Tchad | réaction du Secrétaire général adjoint du Mps de la province du salamat aux propos du leader de l'UNDR
Les récentes déclarations directes de Saleh Kebzabo, Président de l'UNDR (Union Nationale pour la Démocratie et le Progrès) envers le Chef d'État, Mahamat Idriss Deby Itno, continuent à faire réagir les leaders politiques du MPS (Mouvement patriotique du salut), parti au pouvoir. Le Secrétaire général adjoint du MPS de la province du Salamat, Moussa Ali Abdoulaye réagit à son tour. Voici sa réaction :
Par Moussa Ali Abdoulaye, Secrétaire général adjoint du MPS, Province du Salamat
Le président de l’UNDR, Saleh Kebzabo, n’a pas fait preuve de reconnaissance à l’égard du Président de la République, le Maréchal Mahamat Idriss Déby Itno, malgré les nombreuses opportunités politiques et institutionnelles qui lui ont été offertes depuis le début de la transition. Cette attitude soulève des interrogations sur la cohérence de son positionnement politique et sur sa lecture des efforts consentis par les autorités de la transition en faveur de l’inclusion et de l’apaisement du climat politique national.
Dès l’entame de la transition, le Président de la République a manifesté une volonté claire d’ouverture en tendant la main à l’ensemble des forces politiques, y compris à celles qui avaient longtemps évolué dans l’opposition. Dans cet esprit, Saleh Kebzabo a bénéficié d’une confiance politique notable, traduite par son intégration au processus de transition et par l’accès à des responsabilités de premier plan. Ces choix relevaient d’une démarche de rassemblement national, visant à dépasser les clivages du passé et à construire un consensus autour de la stabilité et de la refondation de l’État.
Cependant, au lieu d’inscrire son action dans une logique de loyauté institutionnelle et de contribution constructive, le président de l’UNDR a multiplié des postures et des prises de position perçues comme ingrates, voire contradictoires avec les avantages politiques qui lui ont été accordés. Une telle attitude donne l’impression d’un manque de reconnaissance envers le Chef de l’État, qui a pourtant fait le pari du dialogue, de l’inclusion et de la responsabilité partagée pour conduire le pays vers un retour à l’ordre constitutionnel.
Il est important de rappeler que les opportunités offertes durant la transition ne constituent ni un dû ni un acquis automatique, mais le fruit d’une volonté politique du Président de la République de rassembler les compétences et les expériences au service de la nation. En ce sens, la reconnaissance ne se limite pas à des déclarations publiques, mais se traduit par des actes, une cohérence politique et un engagement sincère en faveur de la réussite de la transition.
En définitive, l’attitude de Saleh Kebzabo apparaît en décalage avec l’esprit de responsabilité et de gratitude qui devrait caractériser tout acteur politique ayant bénéficié de la confiance du Chef de l’État. Dans un contexte national marqué par de nombreux défis, la priorité devrait rester l’unité, la stabilité et le soutien aux institutions, plutôt que des postures personnelles susceptibles d’affaiblir les efforts collectifs engagés sous la conduite du Maréchal Mahamat Idriss Déby Itno.


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