’objet d’une étude plus approfondie visant à expliquer son origine et son processus de formation. Les résultats ont été publiés dans le Journal of Geophysical Research: Atmospheres.
    
     
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