04 octobre 2021

AM-TIMAN | une équipe de l'ONAPE est à Am-Timan pour le suivi et l'évaluation du crédit agricole et de l'auto-emploi.



Le service crédit agricole et suivi des projets de l'Office national pour la promotion de l'emploi (ONAPE) est à Am-Timan. Objectif de la mission, faire le suivi et l'évaluation du crédit agricole et de l'auto-emploi octroyé à des personnes qui ont sollicité un financement de l'Office.


En tournée depuis quelques semaines dans les provinces du Tchad, la province du Salamat est la 8ème province visitée par l'équipe conduite par Ahmat Sabour Siam, Chef de service crédit agricole et suivi des projets à la direction de l'Office national pour la promotion de l'emploi.

Au cours d'une rencontre organisée ce samedi 2 octobre 2021 dans les locaux de l'agence d'Am-Timan, la mission a échangé avec les chefs traditionnels qui sont en charge du crédit agricole et les promoteurs du crédit auto-emploi. Le Chef d'agence ONAPE Am-Timan, Assadick Djibrine Hassane a souhaité la bienvenue à la mission tout en remerciant les participants et participantes venus pour la rencontre.


Prenant la parole, Ahmat Sabour Siam a expliqué à l'assistance, le bien-fondé de son déplacement dans la province du Salamat. Selon lui, sa venue consiste à faire le recouvrement des arriérés du crédit agricole qui s'élèvent à 55 millions et ceux de l'auto-emploi qui sont estimées à plus de 14 millions. 

Il a informé les participants qu'après évaluation de la situation, l'ONAPE décidera s'il continue l'octroi de crédit à la province du Salamat ou non. Le Chef de service crédit agricole et suivi des projets, a demandé aux chefs traditionnels de proposer des stratégies à adopter pour un recouvrement intégral des arriérés.


Les leaders traditionnels qui sont les seuls garants des bénéficiaires du crédit agricole, se sont engagés à accentuer la sensibilisation envers ces derniers afin qu'ils remboursent les arriérés datant de plusieurs années pour ne pas empêcher les financements de projets en cours.

01 octobre 2021

Mali : Macron qualifie de «honte» les propos du Premier ministre sur un «abandon» par Paris

Au micro de RFI, le président français a qualifié jeudi 30 septembre de « honte » les accusations d'« abandon » du Mali par la France proférées par le Premier ministre malien de transition Choguel Maïga à la tribune de l'ONU. Emmanuel Macron s'est dit « choqué » par ces propos.



En marge de la clôture de la saison Africa 2020 à l'Élysée, Emmanuel Macron s'est exprimé jeudi soir pour la première fois au micro de l'envoyée spéciale de RFI Valérie Gas sur les déclarations du Premier ministre malien à la tribune de l'ONU où il a évoqué « l'abandon » de la France. Le chef de l'État français les juge « inacceptables ».

« Je rappelle que le Premier ministre malien est l’enfant de deux coups d’État, si je puis dire. Puisqu’il y a eu un coup d’État en août 2020 et un coup d’État dans le coup d’État. Donc la légitimité du gouvernement actuel est démocratiquement nul. Alors qu’hier nous avons présidé à l’hommage national au sergent Blasco et qu’aujourd’hui il est enterré parmi les siens, ce qu’a dit le Premier ministre malien est inadmissible. C’est une honte. Et ça déshonore ce qui n’est même pas un gouvernement. »

Paris avait déjà fermement condamné ces derniers jours les propos tenus samedi par Choguel Maïga, qui a affirmé que l'annonce par Emmanuel Macron en juin de la réorganisation de la présence militaire française, avec la fin programmée de Barkhane, représentait « une espèce d'abandon en plein vol ».

« Je sais que ce n’est pas ce que pensent les Maliens, a estimé le président français. Les Maliens sont les premières victimes du terrorisme jihadiste. Je sais qu’aujourd’hui, tant et tant de Maliennes et Maliens pensent à leurs enfants qui sont morts de ces terroristes, mais ils pensent aussi à ces familles de soldats qui ont perdu un fils à des milliers de kilomètres d’eux pour aider à sauver le Mali. Qu’il y ait tant de mépris des actuels dirigeants maliens à l’égard de nos soldats, des vies qui ont été laissées, c’est inadmissible. »

Emmanuel Macron, très remonté, n'a pas mâché ses mots et a affirmé qu'il n'attendait « rien » du gouvernement malien, avant d'ajouter qu'il devait respecter ses engagements : organiser des élections en février et arrêter de mettre en prison les dirigeants politiques. Emmanuel Macron a exprimé sa colère et sa fermeté.

Dans ce que j’attends, c’est que le processus électoral soit fait, que ceux qui sont là par le fruit d’un coup d’Etat respectent la vie démocratique et arrêtent de mettre en prison les dirigeants politiques….

Tchad | une campagne de sensibilisation du Projet RENFORT lancée dans les zones rurales du Salamat

Le Secrétaire général de la province du Salamat Maab Mara, représentant le gouverneur a officialisé ce mercredi 9 octobre 2024, l'ouvert...