30 septembre 2021

AM-TIMAN | de qui est composé le Comité de prévention et gestion des conflits de la province du Salamat

Par arrêté nº84 du 25 septembre 2021, il est mis en place, un Comité de prévention et de gestion des conflits de la province du Salamat. La cérémonie officielle de l'installation est organisée ce mercredi 29 septembre 2021 à la résidence du Gouverneur Abdoulaye Ibrahim Siam





Ce comité est composé des personnalités issues des institutions étatiques notamment :


Les autorités administratives, judiciaires, militaires, traditionnelles, les leaders religieux, les ONG, les associations de la société civile oeuvrant dans la province, les cadres de la province, les députés, les cadres de partis politiques représentant la majorité présidentielle et de l'opposition démocratique implantés dans la province.





Le Comité de prévention et de gestion des conflits de la province du Salamat a pour mission de contribuer à prévenir par des mécanismes pour éviter les conflits. En cas de survenance d'un conflit, il émet des aveux pour une solution efficace à la crise en proposant des modes de résolution aux intérêts des parties au conflit.


Le comité est compétant de mener les activités suivantes : organiser des réunions semestrielles et annuelles et faire état sur les conflits latents et ouverts. Sensibiliser la population sur la cohabitation pacifique. Agir pour le respect du couloir de transhumance. Organiser dans les départements, des caravanes de paix et de la cohabitation pacifique. Organiser le théâtre forum pour le changement des mentalités. Mettre en place une base des données des actions menées...


Le Comité est mis en place pour un mandat d'un an renouvelable une fois. Il peut faire recours à toute personne susceptible de l'aider dans l'accomplissement de ses missions.


Le Comité est dirigé par un bureau composé de :

  1. Président : Gouverneur
  2. Vice-président : Com-zone nº10
  3. 2è vice-président : Un député
  4. Rapporteur : Directeur de cabinet du gouverneur
  5. 2è rapporteur : Procureur
  6. 3è rapporteur : Un membre d'une ONG locale
  7. Trésorier : Trésorier provincial
  8. Trésorier adjoint : Un membre de CELIAF
  9. Conseiller : Conseiller à la sécurité du gouverneur
  10. Chargé de projet et programme : Représentant d'une ONG locale
  11. Chargé de mobilisation des ressources : Conseiller économique du gouverneur
  12. Chargé de la communication : Sous directeur de l'ONAMA d'Am-Timan


MEMBRES :

  • Le Secrétaire général provincial
  • Tous les préfets
  • Le Com-legion
  • Le Com GNNT
  • Le délégué de la police
  • Le Chef d'antenne ANS
  • Tous les délégués provinciaux et chefs de service déconcentrés de l'État
  • Président provincial de la chefferie traditionnelle
  • Trois (3) représentants de confessions religieuses
  • Deux (2) représentants de la société civile
  • Quatre (4) représentants des partis politiques de la majorité présidentielle et de l'opposition démocratique
  • Deux (2) représentants des ONG
  • Deux (2) représentants des associations de jeunes
  • Deux (2) représentantes des associations féminines
  • Deux (2) représentants des agriculteurs
  • Deux (2) représentants des éleveurs

AM-TIMAN | installation d'un Comité de prévention et gestion des conflits

Un Comité de prévention et de gestion des conflits de la province du Salamat a été officiellement installé par le Gouverneur Abdoulaye Ibrahim Siam au coursd'une cérémonie organisée ce mercredi 29 septembre 2021 à la résidence au gouvernorat.




Crée par l'arrêté nº84, le Comité de prévention et de gestion des conflits de la province du Salamat (CPGC) est une plateforme d'échange, de décision et  de partage d'information sur les orientations stratégiques relatives à la prévention et gestion des conflits. Le Comité est composé des personnalités issues des institutions étatiques.
 

Selon le constat fait, la démographie de cette province, est constituée d'une multitude de groupes ethniques dont les valeurs, les intérêts et les objectifs différent les uns des autres. Cette différence doit normalement impulser le développement à travers la concurrence dans la diversité.




« Cette diversité ethnique est très mal appréhendée par certains individus qui, au lieu de construire l'unité, sèment la division pour les intérêts propagandistes, électoralistes et égoïstes », a martelé le Gouverneur du Salamat Abdoulaye Ibrahim Siam devant les membres du Comité.


« La prévention et la résolution des conflits suscitent aujourd'hui de plus en plus d'intérêts, car il est essentiel qu'elles soient efficaces pour que la cohabitation pacifique devienne une réalité dans notre vie », précise le Gouverneur du Salamat.

   
La mission principale du comité, est de diagnostiquer les causes profondes des conflits intercommunautaires dans la province afin d'identifier les gangrènes et proposer des solutions appropriées pour stopper ces conflits qui ont tant endeuillé de nombreuses familles.




« Les victimes des conflits sont des nôtres, elles sont nos parents et si nous ne ferons rien pour arrêter l'hémorragie, nous serons les grands témoins négatifs de l'histoire de notre province », déclare Abdoulaye Ibrahim Siam.


Dans cette logique, le Comité veillera à développer les stratégies pour créer un cadre d'échange et de réflexion sur les différents maux qui minent le vivre ensemble dans la province. Il doit œuvrer inlassablement en identifiant les projets et programmes dans le sens du respect du couloir de transhumance, organiser des caravanes de sensibilisation pour changer les mentalités belliqueuses.


Ce Comité doit aussi organiser  le théâtre forum pour promouvoir la tolérance, le pardon, l'acceptation de l'autre pour éviter de retomber dans les erreurs du passé qui ont provoqué les douloureux événements de la sous-préfecture de Mouraye, qui ont causé des dizaines de morts.




Pour finir, il ajoute que la pacification de la province passe par la lutte acharnée contre les coupeurs de route, les détenteurs illégaux d'armes de guerre, les braconniers et les fauteurs de troubles à l'ordre public.

27 septembre 2021

100 personnes les plus influentes de Time en 2021 : qui sont ces 7 Africains sur la liste ?

Le magazine Time cite sept Africains dans sa liste des 100 personnes les plus influentes du monde en 2021, dont des personnalités du monde universitaire, scientifique, activiste et économique.


La dirigeante nigériane de l'Organisation mondiale du commerce, Ngozi Okonjo-Iweala, figure sur la liste, dans la catégorie des Leaders, accompagnée d'une biographie écrite par le prince Harry et Meghan, duchesse de Sussex.

 

"Que faudra-t-il pour vacciner le monde ? L'unité, la coopération et des dirigeants comme Ngozi Okonjo-Iweala", commence le couple princier pour parler de la directrice de l'OMC.

 

Selon le couple, alors que le monde fait face "à un barrage constant de désinformation sur les vaccins, à des ralentissements bureaucratiques au sein du gouvernement et de l'industrie, et à la montée des variantes qui soulignent l'urgence de la situation, Mme Okonjo-Iweala nous a montré que pour mettre fin à la pandémie, nous devons travailler ensemble pour doter chaque nation d'un accès équitable aux vaccins".

 

"C'est en partie parce que, malgré les défis, elle sait comment faire avancer les choses - même entre ceux qui ne sont pas toujours d'accord - et qu'elle le fait avec grâce et un sourire qui réchauffe les pièces les plus froides", témoigne le couple Harry et Meghan.

 

Harry et Meghan estiment que l'influence de la première Africaine et première femme à diriger l'Organisation mondiale du commerce, un groupe de 164 pays qui supervise le commerce mondial, a contribué à vacciner entièrement "un peu plus d'un quart de la population mondiale, qui compte près de 8 milliards d'habitants".

 

Plusieurs autres personnalités du continent africain figurent également sur cette liste TIME 100 des personnes les plus influentes du monde.

 

Elon Musk, PDG de Tesla (Afrique du Sud)


L'ingénieur Elon Musk a bousculé la hiérarchie de l'entreprenariat.

 

On lui connait d'avoir été à la base de la création de PayPal, mais le milliardaire sud-africain préside la société SpaceX et dirige aussi la société Tesla, après avoir été président du conseil d'administration de SolarCity.

 

Elon Musk est également le fondateur de la compagnie Boring qui s'active dans la construction de tunnels, et de Neuralink, une société de neurotechnologie.

 

En 2008, Musk, à travers SpaceX, signe un contrat de 1,6 milliard de dollars avec la NASA pour ravitailler la Station spatiale internationale (ISS).

 

Angelique Kidjo, chanteuse (Bénin)

 

Grande icône de la musique mondiale, Angélique Kidjo est classée sur cette liste dans la catégorie des Titans.

 

C'est la chanteuse Alicia Keys qui s'est occupée de sa biographie pour Time.

 

Cette dernière qui a collaboré avec la Béninoise dans son dernier album "Mother Nature" a témoigné de son humanité, sa générosité et sa gentillesse envers la nouvelle génération.

 

"Sa capacité à mélanger les cultures, à créer un son émouvant qui est hors de ce monde, rend le travail avec elle et l'écoute si spéciale. Elle électrise les gens", témoigne-t-elle.

 

A travers sa musique, Angélique Kidjo a démontré son engagement dans sa lutte pour les droits des femmes africaines.

 

Lauréate des Grammy Awards et de l'Académie Charles Cros, Angélique Kidjo est aussi honorée du titre de docteur Honoris Causa par l'Université Catholique de Louvain (UCL) en février 2020.

 

Elle est aussi ambassadrice de bonne volonté de l'UNICEF et a chanté lors de la cérémonie d'ouverture des Jeux Olympiques de Tokyo 2020 le 23 juillet 2021.

 

 

John Nkengasong, CDC Afrique (Cameroun)


L'homme est connu comme celui qui dirige l'action de l'UA contre le Covid.

 

"John Nkengasong est un héros africain des temps modernes", a signalé la directrice de l'OMC qui a écrit sa biographie sur le site du Time.

 

"Grâce à son travail en tant que directeur fondateur et responsable des centres africains de contrôle et de prévention des maladies, il a contribué à sauver des vies pendant la pandémie de COVID-19", explique Ngozi Okonjo-Iweala.

 

Selon elle, "il a également été une voix essentielle pour réclamer un accès plus large (et plus équitable) aux vaccins".

 

"Sa curiosité sans limite et son dévouement à la science l'ont amené à devenir l'un des principaux virologues au monde travaillant sur le VIH/sida, puis à prendre la tête du CDC Afrique" précise-t-elle.

 

Mme Iweala souligne que c'est bien sous la direction de John que le CDC "est devenue une source fiable de connaissances scientifiques sur le continent et à l'étranger".

 

La directrice de l'OMC révèle qu'il a contribué à la formation et à l'équipement de jeunes scientifiques africains pendant la pandémie et a soutenu un solide réseau de CDC dans toute la région.

 

"Son travail a permis d'améliorer les tests, de mieux fournir les outils COVID-19 - en particulier les vaccins - et d'adopter une approche plus transparente du partage des données COVID-19 par tous les pays africains", dit-elle.

 

 

Phyllis Omido, activiste pour l'environnement (Kenya)

 

Diplômée en gestion d'entreprise, l'activiste environnementale kenyane Phyllis Omido est célèbre pour avoir remporté un jugement accordant 12 millions de dollars à une communauté empoisonnée par la pollution au plomb d'une usine à la périphérie de la ville côtière de Mombasa.

 

En 2009, alors que l'activité de son employeur Kenya Metal Refineries mettait en danger les populations environnantes, Phyllis Omido qui s'en était ouverte à la direction, a été sommée de ne plus en parler.

 

Mais l'activiste avait refusé de se taire et a porté le combat pour sauver la communauté de l'activité de cette usine qui recyclait les batteries de voiture pour y extraire le plomb.

 

Harcelée, battue, arrêtée et détenue, Phyllis Omido n'a pas pour autant abandonné le combat jusqu'à obtenir gain de cause pour les 3 000 personnes vivant à Owino Uhuru.

 

L'entreprise a été fermée en 2014 et les agences gouvernementales sont sommées de payer 12 millions de dollars en guise de compensation.

 

L'écologiste américaine Erin Brockovich décrit cette mère célibataire kényane comme son "héroïne".

 

 

Felwine Sarr, écrivain et musicien (Sénégal)

 

L'écrivain et musicien sénégalais Felwine Sarr y figure dans la catégorie des Pionniers, en grande partie grâce au très discuté "Rapport Sarr-Savoy", qu'il a co-produit avec Bénédicte Savoy et qui était commandé par le président français Emmanuel Macron et publié en 2018, selon l'architecte ghanéen et britannique Sir David Adjaye.

 

Ce rapport "constitue un témoignage de la lutte contre les héritages coloniaux de la violence".

 

"Outre son message urgent sur la nécessité de restituer les œuvres d'art africaines et asiatiques à leurs pays d'origine, le rapport fournit un cadre pour guider l'émergence de nouvelles institutions et de nouveaux espaces qui décentrent la dynamique de pouvoir et d'objectivation créée par l'Occident", souligne Sir David Adjaye.

 

Pour Sir Adjaye, le travail de Felwine et Bénédicte est "un appel radical pour comprendre comment la restitution peut devenir un outil pour restaurer les souvenirs perdus, et à partir de cela, de nouvelles constructions peuvent émerger et devenir de nouveaux outils d'enseignement au sein de la société".

 

Ce travail, selon lui, a abouti à des plans de restitution d'œuvres d'art et d'autres objets. élaborés par "des pays comme la France et l'Allemagne et des musées, dont le Humboldt Forum de Berlin", en collaboration avec les gouvernements africains.

 

"C'est grâce, en partie, au travail de Felwine et Bénédicte et d'autres personnes qui considèrent ces changements comme essentiels", reconnait l'architecte Sir Adjaye.

 

 

Sara Menker, entrepreneure et spécialiste de la politique alimentaire (Ethiopie)

 

L'économiste éthiopienne Menker est diplômée de la London School of Economics et de l'université Columbia où elle a obtenu un master en administration des affaires.

 

Au cours de sa carrière, elle a occupé les fonctions de vice-présidente du groupe des matières premières chez Morgan Stanley.

 

Elle quitte son emploi à Wall Street pour se mettre au service des causes communautaires, surtout dans le domaine de l'agriculture.

 

Elle crée en 2014 Gro Intelligence, une plateforme axée sur les données qui relie les marchés alimentaires du monde et qui documente les informations sur le coût des exportations d'avocats du Mexique et des grains de café.

 

Elle propose également un logiciel qui rend les données agricoles, météorologiques et climatiques faciles à comprendre en combinant les données avec des images satellites.

 

Mme Menker a aussi utilisé sa plateforme pour étudier l'impact des catastrophes naturelles, notamment les sécheresses, sur l'approvisionnement alimentaire.

 

Grâce à l'intelligence artificielle, elle est capable de prédire les tendances des prix alimentaires.

 

En outre, de grands noms connus de la diaspora africaine figurent également dans la liste, notamment les acteurs Omar Sy et Daniel Kaluuya.


Archéologie : dix choses que les pyramides nous apprennent sur les anciens Égyptiens

Il y a plus de 4500 ans que les premières pyramides ont été construites, et il y en a plus de 100 en Egypte.


Chacune est une merveille architecturale, mais la plus grande est la Grande Pyramide de Gizeh, construite pour le roi Khufu. Elle mesure 139 mètres de haut et est composée de plus de 2,3 millions de blocs de pierre, chacun pesant plusieurs tonnes.

À l'origine, elle devait être recouverte d'une pierre calcaire d'un blanc éclatant, éblouissant littéralement les badauds par la façon dont elle reflétait l'intense soleil du Sahara.

C'est impressionnant. Il n'est pas étonnant que nous ayons du mal à croire que les gens aient réussi à construire ces monuments anciens sans l'aide de machines modernes. Mais ils y sont parvenus !

Dans You're Dead to Me, Greg Jenner est rejoint par l'"archéologue de l'espace" et experte en égyptologie, le professeur Sarah Parcak, et la comédienne Maria Shehata, pour discuter de ces merveilles architecturales. Voici ce qu'ils ont trouvé.

1. Ils étaient d'incroyables mathématiciens

La construction d'une pyramide n'était pas qu'une affaire de gros bras. Dans l'Égypte ancienne, le travail des scribes consistait à planifier le nombre de blocs de pierre à extraire et à transporter sur le site, et à s'assurer que les côtés des pyramides avaient une pente régulière. Les côtés de la Grande Pyramide, par exemple, ont tous une inclinaison constante de 52 degrés. La précision avec laquelle les pyramides ont été construites montre que ces scribes étaient des mathématiciens très compétents pour résoudre les problèmes.

2. Les bâtisseurs de pyramides étaient une sorte de grosse affaire

Si quelqu'un impliqué dans la construction de pyramides est devenu immortel, c'est Imhotep, le concepteur de la première pyramide à degrés de Saqqara. En plus d'être un architecte hors pair, il était également un fonctionnaire royal de haut rang, un prêtre et un médecin. Les Égyptiens de l'Antiquité le vénéraient tellement qu'il fut plus tard déifié comme un dieu. Les cinéastes des années 1990 l'ont vénéré à leur manière, en le ressuscitant sous la forme du méchant mangeur de chair qui terrorisait Brendan Fraser et Rachel Weisz dans La momie.

3. Ils étaient déchiquetés

Les bâtisseurs de pyramides ont développé une musculature importante en soulevant toutes ces pierres, mais ils ne s'enfilaient pas de shakes protéinés. Les restes de canards, de moutons, de porcs et de bovins abattus dans le village des ouvriers révèlent que les titans de la construction des pyramides se nourrissaient régulièrement de viande, de pain et de bière. Les cimetières des ouvriers montrent également que, même si de vilains accidents se produisaient souvent, toutes les blessures n'étaient pas fatales et beaucoup de personnes se remettaient de fractures grâce à des soins médicaux impressionnants.

4. Ils avaient l'esprit d'équipe

Les fouilles du village ouvrier bien équipé ont prouvé que les pyramides n'ont pas été construites par des travailleurs asservis, comme on le prétend souvent, mais par des ouvriers qualifiés qui avaient tout à gagner de leur travail. Avec des noms d'équipe comme les "Ivrognes de Menkaure", les équipes d'ouvriers des sites de pyramides semblent avoir bénéficié d'un environnement de travail plutôt agréable. Les graffitis laissés par certains de ces groupes suggèrent qu'ils avaient un fort sentiment d'identité et de fierté, ainsi qu'une saine compétition avec leurs rivaux constructeurs.

5. Elles étaient heureuses sur l'eau

Aujourd'hui, les pyramides de Gizeh semblent à l'aise dans leur environnement sablonneux, mais, lorsqu'elles ont été achevées, elles se seraient reflétées dans les eaux du Nil, qui était alors beaucoup plus proche du site. En effet, les Égyptiens ont construit des canaux pour que les lourdes pierres extraites ailleurs puissent être facilement transportées vers les sites de construction des pyramides.

6. Pour les rois de l'Égypte ancienne, une pyramide n'était parfois pas suffisante

Les pyramides pouvaient faire partie d'un complexe pyramidal comprenant des pyramides plus petites (appelées pyramides satellites), des chaussées et des temples, où les prêtres servaient le culte du roi.

7. Ils étaient obsédés par la mort

Faire en sorte que des milliers de personnes passent des décennies à construire la tombe d'une seule personne peut sembler une perte de temps et de ressources. Mais les rois n'étaient pas les seuls à investir dans leur vie après la mort. Les pyramides de Gizeh font partie d'une immense nécropole et sont entourées de centaines de tombes appartenant à d'autres Égyptiens antiques importants. Pendant ce temps, les ouvriers ne profitaient pas de funérailles aussi somptueuses, mais ils s'attendaient à entrer directement dans l'au-delà en récompense de la construction de la tombe sacrée de leur pharaon.

8. Ils aimaient les trésors

Les anciens rois égyptiens étaient déterminés à ne pas arriver dans l'au-delà les mains vides. Mais une pyramide est un endroit assez voyant pour enterrer un trésor et, dans certains cas, les tombes étaient pillées plus ou moins dès qu'elles étaient achevées. Lorsque les archéologues modernes arrivent sur les lieux, les chambres des pyramides sont généralement presque vides. Heureusement, certains pilleurs de l'Antiquité ont consigné les descriptions des richesses qu'ils ont dérobées dans des confessions écrites. Voici ce que vous auriez pu gagner, Lara Croft !

9. Leur réputation de sécurité élaborée est déplacée

Les anciens Égyptiens pourraient apprendre une ou deux choses d'Hollywood sur les pièges. Les archéologues n'ont pas rencontré de haches, de fosses à serpents ou même de simples trappes. Les mesures de protection contre les pilleurs de tombes, comme la dissimulation des entrées ou le blocage des passages avec des rochers (fixes) (Indiana Jones pousse un soupir de soulagement), n'allaient pas plus loin et étaient souvent inefficaces.

Quant aux fameuses malédictions égyptiennes des tombes, elles sont en réalité très rares et s'apparentent davantage à un panneau indiquant "Entrée interdite", ou même simplement "Je ne ferais pas ça si j'étais vous".

10. Ils laissent les archéologues perplexes

Les archéologues ignorent encore beaucoup de choses sur les pyramides et les personnes qui les ont construites. Par exemple, il y a des chambres et des puits à l'intérieur de ces méga-tombes qui laissent les archéologues perplexes, et la façon dont elles ont été construites fait toujours débat.

SOURCE

Covid : pourquoi certaines personnes ne veulent pas d'un vaccin

Il ne devrait y avoir aucun doute à ce sujet : les vaccins Covid-19 sauvent des vies. Considérez quelques statistiques récentes en provenance du Royaume-Uni.



Dans une étude portant sur plus de 200 000 personnes, presque tous les participants ont développé des anticorps contre le virus dans les deux semaines suivant leur deuxième dose.

Et malgré les craintes initiales que les vaccins actuels soient moins efficaces contre la variante Delta, les analyses suggèrent que les vaccins AstraZeneca et Pfizer-BioNTech réduisent les taux d'hospitalisation de 92 à 96 %.

Comme l'ont répété de nombreux professionnels de la santé, les risques d'effets secondaires graves d'un vaccin sont infimes par rapport au risque de la maladie elle-même.

Pourtant, un nombre non négligeable de personnes hésitent encore à se faire vacciner. D'après un récent rapport du Fonds monétaire international, cette réticence va de 10 à 20 % au Royaume-Uni à environ 50 % au Japon et 60 % en France.Le résultat est en train de devenir une sorte de guerre culturelle sur les médias sociaux, avec de nombreux commentateurs en ligne affirmant que les hésitants au vaccin sont simplement ignorants ou égoïstes.

Mais les psychologues spécialisés dans la prise de décision médicale affirment que ces choix sont souvent le résultat de nombreux facteurs de complication qui doivent être abordés avec sensibilité, si nous voulons avoir un espoir d'atteindre une immunité au niveau de la population.

Les 5C

Tout d'abord, quelques distinctions. S'il est tentant de supposer que toute personne qui refuse un vaccin a les mêmes convictions, il ne faut pas confondre les craintes de la plupart des personnes qui hésitent à se faire vacciner avec les théories bizarres des anti-vaxxistes acharnés.

"Ils se font beaucoup entendre et sont très présents en ligne et hors ligne", explique Mohammad Razai, du Population Health Research Institute, St George's, Université de Londres, qui a écrit sur les différents facteurs psychologiques et sociaux susceptibles d'influencer la prise de décision en matière de vaccins. "Mais ils constituent une très petite minorité".

La grande majorité des personnes qui hésitent à se faire vacciner n'ont pas de programme politique et ne sont pas engagées dans une cause antiscientifique : elles sont simplement indécises quant à leur choix de recevoir l'injection.

La bonne nouvelle est que de nombreuses personnes initialement hésitantes sont en train de changer d'avis.

"Mais même un retard est considéré comme une menace pour la santé, car les infections virales se propagent très rapidement", explique M. Razai.

Cela aurait été problématique si nous avions encore affaire aux anciennes variantes du virus, mais la plus grande transmissibilité de la nouvelle variante Delta a accru l'urgence d'atteindre le plus grand nombre de personnes le plus rapidement possible.

Heureusement, les scientifiques ont commencé à étudier l'hésitation vaccinale bien avant que le Sars-Cov-2 ne soit identifié pour la première fois à Wuhan en décembre 2019, et ils ont exploré divers modèles qui tentent de saisir les différences dans le comportement des gens en matière de santé.

L'un des plus prometteurs est connu sous le nom de modèle 5Cs, qui prend en compte les facteurs psychologiques suivants :

Confiance : la confiance de la personne dans l'efficacité et la sécurité des vaccins, dans les services de santé qui les proposent et dans les décideurs politiques qui décident de leur déploiement.

Complaisance : la personne considère-t-elle ou non la maladie elle-même comme un risque sérieux pour sa santé ?

Calcul : l'engagement de l'individu dans une recherche d'informations approfondie pour peser les coûts et les avantages.

Contraintes (ou commodité) : facilité d'accès au vaccin pour la personne en question

La responsabilité collective : la volonté de protéger les autres de l'infection par sa propre vaccination.

En 2018, Cornelia Betsch, de l'Université d'Erfurt en Allemagne, et ses collègues ont demandé aux participants d'évaluer une série d'énoncés mesurant chacun des 5C, puis ont comparé les résultats avec leur adoption réelle de procédures pertinentes, comme le vaccin contre la grippe ou le vaccin contre le VPH.

Ils ont constaté que les 5C pouvaient expliquer une grande partie des variations dans les décisions des gens, et qu'ils étaient systématiquement plus performants que de nombreux autres prédicteurs potentiels, tels que les questionnaires qui se concentraient plus exclusivement sur les questions de confiance sans tenir compte des autres facteurs.

Dans le cadre d'une recherche non encore publiée, Mme Betsch a récemment utilisé le modèle pour prédire l'adoption des vaccins Covid-19 par la population.

Les résultats qu'elle a obtenus jusqu'à présent suggèrent que le modèle des 5 C peut expliquer la majorité des variations dans les décisions des gens.

Il y aura bien sûr d'autres facteurs contributifs.

Une étude récente de l'université d'Oxford suggère que la peur des aiguilles constitue un obstacle majeur pour environ 10 % de la population.

Mais l'approche des 5 C semble bien saisir les raisons les plus courantes de l'hésitation à se faire vacciner.

Préjugé de confirmation

Lorsque l'on considère ces différents facteurs et la manière dont ils peuvent influencer le comportement des gens, il est également utile d'examiner les différents biais cognitifs connus pour influencer nos perceptions.

Prenons les deux premiers "C" : la confiance dans le vaccin et la complaisance à l'égard des dangers de la maladie elle-même.

Jessica Saleska, de l'université de Californie à Los Angeles, souligne que l'être humain a deux tendances apparemment contradictoires - un "biais de négativité" et un "biais d'optimisme" - qui peuvent chacune fausser l'évaluation des risques et des avantages.

Le préjugé négatif concerne la façon dont vous évaluez les événements qui échappent à votre contrôle.

"Lorsque l'on vous présente des informations négatives, elles ont tendance à rester dans votre esprit", explique M. Saleska.

Le biais de l'optimisme, en revanche, concerne les croyances que vous avez sur vous-même, à savoir si vous pensez être en meilleure forme et en meilleure santé que la moyenne des gens.

Ces biais peuvent fonctionner indépendamment les uns des autres, ce qui signifie que vous pouvez vous concentrer sur les effets secondaires dangereux des vaccins tout en croyant que vous êtes moins susceptible de souffrir de la maladie, une combinaison qui réduirait la confiance et augmenterait la complaisance.

Ensuite, il y a le fameux biais de confirmation, qui peut également déformer la perception des risques du virus en raison de la disponibilité de fausses informations provenant de sources douteuses qui exagèrent les risques des vaccins.

Cette dépendance à l'égard de ressources trompeuses signifie que les personnes qui ont un score élevé sur la mesure "calcul" de l'échelle des 5C - les personnes qui recherchent activement des données - sont souvent plus hésitantes à l'égard des vaccins que les personnes qui ont un score plus faible.

Si vous pensez déjà que la vaccination peut être risquée et que vous tapez "Cette vaccination est-elle dangereuse ?", vous ne trouverez que les informations qui confirment votre opinion antérieure", explique M. Betsch.

N'oubliez pas que ces tendances psychologiques sont extrêmement courantes.

Même si vous avez accepté le vaccin, elles ont probablement influencé votre propre prise de décision dans de nombreux domaines de la vie.

Les ignorer, et supposer que les personnes qui hésitent à se faire vacciner sont en quelque sorte volontairement ignorantes, est en soi une position insensée.

Il ne faut pas non plus oublier les nombreux facteurs sociaux qui peuvent influencer l'adoption du vaccin par les gens - le facteur "contraintes/convenance" des 5C.

Tout simplement, l'impression qu'un vaccin est difficile d'accès ne fera que décourager les personnes qui hésitent déjà. Lors de notre entretien, Mme Betsch a suggéré que cela avait peut-être ralenti l'adoption du vaccin en Allemagne, qui dispose d'un système très complexe pour identifier les personnes pouvant recevoir le vaccin à tout moment.

Selon elle, les gens réagiraient beaucoup plus rapidement s'ils recevaient des notifications automatiques.

Mme Razai convient que nous devons prendre en compte la question de la commodité, en particulier pour les personnes des communautés les plus pauvres qui peuvent avoir du mal à trouver le temps et l'argent nécessaires pour se rendre dans un centre de vaccination.

"Se rendre au centre de vaccination et en revenir peut être un problème énorme pour la plupart des gens qui touchent le salaire minimum ou les allocations de chômage", dit-il.

C'est pourquoi il est souvent préférable que les vaccins soient administrés dans les centres communautaires locaux. "Je pense qu'il y a des preuves anecdotiques qu'il a plus de succès dans les lieux de culte, mosquée, gurdwaras et églises".

Enfin, nous devons être conscients du contexte des décisions des gens, dit-il - comme le racisme structurel qui pourrait avoir conduit certains groupes ethniques à avoir une confiance globale plus faible dans les autorités médicales.

Il est facile de rejeter les décisions de quelqu'un d'autre si l'on ne comprend pas les défis auxquels il est confronté dans sa vie quotidienne.

Ouvrir un dialogue

Que peut-on donc faire ?

Il n'y a pas de solution facile, mais les autorités sanitaires peuvent continuer à fournir des informations précises et faciles à comprendre pour répondre aux principales préoccupations.

Selon un rapport récent de l'Institute of Global Health Innovation (IGHI) de l'Imperial College de Londres, les principaux obstacles restent les inquiétudes des patients quant aux effets secondaires et la crainte que les vaccins n'aient pas été suffisamment testés.

Pour les premiers, des graphiques montrant les risques relatifs des vaccins, comparés à la maladie réelle, peuvent fournir un certain contexte. Pour ce qui est du second, M. Razai suggère que nous devons mieux connaître l'histoire du développement des vaccins.

L'utilisation de l'ARNm dans les vaccins est étudiée depuis des décennies, par exemple, et de longs essais ont permis de vérifier son innocuité. Cela signifie que la technique a pu être rapidement adaptée à la pandémie.

"Aucune des technologies utilisées ne serait en aucune façon nuisible, car nous avons utilisé ces technologies dans d'autres domaines des soins de santé et de la recherche", explique M. Razai.

Sarah Jones, chercheuse en doctorat qui a codirigé le rapport de l'IGHI, suggère qu'une approche ciblée sera nécessaire.

"J'invite les gouvernements à cesser de penser qu'ils peuvent atteindre la masse des niches avec un seul message de masse sur les vaccins, et à travailler de manière plus créative avec de nombreux partenaires de communication efficaces", dit-elle.

Cela pourrait impliquer des collaborations plus étroites avec les modèles d'influence au sein de chaque communauté, qui peuvent fournir des "informations cohérentes et précises" sur les risques et les avantages des vaccins.

Quelle que soit la manière dont ils choisissent de transmettre les informations, les services de santé doivent indiquer clairement qu'ils s'engagent dans un dialogue ouvert, dit M. Razai, au lieu de les rejeter d'emblée.

"Nous devons écouter les préoccupations des gens, les reconnaître et leur donner des informations pour qu'ils puissent prendre une décision en connaissance de cause."

Saleska convient qu'il est essentiel d'engager une conversation à double sens - et c'est quelque chose que nous pourrions tous apprendre en discutant de ces questions avec nos amis et notre famille.

"Être respectueux et reconnaître leurs préoccupations - je pense que cela pourrait en fait être plus important que de simplement cracher les faits ou les statistiques", dit-elle. "Souvent, le lien personnel est plus important que les informations que vous fournissez."

SOURCE


26 septembre 2021

TCHAD | Liste des membres du Conseil national de transition (CNT)

Les personnalités dont les noms suivent sont désignées membres du conseil national de transition (CNT) dont la mission est de jouer le rôle du parlement de transition :




  1. ABAKAR SIDJIM
  2. ABAKAR WALAR
  3. ABDELGADER ABDERAMAN KOKO
  4. ABDERAMANE ADOUM MAHAMAT
  5. Mme ACHTA AHMAT BREME
  6. Mme ACHTA MAHAMAT NOUR
  7. ADELI EDJI TARSOUI
  8. AHMAT ABDOULAYE OGOUM
  9. AHMAT BEDEI TOLLOMY
  10. AHMAT GOURDE
  11. AHMAT MAHAMAT SILECK
  12. AHMAT TAHAM ABDOULAYE
  13. AHMAT YOUSSOUF ABAKAR
  14. AHMED KEYTA LAOMAYE
  15. ALAIN BAIHOMNADE
  16. ALI ANNADIF KHATTIR
  17. ALI KOLOTOU TCHAIMI
  18. ALLADOUM DJARMA BALTAZAR
  19. Mme AMINA ALI IDRISS
  20. Mme AMINA TIDJANI YAYA
  21. Mme AMSADENE MAIDE
  22. Mme AYMADJI OPPORTUNE
  23. BEBZOUNE BONGORO THÉOPHILE
  24. BERAL MBAIKOUBOU
  25. BICHARA ABDERAMAN MOUSSA
  26. BIOUH PABAME DALLAH
  27. BOMRA ROBERT
  28. BRAHIM BEN SAID
  29. Mme CATHIA DJOUNFOUNE
  30. DELWA KASSIRE KOUMAKOUYE
  31. DIGADIMBAYE YOUSSOUF NGAMISS
  32. DJIDDA AHMED
  33. DJIDDA MAMAR MAHAMAT
  34. DJIMET CLÉMENT BAGAOU
  35. DOKI WAROU
  36. Dr JACQUES LAOUHINGAMAYE DINGAOMAIBE
  37. PAINETTE DJANRANG SENDE
  38. EVARISTE NGUETOLBAYE
  39. Mme FATIME AHMAT WORI
  40. Mme FATIME KODBE
  41. Mme FATIME MAHAMAT SEID
  42. Mme GENEVIÈVE KOUMATEI KOUDE
  43. Mme GÉRALDINE RASSEM SEDINGAR
  44. Mme HADJE ZARA AFONO
  45. HAMID IBRAHIM MOUSTAPHA
  46. HAMID YAMOUDA DJORBO
  47. HAMIT NASSOUR SOYE
  48. HAMLHA DOUKSIA SENGHOR
  49. Mme HARAM ALKHALI MOUSSA
  50. HAROUN KABADI
  51. HASSAN ALLAFOUZA TOGOU
  52. HASSANE SALINE
  53. Mme HAYATTE ADOUM BABA
  54. Mme HOUSNA MOUSSA ALI
  55. ISSA MARBO DJABIR
  56. KEDA BALLAH
  57. Mme KHADIDJA ADOUM ATIMER
  58. Mme KHALIE SAKHAIROUN AHMAT
  59. Mme KOUBRA ALI ADAM
  60. Mme KOUUBRA CHOUKOU SOUNTALY
  61. MAHAMAT ANNADIF YOUSSOUF
  62. MAHAMAT HANGATTA
  63. MAHAMAT KANA BADI
  64. MAHAMAT MBODOU MBODOUMI
  65. MAHAMAT MOUHSSINE ADAM
  66. MAHAMAT NIMIR HAMATA
  67. MAHAMAT OUMAR ADOUM
  68. MAHAMAT OUMAR MALLOUM
  69. MAHAMAT SALEH KHAYAR
  70. MAHAMAT SALEH MAKKI
  71. MAHAMAT SALEH MOUSSA
  72. MAHAMAT SILECK ABAKAR
  73. MANADJI TOLKOUM BERTIN
  74. Mme MANSOURA HAMID NOURI
  75. Mme MBAINAYE EUGENIE
  76. MBANG HADJI WOLLI
  77. Mme KHADIDJA SAHOULBA
  78. Mme SECKA NGARTAMADJI ASSINGAR ISABELLE
  79. Mme MOGUENA DJENON MICHELINE
  80. Mme NAIMA MAHAMAT BARKA
  81. Mme NELOUM MBAIGOTO
  82. NGAROROMONTI ÉLIE MEMODJITONGAR
  83. OUMAR KOKOI ADELINI
  84. OUMAR MOUSSA HASSAN
  85. Mme POLOUMBODJE CLEMENTINE
  86. RIDOUANE HASSAN KHALIT
  87. ROMADOUMNGAR FÉLIX NIALBE
  88. TAHIR TOGOU
  89. Mme TAMDJIM NOUBASRA NGUEMADJE
  90. TCHARI MAHADI MAINA
  91. WALNGAR SADJINAN DEBA
  92. YORONGAR NGARLEJY
  93. Mme ZARA ARADA IZADINE

La Corée du Nord se dit prête à envisager un sommet intercoréen

Dans un communiqué publié par l’agence officielle du régime, samedi 25 septembre, la sœur de Kim Jong-un a affirmé que la Corée du Nord pourrait envisager un sommet intercoréen et même déclarer officiellement la fin de la guerre de Corée sous certaines conditions. Une réponse au discours à l’ONU plus tôt cette semaine du président sud-coréen Moon Jae-in.



La déclaration de Kim Yo-jong est l’une des plus ouvertes depuis l’arrêt du dialogue diplomatique dans la péninsule en 2019. Dans ce communiqué la sœur du leader nord-coréen affirme qu’en cas de « confiance retrouvée entre les deux Corées », des progrès significatifs pourraient avoir lieu rapidement. Elle évoque notamment un éventuel sommet inter-coréen ainsi qu’une déclaration officielle de fin de la guerre de Corée. Deux objectifs clairs du président sud-coréen pour lequel le temps presse, car Moon Jae-in quittera ses fonctions en mai 2022.

Une déclaration qui intervient à la suite du discours à l'Assemblée générale des Nations unies du président sud-coréen Moon Jae-in, au cours duquel avait invité les participants à la guerre à mettre fin à un conflit officiellement toujours actif depuis 1953. Le conflit s'est terminé avec une armistice mais sans traité de paix, laissant les troupes onusiennes emmenées par les États-Unis techniquement toujours en guerre avec la Corée du Nord.

« Politique hostile »

Mais Kim Yo-jong a assuré que pour voir d’éventuels progrès dans leurs relations, le Sud devait arrêter sa « politique hostile » à l’égard de la Corée du Nord. Elle estime que Séoul pratique le deux poids deux mesures, en développant son arsenal militaire tout en condamnant les essais de missiles nord-coréens. Pyongyang n’a pas non plus apprécié la tenue d’exercices militaires conjoints avec les États-Unis cet été.

Difficile d’imaginer un sommet intercoréen dans un futur proche, la Corée du Nord étant totalement fermée depuis le début de la pandémie. Mais certains experts évoquent la possibilité d’une rencontre à l’occasion des Jeux olympiques d’hiver à Pékin en février prochain si la Chine parvient à mettre tout le monde autour de la table de négociations. Toutefois, la délégation nord-coréenne ne sera pas présente à Pékin, le Comité olympique ayant banni le pays après sa décision unilatérale de ne pas participer aux Jeux olympiques de Tokyo.

Un message reçu positivement par Séoul et le ministère de l'Unification, qui a jugé ce dimanche les propositions nord-coréennes « significatives ».


Mercenaires russes : le Tchad met en garde contre "toute ingérence extérieure"

Le chef de la diplomatie du Tchad, Chérif Mahamat Zene, a affirmé jeudi avoir des "raisons" de se préoccuper de la présence des mercenaires russes de la société Wagner sur le continent africain.



"Toute ingérence extérieure, d'où qu'elle vienne, pose un problème très sérieux pour la stabilité et la sécurité de mon pays", a déclaré jeudi 23 septembre le chef de la diplomatie du Tchad, Chérif Mahamat Zene, à propos de l'implication de la société privée Wagner en Afrique.

Tout sera mis "en œuvre pour que le Tchad soit protégé sur toute l'étendue de son territoire", a-t-il ajouté après avoir rappelé les attaques subies par son pays en avril et mai, lors d'un entretien avec l'AFP et le média Africa Confidential accordé en marge de l'Assemblée générale de l'ONU à New York.

"Il y a des mercenaires russes présents en Libye, qui sont aussi présents en République centrafricaine. Nous avons des raisons de nous préoccuper de la présence de ces mercenaires parce que les assaillants qui ont attaqué le Tchad en avril et causé la mort de l'ancien président (Idriss Deby) ont été formés, encadrés par la société privée de sécurité Wagner", a-t-il déclaré.


À la question de savoir si le Tchad avait la preuve d'une pénétration de ces mercenaires russes dans son pays au printemps, le ministre a répondu par la négative. 

"Le 30 mai, le Tchad a fait l'objet d'une attaque près de la frontière centrafricaine […] appuyée certainement des Russes", a-t-il aussi rappelé. "Nous avons toutes les preuves de la présence de ces Russes aux côtés des forces centrafricaines et cela nous préoccupe", a insisté le ministre.

"[Wagner a engagé son] personnel en Libye et en Centrafrique [et] il est évident qu'il y a des communications téléphoniques entre les deux entités. Ça, nous en avons des preuves, les deux Wagner communiquent, ça c'est sûr", a déclaré le ministre.

Jeu trouble au Mali

Interrogé sur un éventuel contrat qui pourrait être passé entre l'exécutif malien et Wagner, pour un déploiement d'"instructeurs" russes au Mali, Chérif Mahamat Zene a souligné que "jusqu'à aujourd'hui, le gouvernement malien affirme qu'il n'y a pas eu d'accord avec ce groupe".

"J'ai rencontré mon collègue malien à l'ONU, il m'a assuré qu'il n'y avait eu aucun engagement du gouvernement avec Wagner. Nous ne pouvons pas préjuger de quelque chose qui n'existe pas", a-t-il déclaré.



Lors d'un discours pré-enregistré par vidéo devant l'Assemblée générale de l'ONU, le président de transition tchadien, le général Mahamat Idriss Deby Itno, fils du président défunt, a réclamé jeudi une aide accrue pour les pays du Sahel faisant face à la montée en puissance de groupes jihadistes.

"Tout en saluant les efforts fournis par les différentes forces intervenant au Sahel, le Tchad souligne l'impérieuse nécessité d'un soutien multiforme plus important tant aux forces conjointes (du G5 Sahel) qu'à leurs États membres individuellement pris"", a-t-il dit.

La menace "ne se limite pas au Sahel, mais s'étend déjà vers la Côte d'Ivoire, le Bénin. Il n'est pas exclu qu'elle touche l'Afrique centrale", a souligné le chef de la diplomatie tchadienne en évoquant le Cameroun, déjà frappé.

ONU | Le Premier Ministre d’Haïti souhaite une solution durable au « problème migratoire »

Lors de son intervention devant l’Assemblée générale des Nations Unies, le chef du gouvernement d’Haït, Ariel Henry, a souhaité qu’une solution durable soit apportée au « problème migratoire », invitant la communauté internationale à améliorer de manière urgente « les conditions d'existence dans les pays pourvoyeurs de réfugiés politiques ou économiques ».



Ces derniers jours, a relevé le Premier Ministre, « les images du traitement réservé à plusieurs de mes compatriotes à la frontière entre le Mexique et les États-Unis ont choqué plus d'un ».  

Sans contester le droit qu’a tout État souverain de contrôler l'entrée d'étrangers sur son territoire ou de renvoyer dans leur pays d'origine ceux qui y pénètrent illégalement, il a souhaité rappeler que nombre de pays «aujourd'hui prospères » ont été construits par des « vagues successives de migrants et de réfugiés ».  

Les migrations continueront tant qu'il y aura sur notre planète des zones de prospérité, « tandis que la majeure partie de la population mondiale vit dans la précarité, parfois extrême, sans perspective d'une vie meilleure », a averti M. Henry.

Retrouver son fonctionnement normal

M. Henry a salué le thème d’espoir retenu pour cette soixante-seizième session, avant d’affirmer que « seule la solidarité et la coopération entre les peuples » permettra de venir à bout de la pandémie de Covid-19, qui met tous les pays, dont le sien, à rude épreuve.  

Le Premier Ministre a également évoqué son action à la tête du Gouvernement, où il a accédé peu avant l’assassinat du Président Moïse.  Il a indiqué que sa priorité est de permettre au pays de retrouver un fonctionnement normal « alors que la quasi-totalité des institutions démocratiques n'existent plus ou sont totalement dysfonctionnelles ».

Se disant conscient que seul un dialogue avec les partis politiques et les acteurs organisés de la société civile peut conduire à un « consensus suffisant en vue d'assurer la stabilité sociopolitique », il a fait état de rencontres et de discussions avec tous les secteurs de la vie nationale, en vue de l'organisation d'élections générales crédibles, transparentes et inclusives « dans les meilleurs délais ».  

Pour M. Henry, le nouvel « accord politique pour une gouvernance apaisée et efficace de la période intérimaire » constitue une « étape importante » dans le processus de rétablissement de l'état de droit et des institutions démocratiques. Il s’est toutefois déclaré prêt à poursuivre les discussions afin d'étendre le consensus et obtenir l'adhésion d'autres compatriotes à ce projet commun.

Catastrophes naturelles

À la crise politique qui frappe Haïti s'ajoutent les conséquences de catastrophes naturelles à répétition, a poursuivi M. Henry, rappelant qu’après le séisme de 2010 et l'ouragan Mathew de 2016, un puissant tremblement de terre avait, le 14 août dernier, ravagé toute la presqu'île du sud du pays.  

Cette catastrophe a fait au moins 2 207 morts, 344 personnes disparues et plus de 12 268 blessés, tandis que des milliers de maisons ont été détruites ou endommagées, ainsi que des hôpitaux, des écoles, des églises, des ponts et des routes, a précisé le Premier Ministre, qui a salué « l'élan spontané de solidarité » de la communauté internationale.

Au-delà des besoins humanitaires immédiats, il a appelé cette dernière à continuer d’accompagner Haïti dans le processus de reconstruction.

« Il nous faut reconstruire en mieux et de façon plus résiliente pour mieux résister aux aléas climatiques », a plaidé le Premier Ministre, pour qui il importe aussi de permettre une reprise de l'économie et d’attirer des investissements tant nationaux qu'étrangers.  

« Notre population est jeune, elle a besoin d'emplois décents et de meilleures perspectives, a encore souligné M. Henry, qui a conclu sur la nécessité d’un multilatéralisme « fort et toujours renouvelé ».

Remerciements

Au début de son intervention, le Premier Ministre haïtien avait de nouveau remercié l’Assemblée générale pour l’hommage rendu, le 14 juillet dernier, à feu le Président Jovenel Moïse, assassiné une semaine plus tôt.  

Il avait réaffirmé sa détermination à tout mettre en œuvre pour trouver les auteurs, les complices et les commanditaires de ce « crime odieux », ajoutant qu’Haïti avait pour cela sollicité une entraide judiciaire.


SOURCE

Tchad | une campagne de sensibilisation du Projet RENFORT lancée dans les zones rurales du Salamat

Le Secrétaire général de la province du Salamat Maab Mara, représentant le gouverneur a officialisé ce mercredi 9 octobre 2024, l'ouvert...