30 novembre 2025

Littérature | clôture en beauté du Mois du Livre et de la Lecture à Am-Timan

 



La 9ᵉ édition du Mois du Livre et de la Lecture a été officiellement clôturée le 29 novembre 2025, lors d'une cérémonie présidée par le Secrétaire général de la province du Salamat, Maab Mara, représentant le Délégué général du gouvernement auprès de la province. L’événement s’est tenu au Centre de lecture et d'animation culturelle (CLAC) d'Am-Timan.


La cérémonie a vu la présence du Sous-préfet de Mirer, Malick Ali Awich, représentant le Préfet du département de Bahr-Azoum, du représentant du Maire de la ville, Abba Hassan, du Délégué de l'Élevage, Dr Mahamat Bichara Saleh, ainsi que du Délégué de la Femme, Al-Mahadi Ahmat Al-Mahadi. Cette manifestation nationale, initiée par le ministère en charge de la Culture en 2017, se tient chaque mois de novembre afin de promouvoir la culture de la lecture à travers tout le Tchad. L’édition de cette année était placée sous le thème: « Écrire pour raconter le Tchad autrement ».


De nombreux passionnés de littérature et de culture ont répondu présents à cet événement marquant la clôture d’une manifestation d’envergure nationale, étalée sur tout le mois de novembre. Le président du comité d'organisation, Xavier Koslelem, a profité de son mot de bienvenue pour remercier tous ceux qui ont contribué à l'organisation de l’événement, en particulier les responsables des établissements scolaires et le Délégué en charge de la Culture pour leur soutien constant.



Pour sa part, le Délégué provincial en charge de la Culture, Saddam Mahamat Ibrahim, a également pris la parole pour exprimer sa gratitude envers le Délégué général du gouvernement auprès de la province, Ismat Issakha Acheikh, pour son appui essentiel, ainsi qu'à toutes les personnes ayant contribué, de près ou de loin, à faire de cette édition une réussite à la hauteur des attentes des passionnés de littérature, de culture et de l’ensemble de la population.


Le Secrétaire général Maab Mara a, pour sa part, salué le travail du comité d'organisation qui a permis la réussite de cet événement, marqué par de nombreuses activités en faveur de la jeunesse. Comme lors du lancement de la manifestation, il a invité les jeunes à faire de la lecture une habitude quotidienne, soulignant que les livres ouvrent de nouveaux horizons, apportent des idées nouvelles et renforcent la capacité à penser de manière critique.


La 9ᵉ édition du Mois du Livre et de la Lecture a non seulement célébré le livre et la culture, mais a également renforcé les liens communautaires autour d'une passion commune. Des prix ont été remis aux lauréats issus de différents établissements scolaires ayant participé aux manifestations littéraires et culturelles organisées pour l’occasion.


Mahamat Abdelbanat Kourma








Tchad | décès de Madeleine Alingué, figure marquante de la scène politique tchadienne

 



L’ancienne ministre tchadienne Madeleine Alingué s’est éteinte à Paris le samedi 29 novembre 2025, des suites d’une longue maladie. Figure emblématique de la vie politique nationale, elle laisse derrière elle le souvenir d’une femme engagée, marquée par son indépendance d’esprit et son attachement au service public.


Née en 1965, Madeleine Alingué était la fille de l’ancien Premier ministre Jean Alingué Bawoyeu. Elle a occupé plusieurs postes ministériels, notamment celui de ministre de la Communication et porte-parole du gouvernement. Son parcours illustre la place des femmes dans la sphère politique tchadienne, souvent confrontées à des défis majeurs mais déterminées à faire entendre leur voix.  

 

Avec la mort de Madeleine Alingué, le Tchad perd une voix singulière, celle d’une femme qui a incarné l’engagement et la fidélité aux valeurs républicaines. 


Mahamat Abdelbanat Kourma

29 novembre 2025

Sécurité | la détention illégale d’armes de guerre est un péril pour la paix et la stabilité

 

Des armes récupérées chez des civils


La détention illégale d’armes de guerre par des civils représente une menace grave pour la sécurité publique, la stabilité politique et la cohésion sociale. Elle expose les individus à des sanctions pénales sévères et alimente des dynamiques de violence incontrôlables.


Les armes de guerre (fusils d’assaut, mitrailleuses, lance-roquettes) ont une capacité létale élevée, facilitant les massacres, braquages violents, règlements de comptes et actes terroristes. Leur présence dans les mains de civils favorise l’émergence de milices ou bandes criminelles, souvent incontrôlables par l’État. 


La détention illégale d’armes de guerre est considérée comme un crime grave dans la plupart des législations, passible de peines de prison allant jusqu’à 5, 10 ans ou plus, selon les circonstances aggravantes (usage, trafic, récidive). Elle peut entraîner la confiscation des biens, l’interdiction de droits civiques et une surveillance judiciaire renforcée.


Dans les États fragiles ou en transition, la circulation d’armes de guerre entre civils peut alimenter des coups d’État, des insurrections, des conflits intercommunautaires et affaiblit le monopole de la violence légitime de l’État, pilier fondamental de toute gouvernance démocratique. 


La prolifération d’armes crée un climat de peur et de méfiance, où les citoyens se sentent obligés de s’armer à leur tour pour tenter de dissuader ceux déjà en possession. La présence massive de ces engins de guerre, nuit à la cohésion sociale, encourage l'autodéfense et complique le travail des forces de l’ordre qui seront facilement exposées à des attaques de la part d'individus armés.


Les armes de guerre circulent souvent via des trafics transfrontaliers, alimentant les conflits dans les pays voisins en guerre ou dont la sécurité est trop fragile. Détenues illégalement, les armes compromettent les efforts de coopération régionale en matière de sécurité. L’État doit mobiliser des ressources considérables pour désarmer, surveiller, réinsérer et sécuriser les populations et leurs biens.


La détention illégale d’armes de guerre par les civils est un facteur de déstabilisation majeur, qui appelle une réponse étatique ferme, coordonnée et durable. Elle doit être combattue par des lois claires, des opérations de désarmement, des campagnes de sensibilisation renforcées.


Mahamat Abdelbanat Kourma






28 novembre 2025

Washington attaqué, Trump réagit tentant de stopper l’immigration du Sud

 


Washington sous tension : Donald Trump relance la polémique migratoire après une attaque impliquant un ressortissant afghan. Le président américain annonce vouloir suspendre toute immigration en provenance des pays du « tiers-monde », ravivant les débats sur sécurité et xénophobie.

Le Président américain, Donald Trump


Le 27 novembre 2025, Donald Trump a annoncé sa volonté de « suspendre définitivement l’immigration en provenance de tous les pays du tiers-monde », à la suite d’une attaque à Washington impliquant un suspect afghan. Deux membres de la Garde nationale ont été blessés, déclenchant une vague d’émotion et une réponse politique immédiate. Le président américain a justifié sa position en affirmant que le système migratoire est « saturé » et que les États-Unis doivent « se rétablir complètement » avant d’accueillir de nouveaux arrivants.

  

Cette annonce s’inscrit dans une stratégie politique bien connue de Donald Trump, qui avait déjà durci les politiques migratoires lors de son précédent mandat. Il promet désormais d’annuler des millions d’admissions accordées sous l’administration Biden, d’expulser les migrants jugés « inutiles » ou « incapables d’aimer le pays », et de supprimer les aides fédérales aux non-citoyens. Des mesures qui suscitent l’inquiétude des défenseurs des droits humains et des communautés immigrées, dénonçant une stigmatisation généralisée.


L’usage du terme « tiers-monde », sans définition juridique précise, soulève de nombreuses critiques. Employé ici pour désigner les pays en développement, il renforce une vision binaire du monde et alimente les tensions diplomatiques. Plusieurs observateurs estiment que cette posture pourrait isoler davantage les États-Unis sur la scène internationale, tout en exacerbant les divisions internes. Pour certains analystes, cette sortie marque un tournant dans la campagne présidentielle à venir, où l’immigration redevient un thème central.


Alors que les États-Unis s’interrogent sur leur modèle migratoire, la déclaration de Donald Trump relance un débat brûlant entre sécurité, humanité et stratégie politique. Reste à savoir si cette annonce se traduira en actes ou si elle ne vise qu’à galvaniser une base électorale déjà acquise.


Mahamat Abdelbanat Kourma





 


Le Tchad célèbre la Journée de la proclamation de la République

 



Le 28 novembre 1958, le Tchad cesse d’être un simple territoire colonial pour devenir une République autonome au sein de la Communauté française. Cette transformation intervient dans le sillage du référendum constitutionnel organisé par la France, qui propose à ses colonies un nouveau cadre institutionnel. Le peuple tchadien, par son adhésion, choisit de se doter d’institutions propres et d’une responsabilité politique nouvelle.


Ce jour-là, le Tchad affirme sa volonté de se gouverner selon ses propres règles, amorçant ainsi le processus qui le mènera à l’indépendance complète le 11 août 1960. Pour de nombreux historiens, cette proclamation constitue le véritable acte de naissance de l’État tchadien moderne.


Dans un contexte de transition politique et de quête de stabilité démocratique, cette date prend une dimension stratégique. Elle permet de rappeler les fondements de la République : unité nationale, souveraineté populaire, justice et gouvernance responsable.


Aujourd’hui, célébrer le 28 novembre, c’est aussi interroger le présent et l’avenir du Tchad. Le pays, engagé dans une refondation institutionnelle, cherche à renforcer ses mécanismes démocratiques, à apaiser les tensions sociales et à construire un État inclusif.


La Journée de la Proclamation de la République devient ainsi un moment de réflexion collective sur les valeurs qui doivent guider le Tchad : cohésion sociale, respect des droits, et engagement citoyen. Elle offre une opportunité de réaffirmer l’attachement du peuple tchadien à un modèle républicain fondé sur la participation et la responsabilité.


Le 28 novembre doit rester un repère historique, mais aussi un levier pour construire un avenir plus juste et plus solidaire.


Mahamat Abdelbanat Kourma

Guinée-Bissau | le général Horta N'Tam nommé président de transition après le renversement d’Embaló




La Guinée-Bissau vient de basculer dans une nouvelle crise politique. Le président Umaro Sissoco Embaló a quitté précipitamment le pays pour se réfugier au Sénégal, après qu’une junte militaire a pris le pouvoir et nommé le général Horta N'Tam à la tête d’une transition. Ce nouvel épisode soulève des inquiétudes sur la stabilité de l’État et la réaction de la communauté internationale.


Dans la nuit du 26 au 27 novembre 2025, des éléments des forces armées bissau-guinéennes ont investi plusieurs sites stratégiques de la capitale, Bissau, annonçant la fin du régime d’Umaro Sissoco Embaló. Le président, élu en 2019, a été exfiltré vers Dakar dans les heures qui ont suivi, selon des sources diplomatiques sénégalaises.


La junte, qui se présente comme le "Haut Commandement militaire pour la restauration de la sécurité nationale", a justifié son action par une "dérive autoritaire" du pouvoir civil et une "paralysie institutionnelle". Elle a désigné le général Horta N'Tam comme président de transition, chargé de "rétablir l’ordre constitutionnel" dans un délai encore flou.


Cette prise de pouvoir intervient dans un contexte de tensions croissantes entre l’exécutif et les forces de sécurité, sur fond de réformes contestées et de rivalités internes. Embaló, connu pour son franc-parler et sa volonté de centraliser le pouvoir, avait récemment limogé plusieurs hauts gradés, ce qui aurait précipité la rupture.


À Dakar, le président sénégalais Bassirou Diomaye Faye a confirmé l’arrivée de son homologue bissau-guinéen et appelé à une réunion urgente de la CEDEAO. L’organisation régionale, qui condamne fermement les changements anticonstitutionnels, pourrait envisager des sanctions ou une médiation.


Alors que la Guinée-Bissau s’enfonce dans une nouvelle incertitude, les regards se tournent vers ses voisins et partenaires internationaux. Le sort d’Umaro Sissoco Embaló, désormais en exil, et la capacité du général Horta N'Tam à apaiser les tensions seront déterminants pour l’avenir d’un pays habitué aux soubresauts politiques. Une fois encore, la démocratie en Afrique de l’Ouest est mise à l’épreuve.


Mahamat Abdelbanat Kourma

27 novembre 2025

Tchad | Gouvernement et HCR unis pour une meilleure protection des réfugiés dans le Salamat




Le Secrétaire général de la province du Salamat, Maab Mara, a présidé ce jeudi 27 novembre 2025 un atelier organisé conjointement par le gouvernement tchadien et le Haut-Commissariat des Nations unies pour les réfugiés (HCR). L’objectif de cette rencontre était de vulgariser la loi sur l’asile en République du Tchad. La cérémonie s’est déroulée en présence du Secrétaire général du département de Bahr-Azoum, Djido Ali Abatcha, représentant le préfet, ainsi que du préfet de Haraze-Mangueigne, Dicky Abakar.


Adoptée en 2020, la loi sur l’asile constitue une avancée majeure dans l’histoire du droit d’asile au Tchad. Elle vise à renforcer le cadre juridique et institutionnel encadrant les procédures d’accueil et de protection des réfugiés sur le territoire national.


Lors de son intervention, le Délégué de la Commission nationale d’accueil des réfugiés et des rapatriés, Mahamat Hassan Abdraman, a souligné que cette session vise à renforcer les capacités des participants sur les concepts fondamentaux de la protection internationale des réfugiés. Il a également insisté sur la nécessité de consolider la collaboration entre le HCR et les forces de défense dans les situations d’urgence humanitaire, tout en soutenant l’application effective de la loi sur l’asile.


Ouvrant les travaux, le Secrétaire général de la province du Salamat, Maab Mara a rappelé que le Tchad accueille sur son territoire plus d'un million de personnes (rėfugiés et personnes déplacées internes) forcées de fuir les conflits et les persécutions dans la sous-région. Ajoutant qu'il porte ainsi par tradition et par nécessité, une lourde et noble responsabilité humanitaire d'où il est, et restera, une terre d'accueil.


Au total, 60 participants issus des départements de Bahr-Azoum et de Haraze-Mangueigne prennent part à cet atelier, qui s’inscrit dans une dynamique de sensibilisation et de renforcement des mécanismes de protection des personnes déplacées.


Mahamat Abdelbanat Kourma








Tchad | le Sous-préfet d'Am-Habilé installe un nouveau Médecin-Chef au sommet du district sanitaire



Le Sous-préfet de Am-Habilé, Noh Idriss Hamid, a présidé ce mercredi 26 novembre 2025 la cérémonie officielle d’installation du nouveau Médecin-Chef du District Sanitaire d’Am-Habilé, dans le département d’Aboudeïa, province du Salamat. Une cérémonie marquée par des appels à l’engagement et à l’excellence dans le service public de santé.


En présence des autorités locales, civiles et militaires, ainsi que du personnel sanitaire, le nouveau Médecin-Chef, Alkhali Djibrine Mahamat, a été officiellement installé dans ses fonctions, succédant à Adoum Choroma. 


Dans son allocution, le Sous-préfet a rappelé le rôle central du médecin dans la société, garant de la santé publique, de la prévention et du bien-être des populations. Il a exhorté le nouvel entrant à faire preuve de rigueur, d’écoute et d’innovation pour améliorer les prestations sanitaires dans la localité.


Dans une zone où les défis sanitaires sont nombreux, cette passation de service symbolise une continuité mais aussi une exigence de résultats. Le nouveau Médecin-Chef est désormais attendu sur le terrain de l’action, au service des communautés d’Am-Habilé.


Mahamat Abdelbanat Kourma





Tchad | la voix du Préfet Mahamat Ahmat Saleh s’élève contre les divisions

 



Dans un contexte marqué par des tensions récurrentes entre agriculteurs et éleveurs, le Préfet du département de Bahr-Azoum, Mahamat Ahmat Saleh, a initié une rencontre ce 26 novembre 2025 dans la zone de Badina. L'objectif est de renforcer la cohabitation pacifique et clarifier le rôle des autorités traditionnelles dans la prévention des conflits.


Face aux défis liés à l’accès aux ressources naturelles et aux déplacements saisonniers, cette rencontre a réuni agriculteurs, éleveurs, chefs de village et chefs de ferricks. Le Préfet a rappelé que la paix durable repose sur le respect mutuel, la communication et l’implication des leaders communautaires. 


Il a insisté sur la nécessité d’une vigilance accrue et d’un respect scrupuleux des nouvelles mesures de prévention des tensions, notamment celles liées aux anxiétés sociales et aux incompréhensions territoriales.


En plaçant les autorités traditionnelles au cœur du dispositif de médiation, cette initiative marque un pas important vers une gouvernance locale inclusive, fondée sur le dialogue et le vivre-ensemble. À Badina et ses environs, la paix se construit désormais à travers la concertation et la responsabilité partagée.


Mahamat Abdelbanat Kourma 





26 novembre 2025

Guinée-Bissau | le président Embaló renversé par l’armée

Le Président Umaro Sissoco Embaló



La Guinée-Bissau vient de vivre un nouveau séisme politique. Ce mercredi 26 novembre 2025, le président Umaro Sissoco Embaló a été arrêté par une faction de l’armée, dans un contexte post-électoral tendu. Le pays, déjà marqué par une histoire de coups d’État, replonge dans l’instabilité.


Selon les premières informations confirmées par le président lui-même à Jeune Afrique, Umaro Sissoco Embaló a été interpellé vers midi alors qu’il se trouvait dans son bureau au palais présidentiel. Cette arrestation survient trois jours après une élection présidentielle contestée, où Embaló revendiquait 65 % des suffrages, tandis que son principal rival s’autoproclamait également vainqueur.


Dans le même élan, plusieurs hauts responsables sécuritaires ont été arrêtés, dont le chef d’état-major général des armées, le général Biague Na Ntan, son adjoint Mamadou Touré, et le ministre de l’Intérieur, Botché Candé. Une démonstration de force qui laisse entrevoir une prise de contrôle brutale et organisée.


La capitale Bissau est sous tension. Des tirs ont été entendus aux abords du palais, et les rues se sont vidées dans un climat de peur et d’incertitude. Les institutions sont paralysées, et aucune déclaration officielle n’a encore été faite par les nouveaux maîtres du pays.


Alors que la communauté internationale observe avec inquiétude, les Bissau-Guinéens retiennent leur souffle. Ce nouvel épisode rappelle que la démocratie reste fragile dans cette région, et que le chemin vers la stabilité est encore semé d’embûches. Le pays entre dans une nouvelle zone d’ombre, où tout reste à écrire.


Mahamat Abdelbanat Kourma





Tchad | le Sous-préfet de Ardo appelle les les semi-nomades à contribuer au renforcement de la paix

Bichara Brahim Bakhit, Sous-préfet de Ardo


Le Sous-préfet d’Ardo, Bichara Brahim Bakhit, a effectué ce mardi 25 novembre 2025, une mission de sensibilisation dans un campement de semi-nomades situé à environ 48 kilomètres au nord-ouest d’Ardo, dans le département de Bahr-Azoum. L’objectif était de sensibiliser les communautés à leur rôle dans la promotion du vivre-ensemble et de la coexistence pacifique.


Accompagné des responsables des forces de défense et de sécurité ainsi que de deux représentants des communautés sédentaires, le Sous-préfet d’Ardo, Bichara Brahim Bakhit, s’est rendu dans un campement de semi-nomades à 48 km au nord-ouest d’Ardo, dans le département de Bahr-Azoum. Cette mission visait à encourager la participation active des communautés à la consolidation de la paix et au respect des règles sécuritaires.


Des dizaines de leaders communautaires ont répondu à l’appel. Ensemble, ils ont échangé sur les moyens de renforcer le vivre-ensemble et la cohésion sociale dans cette zone marquée par des tensions récurrentes. Les participants ont salué l’initiative des autorités administratives, soulignant que leurs efforts ont favorisé un retour progressif à la stabilité.


Profitant de cette rencontre, les communautés ont exprimé plusieurs doléances. Elles ont notamment dénoncé le manque criant d’eau pour les populations et le bétail, plaidant pour la création de mares. L’obstruction du couloir de transhumance a également été évoquée comme un obstacle majeur à leur mode de vie.


En conclusion, le Sous-préfet a exhorté les habitants à collaborer étroitement avec les autorités et les forces de sécurité, en signalant toute personne susceptible de troubler l’ordre public.


Mahamat Abdelbanat Kourma




25 novembre 2025

Tchad | un élève incendie son école pour un téléphone confisqué




Un élève de 5e a mis le feu à son établissement scolaire dans la nuit du lundi 24 novembre 2025, à Dourbali, dans la province du Chari-Baguirmi. Le mobile de cet acte choquant : une vengeance contre l'administration qui lui avait confisqué son téléphone portable.


Les faits se sont déroulés dans une école construite en matériaux précaires. Selon des sources locales, l'élève, frustré par la confiscation de son téléphone par l'administration de l'établissement, a décidé de se venger de manière dramatique. Profitant de la nuit, il aurait mis le feu réduisant plusieurs salles de classe, en cendres non seulement les abris scolaires, mais aussi du matériel pédagogique essentiel à l’apprentissage des élèves.


Aucune perte en vie humaine n’a été enregistrée, mais les dégâts matériels sont considérables. Le personnel enseignant et les autorités éducatives locales sont consternés par cet acte qualifié d’extrême et inquiétant, révélateur d’un profond malaise dans la gestion de la discipline scolaire.


Des enquêtes sont en cours pour situer les responsabilités et déterminer les circonstances exactes de l’incident. Des voix s’élèvent également pour appeler à un encadrement psychologique et civique plus rigoureux des élèves.


Cet incident remet sur la table la question de la discipline en milieu scolaire, du rôle de l’encadrement parental et du manque d’infrastructures adaptées dans certaines zones rurales. L’heure est à la réflexion, mais surtout à l’action pour éviter que de tels actes ne se reproduisent.


Mahamat Abdelbanat Kourma






Tchad | un château d’eau pour désaltérer l’avenir de Siheb Algoz

Le Sous-préfet Raddy Abdelkerim



Le sous-préfet de Siheb Algoz, Raddy Abdelkerim, a effectué une visite de terrain ce lundi 24 novembre 2025 sur le site du futur château d’eau. Un projet structurant qui vise à garantir un accès durable à l’eau potable pour les habitants de la localité.


Le sous-préfet Raddy Abdelkerim, accompagné de plusieurs collaborateurs, s’est rendu sur le chantier du nouveau château d’eau de Siheb Algoz. Objectif: évaluer l’état d’avancement des travaux et s’assurer du respect du calendrier établi. Sur place, l’effervescence est palpable. Les ouvriers s’activent autour des fondations, posant les bases d’une infrastructure appelée à changer le quotidien des habitants du village et ses environs.


Cette visite de terrain a permis aux autorités locales de constater la rigueur et le professionnalisme des équipes techniques. Le projet avance à un rythme soutenu, preuve de l’engagement des parties prenantes à répondre aux besoins pressants de la population en matière d’accès à l’eau.


Une fois opérationnel, ce château d’eau viendra renforcer considérablement la capacité de stockage et de distribution dans la localité. Il s’inscrit dans une dynamique de lutte contre les pénuries récurrentes, notamment durant les périodes de saison séche, qui affectent durement les foyers et les activités économiques locales.


À Siheb Algoz, l’espoir renaît. Les habitants, longtemps confrontés aux aléas d’un approvisionnement irrégulier, voient dans ce projet une promesse de mieux-être. Car ici, plus qu’ailleurs, chacun le sait : l’eau, c’est la vie.


Mahamat Abdelbanat Kourma





Tchad | la Secrétaire générale Zara Moussa Brahim mobilise les forces de l’ordre




Pour bien assurer la sécurité dans sa circonscription, la Secrétaire Générale du département de Haraze-Mangueigne, Mme Zara Moussa Brahim, a convoqué ce lundi 24 novembre 2025 une réunion stratégique avec les responsables des forces de défense et de sécurité. Objectif : renforcer la coordination et anticiper les risques.



La rencontre, tenue dans un contexte régional tendu, a permis de dresser un état des lieux des défis sécuritaires auxquels fait face le département, frontalier de la République centrafricaine et proche du Soudan. Les récents troubles dans ces pays voisins ont accru les risques d’infiltration et de banditisme transfrontalier.



Dans son discours d’ouverture, Mme Zara Moussa Brahim a insisté sur la nécessité d’une collaboration renforcée entre les différentes unités de sécurité. Elle a exhorté les forces en présence à conjuguer leurs efforts pour endiguer les actes criminels et garantir la tranquillité des populations.



Elle a également annoncé une mesure forte : l’interdiction de circulation des motos entre 22h et 5h du matin, afin de limiter les déplacements suspects et les agressions nocturnes. Cette décision s’inscrit dans une stratégie préventive visant à sécuriser les zones sensibles.



La Secrétaire Générale a conclu en appelant la population à jouer un rôle actif dans la surveillance communautaire. Elle a encouragé chacun à signaler toute présence inhabituelle et à coopérer avec les forces de l’ordre. « La sécurité est l’affaire de tous », a-t-elle martelé, soulignant l’importance d’un engagement collectif pour préserver la paix.



Mahamat Abdelbanat Kourma avec Sam Abdel Aziz Ahmat






24 novembre 2025

Tchad | la Présidence met en garde contre les Images truquées du Président



La Direction Générale de la Communication de la Présidence de la République (DGCOM/PR) durcit le ton. Un communiqué officiel interdit formellement toute manipulation de l’image du Président de la République, Maréchal Mahamat Idriss Deby Itno, en réponse à la montée des deepfakes et autres usages illicites de l’intelligence artificielle.


À travers une note rendue publique le 24 novembre 2025, la DGCOM/PR a rappelé le caractère sacré et institutionnel de l’image du Chef de l’État. L’alerte intervient dans un contexte de multiplication des contenus numériques générés ou modifiés à l’aide de l’IA, qui portent atteinte à l’honneur, à la dignité et à la fonction du Président.


Le communiqué interdit explicitement : toute manipulation ou altération de l’image présidentielle ; la création de deepfakes ou de contenus synthétiques imitant le Président dans des contextes non officiels ; et l’usage caricatural ou moqueur de son image à des fins politiques ou humoristiques.


Ces pratiques sont désormais considérées comme des atteintes à l’ordre public et pourront entraîner des poursuites judiciaires, selon les lois en vigueur.


La DGCOM/PR appelle donc à la vigilance et à la responsabilité des citoyens, journalistes, artistes et influenceurs dans l’usage de l’image présidentielle. L’enjeu est clair : préserver l’intégrité d’une institution symbole de l’unité nationale.


Mahamat Abdelbanat Kourma


Tchad | le village Amdjabir décimé par les flammes




Un incendie d’une violence inouïe a ravagé le village d’Amdjabir, situé à 16 km de Dagour, ce lundi 24 novembre 2025 aux environs de 11h15. Le sinistre, dont l’origine reste inconnue, a laissé des dizaines de familles sans abri ni ressources.



Alors que les habitants d’Amdjabir, situé dans le département d'Aboudeïa, province du Salamat, étaient absorbés par les travaux champêtres, un feu d’une intensité redoutable s’est déclaré, consumant en quelques instants une grande partie du village. Alertées, les autorités locales se sont rendues sur place pour constater l’ampleur des dégâts.



Le sous-préfet de Dagour, Abakar Hamid Idriss, a confirmé la destruction totale de 28 cases et de quatre chambres, emportant avec elles tous les biens des familles : bijoux, céréales, ustensiles, vêtements, nattes… Rien n’a pu être sauvé. Les flammes, attisées par le vent sec, n’ont laissé que désolation et cendres.



Les sinistrés, abasourdis, errent désormais sans repères, privés de toit et de moyens de subsistance. « C’est une tragédie pour notre communauté », a confié un habitant, les yeux embués de larmes.



Face à cette catastrophe, le sous-préfet a lancé un appel pressant à la solidarité nationale et internationale. Il exhorte les bonnes volontés, ONG et autorités à venir en aide aux victimes, afin de leur permettre de reconstruire leur vie et leur dignité.



Mahamat Abdelbanat Kourma








23 novembre 2025

Lecture | Pourquoi lire transforme notre esprit et notre société




Sur le plan intellectuel, la lecture stimule la mémoire, développe le vocabulaire et améliore la concentration. Elle permet de mieux comprendre le monde qui nous entoure, d’analyser les situations avec recul et de structurer sa pensée. Un lecteur régulier acquiert une aisance dans l’expression écrite et orale, ce qui est un atout précieux dans la vie professionnelle et sociale.



Mais les bienfaits de la lecture ne s’arrêtent pas là. Elle joue aussi un rôle essentiel dans le développement personnel. En lisant, on apprend à se mettre à la place des autres, à ressentir leurs joies, leurs peines, leurs luttes. Cela renforce l’empathie et la tolérance. Les romans, les récits de vie, les essais nous confrontent à des réalités diverses et nous aident à mieux comprendre les enjeux humains et sociaux.



La lecture est également un refuge. Dans un monde agité, elle offre un moment de calme, de recentrage. Elle permet de s’évader, de rêver, de se reconstruire. Pour les jeunes, elle est un outil de construction identitaire; pour les adultes, un moyen de se ressourcer; pour les aînés, une façon de garder l’esprit vif.



Enfin, lire, c’est cultiver sa liberté. C’est choisir ses sources, confronter les points de vue, se forger une opinion. Dans une société où l’information circule vite, la lecture approfondie reste un rempart contre la superficialité.



Encourager la lecture, c’est investir dans l’intelligence collective, dans la paix sociale et dans l’avenir. Ouvrir un livre, c’est ouvrir son esprit.


Mahamat Abdelbanat Kourma

Tchad | le Sous-préfet de Khach-Khacha veut redresser la gestion du Centre de santé de Mina



Le Centre de santé de Mina, confronté à des difficultés de gestion, a été au cœur d’une réunion présidée par le Sous-préfet de Khach-Khacha, Moussa Ali Abdoulaye, ce jeudi 20 novembre 2025. Objectif : trouver des solutions concrètes pour bien relancer l’établissement.





La rencontre s’est tenue dans les locaux du Centre de santé de Mina, en présence du Médecin Chef du district de Djouma, du Chef de la zone sanitaire, de leaders communautaires et de représentants de diverses couches sociales. Tous ont répondu à l’appel du Sous-préfet, soucieux de la situation préoccupante de l’établissement.



Selon Moussa Ali Abdoulaye, le centre peine à fonctionner efficacement en raison de problèmes de gestion persistants. Cette réunion visait à identifier les obstacles et à proposer des mesures correctives pour garantir un meilleur service à la population locale.



Des recommandations ont été formulées, notamment l’organisation régulière de rencontres entre le Responsable du centre et le Comité de gestion. Des orientations claires ont également été données pour renforcer la coordination et améliorer la gouvernance de l’établissement.



Le Sous-préfet a insisté sur l’urgence d’une mobilisation collective afin de redonner au Centre de santé de Mina sa pleine capacité opérationnelle. Un signal fort pour replacer la santé communautaire au cœur des priorités locales.



Mahamat Abdelbanat Kourma



22 novembre 2025

Tchad | le Ministre s’attaque à l’abandon de poste dans l’Éducation nationale



Face à la recrudescence des cas d’enseignants absents de leurs postes malgré leur affectation officielle, le ministère de l’Éducation nationale et de la Promotion civique du Tchad lance une offensive administrative pour restaurer la discipline dans les établissements scolaires.



Dans une circulaire officielle n°007 du 21 novembre 2027, le ministre Dr Aboubakar Assidick Tchoroma interpelle les recteurs d’académies et les délégués provinciaux sur un phénomène préoccupant : des enseignants affectés dans des écoles ne se présentent pas à leur poste, tout en continuant à percevoir leur salaire. Une situation jugée inacceptable par les autorités, qui dénoncent un comportement contraire à l’éthique professionnelle et nuisible à la qualité de l’enseignement.



Le ministère exige désormais un recensement rigoureux des enseignants en situation d’abandon de poste. Les responsables académiques devront transmettre un rapport détaillé à la Direction des ressources humaines afin que des mesures administratives soient prises sans délai. La circulaire insiste sur la tolérance zéro: aucune exception ne sera accordée.



L’école ne peut attendre. Le ministère agit pour que chaque enseignant soit là où il doit être : en classe.


Mahamat Abdelbanat Kourma




Tchad | les engins à deux-roues interdits dès 22h à partir du 22 novembre à Am-Timan



À partir du samedi 22 novembre 2025, la circulation des engins à deux roues est formellement interdite dans le périmètre urbain d’Am-Timan à partir de 22 heures. Une décision municipale qui vise à renforcer la sécurité publique.





Dans un communiqué officiel daté du 18 novembre 2025, le maire de la ville d’Am-Timan, Mahamat Ali Ibrahim, a annoncé l’entrée en vigueur de la décision n°2111, interdisant la circulation des motos et autres engins à deux roues dans le périmètre urbain à partir de 22h, et ce, tous les jours sans exception.



Cette mesure, selon les autorités municipales, s’inscrit dans une volonté de lutter contre l’insécurité grandissante observée durant les heures nocturnes. Les forces de l’ordre, notamment la police municipale, sont mobilisées pour veiller à l’application stricte de cette décision. Tout contrevenant s’expose à des sanctions prévues par les textes en vigueur, notamment des amendes.



La population est donc appelée à faire preuve de civisme et à respecter cette nouvelle réglementation, qui vise à garantir la tranquillité et la sécurité de tous les habitants.



Mahamat Abdelbanat Kourma


21 novembre 2025

Tchad | Le Sous-préfet de Ardo en campagne contre l’insécurité et pour la cohabitation




Le Sous-préfet de Ardo, Bichara Brahim Bakhit, a conduit ce jeudi 20 novembre 2025, une mission de terrain dans un campement de semi-nomades, situé à environ 35 kilomètres à l’est de la ville d’Ardo, dans le département de Bahr-Azoum. L’objectif : sensibiliser les communautés nouvellement implantées sur les règles de cohabitation pacifique et les exigences sécuritaires.



Accompagné des responsables des forces de défense et de sécurité, ainsi que des représentants des cantons Kibet Soum-Soum et Kibet Angrep, l’autorité administrative a échangé avec une communauté récemment installée dans la zone, sans avoir notifié leur présence aux autorités locales.




« Toute communauté tchadienne a le droit de s’installer où elle le souhaite dans les limites de la sous-préfecture, mais à condition d’en informer les services compétents », a rappelé le Sous-préfet. Cette démarche vise à prévenir toute implantation susceptible de créer des tensions ou de servir de refuge à des individus mal intentionnés.


La zone, selon lui, est parfois utilisée comme cachette par des malfaiteurs en fuite après avoir commis des actes de délinquance dans les localités environnantes. Il appelle donc les chefs communautaires à faire preuve de vigilance et à coopérer pleinement avec les autorités.




Le message du Sous-préfet a été bien accueilli. Les chefs des communautés sédentaires et semi-nomades ont exprimé leur volonté de soutenir les mesures prises pour garantir une paix durable. Ils se sont engagés à signaler tout mouvement suspect et à collaborer dans l’intérêt de la stabilité locale.


Mahamat Abdelbanat Kourma 


20 novembre 2025

Tchad | le préfet Mahamat Ahmat Saleh réaffirme son engagement pour la paix dans sa circonscription



Le préfet du département de Bahr-Azoum, Mahamat Ahmat Saleh, a publié ce jeudi 20 novembre 2025 une déclaration sur les réseaux sociaux, réaffirmant l’engagement des autorités locales en faveur de la sécurité et de la cohésion sociale. Cette prise de parole intervient dans un contexte où le Bahr-Azoum amorce une phase de réconciliation, après une série de tensions communautaires récurrentes ayant fragilisé le tissu social dans plusieurs localités.





Dans son message, le préfet salue l’orientation sécuritaire stratégique impulsée par le Délégué général du Gouvernement, auprès de la province du Salamat, le général Ismat Issakha Acheikh. Il décrit cette stratégie comme fondée sur trois piliers à savoir : la responsabilité, la loyauté et la prévention. Selon lui, cette approche constitue la meilleure voie pour instaurer une paix durable et décrisper les tensions entre communautés.



Mahamat Ahmat Saleh souligne que l’ensemble des acteurs administratifs et sécuritaires du département sont pleinement mobilisés pour mettre en œuvre cette vision. Sous-préfets, maire, chefs de canton, services déconcentrés de l’État et forces de défense et de sécurité travaillent de concert pour garantir des résultats concrets sur le terrain.



Le préfet informe également que les premières vagues d’éleveurs semi-sédentaires ont déjà été accueillies dans les sous-préfectures de Ardo et Mouraye. Ces arrivées se sont déroulées dans de bonnes conditions, et les autorités locales ont transmis un message clair axé sur la paix, la responsabilité et la collaboration. « Que Dieu nous assiste et fasse régner la paix et la sécurité dans toute la province du Salamat », conclut le préfet dans sa déclaration.




Mahamat Abdelbanat Kourma

Tchad | le préfet de Bahr-Azoum en campagne de sensibilisation pour la cohésion sociale à Abourrakha


Le préfet du département de Bahr-Azoum, Mahamat Ahmat Salah, a organisé ce mercredi 19 novembre 2025 une séance de sensibilisation au village d’Abourrakha, situé à 18 kilomètres à l’est de la sous-préfecture de Mouraye. L’initiative vise à renforcer la cohésion sociale entre les communautés sédentaires et les éleveurs semi-nomades, dans une zone régulièrement confrontée à des tensions intercommunautaires.




Profitant du jour de marché hebdomadaire, le préfet s’est rendu sur place en compagnie du sous-préfet de Mouraye, Mahamat Idriss Hamid, et des responsables des forces de défense et de sécurité. La rencontre a porté sur la cohabitation pacifique, le vivre-ensemble et la sécurisation des personnes et de leurs biens. Le préfet a rappelé que la gestion d’un département comme le Bahr-Azoum exige une présence constante sur le terrain, notamment dans les zones à risque.



Plusieurs recommandations ont été formulées à l’endroit des leaders communautaires et de la population. Le préfet a insisté sur la nécessité de signaler toute nouvelle implantation de village ou de campement, et a exhorté les habitants à collaborer avec les autorités pour dénoncer les malfrats, les bandits de grand chemin et les civils détenteurs d’armes de guerre. Il a également abordé la question de la circulation des motos non conformes et appelé chacun à adopter un comportement citoyen, dans le respect des loi



Mahamat Abdelbanat Kourma





Tchad | Oumar Al-Matkhour officiellement installé comme premier sous-préfet de Takalaou


Le Secrétaire général du département de Bahr-Azoum, Djido Ali Abatcha, a procédé ce mardi 18 novembre 2025 à l’installation officielle du nouveau sous-préfet de Takalaou, Oumar Al-Matkhour. La cérémonie s’est tenue dans la localité en présence des autorités administratives, traditionnelles et d’une foule venue marquer l’événement.




Cette nomination fait suite au décret n°1279 du 2 juillet 2025, portant nomination de personnalités dans les circonscriptions administratives. Située à 130 kilomètres d’Am-Timan, Takalaou devient ainsi une sous-préfecture à part entière, avec à sa tête son tout premier représentant de l’État.



Dans son allocution, Djido Ali Abatcha a félicité le nouveau sous-préfet pour sa nomination, l’invitant à faire preuve de professionnalisme et à collaborer étroitement avec ses équipes pour mériter la confiance des plus hautes autorités. Prenant officiellement ses fonctions, Oumar Al-Matkhour a exprimé sa gratitude envers les autorités et s’est engagé à œuvrer pour le développement de la sous-préfecture de Takalaou.



Mahamat Ousmane Issa



Tchad | le maire de la ville d'Am-Timan échange avec les commerçants du marché secondaire ''Souk Kousseri''



Le maire de la ville d’Am-Timan, Mahamat Ali Ibrahim, a rencontré ce mercredi 19 novembre 2025 les commerçants du marché secondaire, communément appelé "Souk Kousseri", où des travaux de restructuration sont en cours. Cette visite s’inscrit dans le cadre d’une initiative lancée par les autorités communales depuis la semaine dernière.




La restructuration du Souk Kousseri vise à réorganiser l’espace commercial afin d’améliorer la fluidité et la sécurité dans ce lieu très fréquenté. Pour ce faire, la commune collabore étroitement avec les techniciens du service de cadastre. Lors de la rencontre, les autorités ont expliqué les motivations de cette démarche, notamment les incendies récurrents qui ont affecté le marché ces dernières années.


Un débat ouvert a permis aux vendeurs et vendeuses de s’exprimer et de poser des questions sur les modalités de réaménagement. Le maire Mahamat Ali Ibrahim a salué la qualité des échanges et a exprimé sa satisfaction quant à l’adhésion des participants au projet. Il a réaffirmé l’engagement de la municipalité à améliorer les conditions de travail des commerçants tout en garantissant la sécurité du site.



Mahamat Abdelbanat Kourma

19 novembre 2025

Tchad | Le général Ismat Issakha Acheikh en visite surprise dans les établissements scolaires d’Am-Timan



Le Délégué général du Gouvernement auprès de la province du Salamat, le général Ismat Issakha Acheikh, a effectué ce mercredi 19 novembre 2025 une série de visites inopinées dans plusieurs établissements scolaires de la ville d’Am-Timan. Il était accompagné de Souleymane Issakha Abdoulaye, Président du Conseil provincial du Salamat.




Cette descente sur le terrain a conduit la délégation dans deux établissements : l’école primaire Ridina et le Lycée bilingue d’Am-Timan. À l’école Ridina, le général a échangé avec le responsable de l’établissement sur les conditions de fonctionnement, avant de visiter plusieurs salles de classe. Il y a salué les élèves et s’est enquis de leur quotidien scolaire.



Au Lycée bilingue d’Am-Timan, dirigé par le proviseur Allamine Ousmane, le Délégué général a pris connaissance des réalités des deux sections que compte l’établissement: la section bilingue et la section arabe. Après un entretien avec le chef d’établissement, il s’est rendu dans les classes pour prodiguer des conseils et encourager les élèves à persévérer dans leurs études.




À l’issue de cette tournée, le général Ismat Issakha Acheikh a expliqué que cette initiative visait à s’imprégner de la réalité du système éducatif dans la province. Il a souligné l’importance de comprendre les conditions de vie des élèves et des enseignants, de vérifier la présence effective du personnel enseignant, et d’identifier les éventuelles insuffisances afin de proposer des solutions concrètes. 
« J’ai désormais une idée claire des manquements et des actions à entreprendre pour améliorer la situation », a-t-il déclaré.



Le Délégué général a également exhorté les élèves à faire preuve de discipline et de respect envers leurs enseignants. Il a insisté sur l’assiduité et le sérieux dans le suivi des cours, qu’il considère comme des conditions essentielles à la réussite scolaire.



Mahamat Abdelbanat Kourma





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